Les détracteurs du projet considèrent en effet que la technologie de l'énergie solaire thermique, qui sera utilisée, engendre d'importants coûts, sans compter les risques sur les populations et les questions politiques liées à la région. Les détracteurs du projet considèrent en effet que la technologie de l'énergie solaire thermique, qui sera utilisée, engendre d'importants coûts, sans compter les risques sur les populations et les questions politiques liées à la région. Lancé il y a quelques semaines, l'ambitieux projet visant à produire de l'énergie électrique à partir du désert nord-africain, ne semble pas faire l'unanimité, notamment en Allemagne où d'importants groupes industriels locaux sont pourtant derrière cette initiative appelée Desertec. Ainsi, Hermann Scheer, un membre du Parlement allemand et président de l'association européenne pour les énergies renouvelables, a déclaré que «l'énergie du Sahara pour l'Europe du nord est un mirage». Cité par l'agence Reuters, il a ajouté «ceux qui sont derrière ce projet savent pertinemment que ça n'aboutira jamais», en soulignant que «les capacités techniques du projet Desertec ont été surestimées et ses coûts amenuisés». Les détracteurs du projet considèrent en effet que la technologie de l'énergie solaire thermique qui sera utilisée engendre d'importants coûts, sans compter les risques sur les populations et les questions politiques liées à la région. D'un autre côté, les défenseurs du projet présentent leurs arguments pour soutenir le contraire. Dans ce cadre, George Joffe, expert du Maghreb à l'université de Cambridge soutient que «le Sahara offre tous les avantages qu'il faut, à savoir une proximité de l'Europe, un ensoleillement intense et pas beaucoup de population». Il serait, selon lui, «fou de laisser passer cette opportunité» Pour l'Europe, le projet serait un moyen pour atteindre ses objectifs de réduction d'émissions de CO2. «Desertec peut nous aider à réduire les émissions en Europe et soutenir le développement économique et social en Afrique du Nord et c'est pour cela que nous aimons ce projet», a déclaré Santiago Siage, président du consortium Desertec. Le projet Desertec a été lancé en juillet dernier en Bavière en présence de ses initiateurs et des parties souhaitant y prendre part, notamment Cevital, côté algérien. En dépit de cette présence, la position officielle de l'Algérie reste réservée, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, ayant déclaré que l'Algérie «n'est pas intéressée», sauf si l'investissement des compagnies étrangères dans le Sahara algérien signifie «partenariat et transfert technologique». Selon l'Institut de thermodynamique technique du Centre aérospatial allemand, «la centrale, qui serait érigée en Afrique du Nord, pourrait connaître une première mise en service vers 2020, mais la totalité du projet coûterait la somme de 400 milliards d'euros d'ici 2050», en raison notamment du transport de l'électricité jusqu'en Europe puisqu'on estime que 2 GW coûtent environ 500 millions d'euros sur 1.000 km. Pour l'heure, aucun business plan n'a été élaboré pour le projet et les moyens de son financement n'ont pas encore été identifiés. On sait seulement que Desertec pourrait produire environ 15 % des besoins énergétiques européens. Lancé il y a quelques semaines, l'ambitieux projet visant à produire de l'énergie électrique à partir du désert nord-africain, ne semble pas faire l'unanimité, notamment en Allemagne où d'importants groupes industriels locaux sont pourtant derrière cette initiative appelée Desertec. Ainsi, Hermann Scheer, un membre du Parlement allemand et président de l'association européenne pour les énergies renouvelables, a déclaré que «l'énergie du Sahara pour l'Europe du nord est un mirage». Cité par l'agence Reuters, il a ajouté «ceux qui sont derrière ce projet savent pertinemment que ça n'aboutira jamais», en soulignant que «les capacités techniques du projet Desertec ont été surestimées et ses coûts amenuisés». Les détracteurs du projet considèrent en effet que la technologie de l'énergie solaire thermique qui sera utilisée engendre d'importants coûts, sans compter les risques sur les populations et les questions politiques liées à la région. D'un autre côté, les défenseurs du projet présentent leurs arguments pour soutenir le contraire. Dans ce cadre, George Joffe, expert du Maghreb à l'université de Cambridge soutient que «le Sahara offre tous les avantages qu'il faut, à savoir une proximité de l'Europe, un ensoleillement intense et pas beaucoup de population». Il serait, selon lui, «fou de laisser passer cette opportunité» Pour l'Europe, le projet serait un moyen pour atteindre ses objectifs de réduction d'émissions de CO2. «Desertec peut nous aider à réduire les émissions en Europe et soutenir le développement économique et social en Afrique du Nord et c'est pour cela que nous aimons ce projet», a déclaré Santiago Siage, président du consortium Desertec. Le projet Desertec a été lancé en juillet dernier en Bavière en présence de ses initiateurs et des parties souhaitant y prendre part, notamment Cevital, côté algérien. En dépit de cette présence, la position officielle de l'Algérie reste réservée, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, ayant déclaré que l'Algérie «n'est pas intéressée», sauf si l'investissement des compagnies étrangères dans le Sahara algérien signifie «partenariat et transfert technologique». Selon l'Institut de thermodynamique technique du Centre aérospatial allemand, «la centrale, qui serait érigée en Afrique du Nord, pourrait connaître une première mise en service vers 2020, mais la totalité du projet coûterait la somme de 400 milliards d'euros d'ici 2050», en raison notamment du transport de l'électricité jusqu'en Europe puisqu'on estime que 2 GW coûtent environ 500 millions d'euros sur 1.000 km. Pour l'heure, aucun business plan n'a été élaboré pour le projet et les moyens de son financement n'ont pas encore été identifiés. On sait seulement que Desertec pourrait produire environ 15 % des besoins énergétiques européens.