Petit score, mais grande euphorie. A peine le sifflet ayant retenti au stade de Blida que la liesse s'empara des quartiers parisiens au point que nos compatriotes ont investi les rues à bord de voitures arborées de drapeaux algériens. Klaxons, couplets du fameux «one, two, three, Viva l'Algérie» fusent ici et là. Petit score, mais grande euphorie. A peine le sifflet ayant retenti au stade de Blida que la liesse s'empara des quartiers parisiens au point que nos compatriotes ont investi les rues à bord de voitures arborées de drapeaux algériens. Klaxons, couplets du fameux «one, two, three, Viva l'Algérie» fusent ici et là. Avec un cortège de voitures drapées aux couleurs nationales, des jeunes s'arrêtent devant chaque place, quittant leurs véhicules pour s'adonner à des danses dans les rues parisiennes quand ils ne sont pas sur les toits de leurs voitures, fumigènes à la main. L'ambiance de l'après match qui bat son plein est à faire tourner les regards des Parisiens qui assistent ébahis à ces scènes de ferveur. Ils sont loin d'imaginer que ces jeunes là fêtent la très probable qualification de l'équipe de football algérienne pour le Mondial. Des Parisiens sortant des restaurants échangent des regards amusés avec les supporters. «Nous allons à la coupe du monde, oui l'Algérie jouera la coupe du Monde», lance un jeune supporter à une passante. Jamais le drapeau algérien n'a autant été aussi brandi dans les rues parisiennes que cette nuit là. Une liesse indescriptible. Fait tout aussi inédit, les jeunes supporters scandent les noms de Madjer et Belloumi faisant référence au mondial de 82 et la fameuse victoire sur l'Allemagne alors qu'ils n'étaient même pas nés. Bien avant le début de la rencontre, les supporters algériens des quartiers parisiens se préparaient à assister au match. Rien n'a été laissé au hasard. Vêtus du maillot des Verts et autres écharpes et chapeaux aux couleurs de l'équipe des Fennecs, thé, café, kelb ellouz et autres pâtisseries de chez nous, l'ambiance n'a rien à envier à celle de Bab El Oued ou Soustara. Tout est fin prêt dans le café des sports du boulevard Magenta à Barbès. Plein comme un œuf, ce café a vu converger une foule inhabituelle. Anticipant le coup, le gérant du café a installé une grande pancarte annonçant trois jours avant la transmission du match Algérie Zambie sur un écran géant. La rencontre est retransmise depuis la chaîne arabe ART qui détient les droits. De quoi attirer nos compatriotes installés à Paris qui n'ont pas d'autres choix s'ils ne veulent pas rater ce match décisif. Pourtant, ils ne comprennent pas le fait qu'ils soient privés de ce match. En effet, la rencontre n'a pas été retransmise sur les chaînes satellitaire canal Algérie ou A3 pourtant qui leur sont destinées. Une décision qui n'est d'ailleurs pas bien accueillie par notre communauté en France qui n'hésite pas à le faire savoir. «Vous êtes journaliste algérien ? J'ai un coup de gueule à faire passer, dites à nos responsables algériens qu'il n'est pas juste de nous priver de ce match. J'en ai gros sur le cœur, pourtant celui-ci vibre pour El Khadra comme mes cousins restés eu pays. On est des Algériens à part entière ou non ?», s'insurge un jeune supporter. Pourtant, cette situation n'a pas découragé nos supporters à être nombreux à soutenir leur équipe. A un jet de pierre du café des sports, d'autres supporters algériens semblent avoir trouvé la parade à la non retransmission du match par nos chaîne satellitaires. Ils ont pris d'assaut un cybercafé où ils ont trouvé le moyen de pirater le match via internet. «Vive la technologie», nous dit-on. Le cyber affiche complet lui aussi. Il est 23 heures à Paris, le match commence dans un silence religieux, au fur et à mesure que le match avance, la tension monte crescendo. A la 60e minute, Saifi pousse le ballon dans les filets après un geste aérien qui soulève simultanément la foule. Le café des sports explose de joie, les supporters quittent leur table pour danser à l'extérieur. Mines crispées et croyant la victoire acquise, nos supporters n'en sont pas moins inquiets suite aux contre-attaques menaçantes des Zambiens. «Ce match est à déconseiller aux cardiaques», ajoute un quinquagénaire accompagné de ses deux fils. Le jeune prodige de la Lazio de Rome, Megheni, rate un super «ciseau» qui effleure la barre. Les Verts passent à côté du deuxième but qui les mettrait à l'abri d'une égalisation de l'équipe zambienne. «Ils reviennent dans le match ces Zambiens, mais on a une équipe solide», tente de se rassurer un autre supporter, avant d'ajouter : «Ce sont des stars ces jeunes là, Saifi, Ziani, Bougherra sans oublier le petit