Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika serait sur le point d'enjoindre le gouvernement de revoir certaines dispositions de la loi de finances complémentaire particulièrement les plus contestées d'entres elles qui ont d'ailleurs suscité moult réactions au sein de la classe économique, avons-nous appris, hier, de source généralement bien informés. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika serait sur le point d'enjoindre le gouvernement de revoir certaines dispositions de la loi de finances complémentaire particulièrement les plus contestées d'entres elles qui ont d'ailleurs suscité moult réactions au sein de la classe économique, avons-nous appris, hier, de source généralement bien informés. Certes, explique notre interlocuteur, «ce texte a été conçu exclusivement pour protéger l'économie nationale mais il n'en demeure pas moins que les intérêt nationaux sur la place internationale ne doivent pas être négligés». C'est justement ce point précis que le gouvernement sera chargé de rattraper. Parmi ces mesures figure, notamment, celle portant instauration du crédit documentaire comme unique moyen de paiement des importations. «Cette disposition pourrait avoir carrément des effets néfastes sur notre économie et risque d'engendrer de nouveaux dilemmes», explique-t-on. Le crédit documentaire, faut-il le rappeler, est une opération à travers laquelle la banque doit s'engager pour son client importateur à régler le montant de la transaction. Le délai est déterminé par une banque intermédiaire. Cette mesure vise en premier lieu à soutenir les banques algériennes qui sont désormais en droit de demander à leurs clients importateurs des garanties. L'autre mesure contestée est celle obligeant les importateurs à accomplir eux mêmes, à titre d'exemple, les formalités de dédouanement de leurs marchandises dans la mesure où l'utilisation de la procuration dans les opérations d'importations a été carrément supprimée. Ainsi, le titulaire du registre du commerce et le gérant de la société sont les seuls autorisés à effectuer ces opérations. Le gouvernement devra ainsi trouver la parade puisque précise notre interlocuteur, il ne s'agit pas, du moins pour le moment d' «annuler ces dispositions mais plutôt de les revoir». Il est vrai que la nouvelle loi de finances a fait sonner les hautbois et raisonner les musettes des opérateurs économiques nationaux tant des facilités et des encouragements leur sont accordés ; mais il ne faudrait pas également «donner l'impression que l'Algérie vit en autarcie». Cependant, le message que veut faire passer l'Etat algérien à travers l'instauration de mesures drastiques est on ne peut plus clair : «l'Algérie ne peut être éternellement la poule aux œufs d'or qui renfloue les poches et les comptes bancaires d'opérateurs passagers sans en tirer aucune dividende palpable». Il n'en demeure pas moins, poursuit notre source que «les directives du président Bouteflika ne seront données qu'à l'issue des audiences traditionnelles qu'il accorde aux membres du gouvernement durant le mois sacré du ramadhan». Car, comme cela est de tradition depuis déjà plusieurs années, cette année encore le chef de l'Etat consacrera le mois de ramadhan à auditionner les ministres. Des rencontres qui lui permettront de passer au peigne fin différents secteurs et surtout faire savoir aux membres du gouvernement qu'il est au courant de toutes «les défaillances » aussi minimes soitent-elles. C'est d'ailleurs un rendez-vous qu'appréhendent de plus en plus les ministres qui sont appelés à apporter des explications directes, dans le détail et sans échappatoire. Une «coutume» d'autant plus appréhendée que certaines d'entres elles étaient suivies peu après par des remaniements ministériels. Certes, explique notre interlocuteur, «ce texte a été conçu exclusivement pour protéger l'économie nationale mais il n'en demeure pas moins que les intérêt nationaux sur la place internationale ne doivent pas être négligés». C'est justement ce point précis que le gouvernement sera chargé de rattraper. Parmi ces mesures figure, notamment, celle portant instauration du crédit documentaire comme unique moyen de paiement des importations. «Cette disposition pourrait avoir carrément des effets néfastes sur notre économie et risque d'engendrer de nouveaux dilemmes», explique-t-on. Le crédit documentaire, faut-il le rappeler, est une opération à travers laquelle la banque doit s'engager pour son client importateur à régler le montant de la transaction. Le délai est déterminé par une banque intermédiaire. Cette mesure vise en premier lieu à soutenir les banques algériennes qui sont désormais en droit de demander à leurs clients importateurs des garanties. L'autre mesure contestée est celle obligeant les importateurs à accomplir eux mêmes, à titre d'exemple, les formalités de dédouanement de leurs marchandises dans la mesure où l'utilisation de la procuration dans les opérations d'importations a été carrément supprimée. Ainsi, le titulaire du registre du commerce et le gérant de la société sont les seuls autorisés à effectuer ces opérations. Le gouvernement devra ainsi trouver la parade puisque précise notre interlocuteur, il ne s'agit pas, du moins pour le moment d' «annuler ces dispositions mais plutôt de les revoir». Il est vrai que la nouvelle loi de finances a fait sonner les hautbois et raisonner les musettes des opérateurs économiques nationaux tant des facilités et des encouragements leur sont accordés ; mais il ne faudrait pas également «donner l'impression que l'Algérie vit en autarcie». Cependant, le message que veut faire passer l'Etat algérien à travers l'instauration de mesures drastiques est on ne peut plus clair : «l'Algérie ne peut être éternellement la poule aux œufs d'or qui renfloue les poches et les comptes bancaires d'opérateurs passagers sans en tirer aucune dividende palpable». Il n'en demeure pas moins, poursuit notre source que «les directives du président Bouteflika ne seront données qu'à l'issue des audiences traditionnelles qu'il accorde aux membres du gouvernement durant le mois sacré du ramadhan». Car, comme cela est de tradition depuis déjà plusieurs années, cette année encore le chef de l'Etat consacrera le mois de ramadhan à auditionner les ministres. Des rencontres qui lui permettront de passer au peigne fin différents secteurs et surtout faire savoir aux membres du gouvernement qu'il est au courant de toutes «les défaillances » aussi minimes soitent-elles. C'est d'ailleurs un rendez-vous qu'appréhendent de plus en plus les ministres qui sont appelés à apporter des explications directes, dans le détail et sans échappatoire. Une «coutume» d'autant plus appréhendée que certaines d'entres elles étaient suivies peu après par des remaniements ministériels.