Le nombre d'opérations d'investissements effectuées par les fonds souverains a diminué de près de la moitié au premier trimestre de 2009, pour tomber à 26, soit un montant total de 6,8 milliards de dollars, selon une étude réalisée auprès de plus de 30 fonds souverains et publié récemment. Réalisée conjointement par le cabinet de conseil Monitor Group et l'institut de recherche Fondazione Eni Enrico Mattei, l'étude souligne que le montant réalisé durant le premier trimestre, est le plus bas depuis le dernier trimestre de 2005. Elle précise que les investissements de quatre fonds d'Etat détenus par Abu Dhabi ont été les plus actifs pendant les trois premiers mois de cette année et que sur les 26 opérations, 12 ont représenté près des trois quarts des investissements sur cette période. L'Europe reste la destination privilégiée des fonds souverains, avec 3,5 milliards de dollars, soit un montant légèrement supérieur à la moitié de la valeur totale des investissements sur le trimestre. «Le repliement ne peut être une stratégie de long terme pour les fonds souverains. Ce serait un véritable manque de vision de renoncer à des opportunités alors que des liquidités sont disponibles. L'environnement actuel offre une pléthore d'opportunités, pour les investisseurs patients disposant de liquidités, de suivre la maxime acheter à bas prix, revendre cher», ont écrit les auteurs de l'étude. Le président de la Banque mondiale en tournée en Afrique Le président du groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, entamera, dès la semaine prochaine, une tournée en Afrique qui le conduira en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda afin d'encourager les investisseurs et les donateurs à aider le continent noir face à la crise économique mondiale. En préparation de sa visite, le président de la Banque mondiale a invité les investisseurs à tirer parti des opportunités d'investissement qui continuent de fleurir en Afrique malgré la crise. «Les plus grandes avancées dans la lutte contre la pauvreté en Afrique peuvent être réalisées si les investisseurs et les donateurs renforcent leur soutien à l'agriculture, afin de conforter la sécurité alimentaire, d'augmenter les revenus des populations rurales et de faciliter la commercialisation, la conservation ou le traitement agroalimentaire des produits récoltés», a suggéré M. Zoellick, cité par l'agence de presse chinoise Xinhua. Ces investissements permettraient d'augmenter la part de l'Afrique dans les échanges commerciaux africains et mondiaux, de favoriser l'intégration régionale, de réduire les conflits armés, et de développer les infrastructures indispensables dans les domaines de l'énergie, des transports et de l'irrigation pour soutenir la production manufacturière et l'industrialisation du continent, a-t-il affirmé. A travers sa filiale SFI, la Banque mondiale a prévu des aides financières à l'Afrique de l'ordre de 1,82 milliard de dollars pour l'exercice 2009. Le nombre d'opérations d'investissements effectuées par les fonds souverains a diminué de près de la moitié au premier trimestre de 2009, pour tomber à 26, soit un montant total de 6,8 milliards de dollars, selon une étude réalisée auprès de plus de 30 fonds souverains et publié récemment. Réalisée conjointement par le cabinet de conseil Monitor Group et l'institut de recherche Fondazione Eni Enrico Mattei, l'étude souligne que le montant réalisé durant le premier trimestre, est le plus bas depuis le dernier trimestre de 2005. Elle précise que les investissements de quatre fonds d'Etat détenus par Abu Dhabi ont été les plus actifs pendant les trois premiers mois de cette année et que sur les 26 opérations, 12 ont représenté près des trois quarts des investissements sur cette période. L'Europe reste la destination privilégiée des fonds souverains, avec 3,5 milliards de dollars, soit un montant légèrement supérieur à la moitié de la valeur totale des investissements sur le trimestre. «Le repliement ne peut être une stratégie de long terme pour les fonds souverains. Ce serait un véritable manque de vision de renoncer à des opportunités alors que des liquidités sont disponibles. L'environnement actuel offre une pléthore d'opportunités, pour les investisseurs patients disposant de liquidités, de suivre la maxime acheter à bas prix, revendre cher», ont écrit les auteurs de l'étude. Le président de la Banque mondiale en tournée en Afrique Le président du groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, entamera, dès la semaine prochaine, une tournée en Afrique qui le conduira en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda afin d'encourager les investisseurs et les donateurs à aider le continent noir face à la crise économique mondiale. En préparation de sa visite, le président de la Banque mondiale a invité les investisseurs à tirer parti des opportunités d'investissement qui continuent de fleurir en Afrique malgré la crise. «Les plus grandes avancées dans la lutte contre la pauvreté en Afrique peuvent être réalisées si les investisseurs et les donateurs renforcent leur soutien à l'agriculture, afin de conforter la sécurité alimentaire, d'augmenter les revenus des populations rurales et de faciliter la commercialisation, la conservation ou le traitement agroalimentaire des produits récoltés», a suggéré M. Zoellick, cité par l'agence de presse chinoise Xinhua. Ces investissements permettraient d'augmenter la part de l'Afrique dans les échanges commerciaux africains et mondiaux, de favoriser l'intégration régionale, de réduire les conflits armés, et de développer les infrastructures indispensables dans les domaines de l'énergie, des transports et de l'irrigation pour soutenir la production manufacturière et l'industrialisation du continent, a-t-il affirmé. A travers sa filiale SFI, la Banque mondiale a prévu des aides financières à l'Afrique de l'ordre de 1,82 milliard de dollars pour l'exercice 2009.