Le wali d'Alger, déjà en 2004, avait tenté de mettre en place le projet de la réinstauration des comités de quartier. Ce projet ambitieux : «Covilles» n'a pas reçu l'écho estompé et seule Alger-Centre, pour l'instant, semble avoir renoué avec ces structures socio-politico-culturelle. Le wali d'Alger, déjà en 2004, avait tenté de mettre en place le projet de la réinstauration des comités de quartier. Ce projet ambitieux : «Covilles» n'a pas reçu l'écho estompé et seule Alger-Centre, pour l'instant, semble avoir renoué avec ces structures socio-politico-culturelle. Les comités de quartiers, structures essentielles à l‘organisation de la vie dans la cité, la résolution des menus problèmes de la vie en communauté et surtout la prévention des fléaux gangrénant l‘environnement des Algérois, ont totalement disparu du paysage au moment même où elles sont plus que jamais indispensables. Le rôle de ces comités est, avant tout, de renforcer et de favoriser l‘implication d‘un maximum d‘habitants dans la vie sociale de la cité, et faire entendre leurs doléances d‘une seule et même voix aux autorités locales. Alger, à l‘instar des autres wilayas, ne semble pas vouloir renouer de sitôt avec ce concept. L‘indifférence et l‘égoïsme des résidants fait le reste. À l‘exception de certaines communes à Alger-Centre, les comités de quartiers font pour ainsi dire partie d‘un passé révolu, ceci en dépit du rôle qu‘ils peuvent jouer dans l‘amélioration du cadre de vie du citoyen. Reste à savoir pourquoi. A dire vrai, les assemblées des quartiers n‘ont pas bonne presse aux yeux des citoyens et des élus communaux. Il faut toutefois dire que des comités de quartier continuent à activer tous azimuts et contre vents et marées : Nous avons roncontré Hakim un jeune activant au sein d‘un comité de quartier à Alger-Centre. Agé d‘une trentaine d‘années, Hakim est membre de ce comité depuis plus de sept ans. Il se tient au courant du moindre détail de la vie dans son quartier et reste en contact permanent avec les autorités communales. Il nous affirmera que ce comité fait partie intégrante de sa vie et se situe dans échelle de valuer en deuxième position juste après sa famille. Selon Hakim le comité permet d‘exposer les problèmes de la cité de manière plus organisée et dans l‘intérêt de la collectivité. «Je ne peut pas trahir mon voisin, bien au contraire je dois coopérer avec lui pour analyser une situation qui nous concerne tous les deux», nous explique Hakim en ajoutant que «les comités de quartier représentent les partis de «gauche» dans la politique locale, d‘ailleurs c‘est le meilleur moyen pour se faire entendre tout en constituant une force pouvant influer sur les décisions des élus». Une approche partagée entièrement par les responsables locaux. Dans l‘un de ses discours, lors d‘une cérémonie organisée au siège de la commune, le P/APC par intérim d‘Alger-Centre, M. Belahouane, a insisté sur le rôle joué par les comités de quartier, il expliquera que c‘est grâce à leur l‘aide que l‘APC a pu acquérir un nombre important de locaux pour ses administrés. Rejoignant cet avis, le secrétaire général de la commune de Sidi M‘hamed, M. Oubahi, contacté par nos soins, a reconnu l‘utilité de ces organisations, il nous dira à ce propos : «Le comité de quartier est primordial pour la complémentarité entre l‘APC, le quartier et le citoyen. On arrive à régler pas mal de problèmes au niveau des cités grâce à ces comités, car ces derniers font chaque jour le point sur leur situation avec les responsables de l‘APC, avec un suivi permanent de l‘état des lieux», argumente notre interlocuteur. M. Oubahi se glorifiera du fait que sa commune se classe parmi les premières et surtout les rares dans l‘Algérois à avoir fait écho à l‘initiative (Covilles) lancée par le wali d‘Alger, M. Addou, au lendemain de son installation, en 2004, dans ses nouvelles fonctions. «Il est grand temps que l‘Etat et le citoyen restituent leur rôle aux comités des quartiers au sein de toute l‘Algérie, et non uniquement à Alger», nous dira en conclusion linfatigable Hakim. Désintérêt et laisser-aller des résidants Les citoyens doivent s‘impliquer dans la vie de leurs cités et quartiers. Le comité de quartier est le plus à même d‘aider le citoyen à cerner ses problèmes, à proposer des solutions pour l‘amélioration du cadre de vie de sa famille. Toutefois cet avantage certain qui lui est offert est dédaigné par l‘Algérois qui préfère souvent rester les bras croisés alors que son environnement de cesse de se dégrader. Les assemblées communales font