Rabéa Nedjar, native de Tipasa, est de souche chenouie. Elle est très connue à travers le territoire algérien où elle a pris part à plusieurs manifestations à l'échelle nationale et internationale. Elle travaille pour la promotion et la préservation du patrimoine culinaire chenoui (Tipasa) depuis une trentaine d'années : la cuisine du terroir basée sur l'emploi des plantes comestibles et médicinales. Elle maîtrise bien cet art bio et elle tient à explorer toute la richesse des plantes. En ce mois de ramadhan où les plats sont variés et souvent très gras, les plats qu'elle choisit améliorent notre digestion avec l'addition d'herbes aromatiques (romarin, thym, marjolaine, origan). Avant de nous livrer quelques recettes, Rabéa nous parle un peu des traditions du mois de ramadhan dans cette localité sur la côte littorale Tipasa: le Chenoua. Rabéa Nedjar, native de Tipasa, est de souche chenouie. Elle est très connue à travers le territoire algérien où elle a pris part à plusieurs manifestations à l'échelle nationale et internationale. Elle travaille pour la promotion et la préservation du patrimoine culinaire chenoui (Tipasa) depuis une trentaine d'années : la cuisine du terroir basée sur l'emploi des plantes comestibles et médicinales. Elle maîtrise bien cet art bio et elle tient à explorer toute la richesse des plantes. En ce mois de ramadhan où les plats sont variés et souvent très gras, les plats qu'elle choisit améliorent notre digestion avec l'addition d'herbes aromatiques (romarin, thym, marjolaine, origan). Avant de nous livrer quelques recettes, Rabéa nous parle un peu des traditions du mois de ramadhan dans cette localité sur la côte littorale Tipasa: le Chenoua. «A Tipasa, dit-elle, les préparatifs de ce mois sacrée ce déroulent dans la joie. On attend avec impatience le premier jour du ramadhan, c‘est le mois le plus important où toute la famille se trouve réunie en même temps le soir. C‘est un mois de piété, de rahma et de pardon.» Comme le veut la tradition, ajoute-elle, chaque année on achète une nouvelle vaisselle pour accueillir le ramadhan. Dans le temps c‘était encore mieux, car nos mères et grands-mères s‘attelaient à l‘orée du mois de ramadhan (mois de cha‘bane) à préparer le couscous et les pâtes avec beaucoup de passion. «Nous, nous le faisons, aujourd‘hui, mais ce n‘est pas comme elles, il n‘a pas le même charme», confie-t-elle. «Dans notre région, on rompt le jeûne avec des dattes, selon la soûna. On consomme beaucoup de poissons (soupe, grillades...) Selon la tradition chenouie, après les dattes, on prend quelques (3 ou 4) sardines grillées sur la braise. Le Chenoui est rivé à cette habitude alimentaire dès la l‘heure de la rupture du jeûne et ce, même si la sardine atteint un prix très élevé. Notre localité a le privilège de disposer d‘un petit port de pêche où on reçoit du poisson frais et de très bonne qualité. Nos plats, nous les accompagnons de préférence avec du pain de semoule fait maison; c‘est un pain qui est légé, complet et digestif par rapport à la baguette de pain blanc. Nous aurions souhaité disposer de farines spéciales pour confectionner du pain complet à base de son, d‘orge et de seigle, malheureusement, ces produits ne sont pas tout le temps disponibles sur le marché.» Mme Rabéa nous raconte, dans la foulée, des soirées très sympa passées en famille devant la télé, ou bien des sorties nocturnes pour se prélasser et pour prendre de l‘air au moment où les fidèles se dirigent vers les mosquées. «A Tipasa, dit-elle, les préparatifs de ce mois sacrée ce déroulent dans la joie. On attend avec impatience le premier jour du ramadhan, c‘est le mois le plus important où toute la famille se trouve réunie en même temps le soir. C‘est un mois de piété, de rahma et de pardon.» Comme le veut la tradition, ajoute-elle, chaque année on achète une nouvelle vaisselle pour accueillir le ramadhan. Dans le temps c‘était encore mieux, car nos mères et grands-mères s‘attelaient à l‘orée du mois de ramadhan (mois de cha‘bane) à préparer le couscous et les pâtes avec beaucoup de passion. «Nous, nous le faisons, aujourd‘hui, mais ce n‘est pas comme elles, il n‘a pas le même charme», confie-t-elle. «Dans notre région, on rompt le jeûne avec des dattes, selon la soûna. On consomme beaucoup de poissons (soupe, grillades...) Selon la tradition chenouie, après les dattes, on prend quelques (3 ou 4) sardines grillées sur la braise. Le Chenoui est rivé à cette habitude alimentaire dès la l‘heure de la rupture du jeûne et ce, même si la sardine atteint un prix très élevé. Notre localité a le privilège de disposer d‘un petit port de pêche où on reçoit du poisson frais et de très bonne qualité. Nos plats, nous les accompagnons de préférence avec du pain de semoule fait maison; c‘est un pain qui est légé, complet et digestif par rapport à la baguette de pain blanc. Nous aurions souhaité disposer de farines spéciales pour confectionner du pain complet à base de son, d‘orge et de seigle, malheureusement, ces produits ne sont pas tout le temps disponibles sur le marché.» Mme Rabéa nous raconte, dans la foulée, des soirées très sympa passées en famille devant la télé, ou bien des sorties nocturnes pour se prélasser et pour prendre de l‘air au moment où les fidèles se dirigent vers les mosquées.