nouveau de la Lazio de Rome, Megheni, on est fier de notre équipe, on ira en Afrique du Sud inch'Allah pour signer notre retour sur la scène internationale, c'est incroyable ce qui nous arrive, j'espère qu'on retrouvera l'équipe de France au mondial pour les battre. Pour peu qu'ils se qualifient», ironise-t-il. Avec un cortège de voitures drapées aux couleurs nationales, des jeunes s'arrêtent devant chaque place, quittant leurs véhicules pour s'adonner à des danses dans les rues parisiennes quand ils ne sont pas sur les toits de leurs voitures, fumigènes à la main. L'ambiance de l'après match qui bat son plein est à faire tourner les regards des Parisiens qui assistent ébahis à ces scènes de ferveur. Ils sont loin d'imaginer que ces jeunes là fêtent la très probable qualification de l'équipe de football algérienne pour le Mondial. Des Parisiens sortant des restaurants échangent des regards amusés avec les supporters. «Nous allons à la coupe du monde, oui l'Algérie jouera la coupe du Monde», lance un jeune supporter à une passante. Jamais le drapeau algérien n'a autant été aussi brandi dans les rues parisiennes que cette nuit là. Une liesse indescriptible. Fait tout aussi inédit, les jeunes supporters scandent les noms de Madjer et Belloumi faisant référence au mondial de 82 et la fameuse victoire sur l'Allemagne alors qu'ils n'étaient même pas nés. Bien avant le début de la rencontre, les supporters algériens des quartiers parisiens se préparaient à assister au match. Rien n'a été laissé au hasard. Vêtus du maillot des Verts et autres écharpes et chapeaux aux couleurs de l'équipe des Fennecs, thé, café, kelb ellouz et autres pâtisseries de chez nous, l'ambiance n'a rien à envier à celle de Bab El Oued ou Soustara. Tout est fin prêt dans le café des sports du boulevard Magenta à Barbès. Plein comme un œuf, ce café a vu converger une foule inhabituelle. Anticipant le coup, le gérant du café a installé une grande pancarte annonçant trois jours avant la transmission du match Algérie Zambie sur un écran géant. La rencontre est retransmise depuis la chaîne arabe ART qui détient les droits. De quoi attirer nos compatriotes installés à Paris qui n'ont pas d'autres choix s'ils ne veulent pas rater ce match décisif. Pourtant, ils ne comprennent pas le fait qu'ils soient privés de ce match. En effet, la rencontre n'a pas été retransmise sur les chaînes satellitaire canal Algérie ou A3 pourtant qui leur sont destinées. Une décision qui n'est d'ailleurs pas bien accueillie par notre communauté en France qui n'hésite pas à le faire savoir. «Vous êtes journaliste algérien ? J'ai un coup de gueule à faire passer, dites à nos responsables algériens qu'il n'est pas juste de nous priver de ce match. J'en ai gros sur le cœur, pourtant celui-ci vibre pour El Khadra comme mes cousins restés eu pays. On est des Algériens à part entière ou non ?», s'insurge un jeune supporter. Pourtant, cette situation n'a pas découragé nos supporters à être nombreux à soutenir leur équipe. A un jet de pierre du café des sports, d'autres supporters algériens semblent avoir trouvé la parade à la non retransmission du match par nos chaîne satellitaires. Ils ont pris d'assaut un cybercafé où ils ont trouvé le moyen de pirater le match via internet. «Vive la technologie», nous dit-on. Le cyber affiche complet lui aussi. Il est 23 heures à Paris, le match commence dans un silence religieux, au fur et à mesure que le match avance, la tension monte crescendo. A la 60e minute, Saifi pousse le ballon dans les filets après un geste aérien qui soulève simultanément la foule. Le café des sports explose de joie, les supporters quittent leur table pour danser à l'extérieur. Mines crispées et croyant la victoire acquise, nos supporters n'en sont pas moins inquiets suite aux contre-attaques menaçantes des Zambiens. «Ce match est à déconseiller aux cardiaques», ajoute un quinquagénaire accompagné de ses deux fils. Le jeune prodige de la Lazio de Rome, Megheni, rate un super «ciseau» qui effleure la barre. Les Verts passent à côté du deuxième but qui les mettrait à l'abri d'une égalisation de l'équipe zambienne. «Ils reviennent dans le match ces Zambiens, mais on a une équipe solide», tente de se rassurer un autre supporter, avant d'ajouter : «Ce sont des stars ces jeunes là, Saifi, Ziani, Bougherra sans oublier le petit nouveau de la Lazio de Rome, Megheni, on est fier de notre équipe, on ira en Afrique du Sud inch'Allah pour signer notre retour sur la scène internationale, c'est incroyable ce qui nous arrive, j'espère qu'on retrouvera l'équipe de France au mondial pour les battre. Pour peu qu'ils se qualifient», ironise-t-il.