tout pour sensibiliser leurs administrés à la création de comités pouvant les aider dans la gestion de leurs quartiers. Jusque-là ces campagnes ne rencontrent pas beaucoup de répondant, à titre d‘exemple, la commune de Draria ne dispose actuellement d‘aucun comité. Le SG de cette commune, Sofiane Rabach, nous affirmera que l‘APC a pourtant interpellé à plusieurs reprises les résidants de la commune à ce sujet les incitant à la création de comités de quartiers, mais aucune réaction positive n‘a encore vu le jour. Définition, rôles et utilités des Covilles Le comité de quartier est une formation socio-politico-culturelle. En prenant connaissance des différents articles de la charte des comités des quartiers à travers le monde entier, on découvre que le comité de quartier est une force de réflexion, de proposition et de collaboration sur tous les sujets concernant les habitants, qui devront d'ailleurs tous y adhérer. En outre, le comté de quartier est un acteur essentiel à l'instauration d'une démocratie locale, il est compétent pour accueillir les préoccupations des habitants, les transmettre à la municipalité, informer et consulter la population sur tout projet utile au quartier. Les comités de quartier sont consultés paar les élus communaux, notamment pour l'élaboration du budget de la commune, ils collaborent pour toutes les questions relatives à l'aménagement, les travaux, l'environnement, le cadre de vie et l'embellissement des quartiers, et enfin, ils favorisent le lien social, notamment par l'intermédiaire de l'organisation de diverses manifestations culturelles ou autres dans leur quartier. Les comités de quartiers, structures essentielles à l‘organisation de la vie dans la cité, la résolution des menus problèmes de la vie en communauté et surtout la prévention des fléaux gangrénant l‘environnement des Algérois, ont totalement disparu du paysage au moment même où elles sont plus que jamais indispensables. Le rôle de ces comités est, avant tout, de renforcer et de favoriser l‘implication d‘un maximum d‘habitants dans la vie sociale de la cité, et faire entendre leurs doléances d‘une seule et même voix aux autorités locales. Alger, à l‘instar des autres wilayas, ne semble pas vouloir renouer de sitôt avec ce concept. L‘indifférence et l‘égoïsme des résidants fait le reste. À l‘exception de certaines communes à Alger-Centre, les comités de quartiers font pour ainsi dire partie d‘un passé révolu, ceci en dépit du rôle qu‘ils peuvent jouer dans l‘amélioration du cadre de vie du citoyen. Reste à savoir pourquoi. A dire vrai, les assemblées des quartiers n‘ont pas bonne presse aux yeux des citoyens et des élus communaux. Il faut toutefois dire que des comités de quartier continuent à activer tous azimuts et contre vents et marées : Nous avons roncontré Hakim un jeune activant au sein d‘un comité de quartier à Alger-Centre. Agé d‘une trentaine d‘années, Hakim est membre de ce comité depuis plus de sept ans. Il se tient au courant du moindre détail de la vie dans son quartier et reste en contact permanent avec les autorités communales. Il nous affirmera que ce comité fait partie intégrante de sa vie et se situe dans échelle de valuer en deuxième position juste après sa famille. Selon Hakim le comité permet d‘exposer les problèmes de la cité de manière plus organisée et dans l‘intérêt de la collectivité. «Je ne peut pas trahir mon voisin, bien au contraire je dois coopérer avec lui pour analyser une situation qui nous concerne tous les deux», nous explique Hakim en ajoutant que «les comités de quartier représentent les partis de «gauche» dans la politique locale, d‘ailleurs c‘est le meilleur moyen pour se faire entendre tout en constituant une force pouvant influer sur les décisions des élus». Une approche partagée entièrement par les responsables locaux. Dans l‘un de ses discours, lors d‘une cérémonie organisée au siège de la commune, le P/APC par intérim d‘Alger-Centre, M. Belahouane, a insisté sur le rôle joué par les comités de quartier, il expliquera que c‘est grâce à leur l‘aide que l‘APC a pu acquérir un nombre important de locaux pour ses administrés. Rejoignant cet avis, le secrétaire général de la commune de Sidi M‘hamed, M. Oubahi, contacté par nos soins, a reconnu l‘utilité de ces organisations, il nous dira à ce propos : «Le comité de quartier est primordial pour la complémentarité entre l‘APC, le quartier et le citoyen. On arrive à régler pas mal de problèmes au niveau des cités grâce à ces comités, car ces derniers font chaque jour le point sur leur situation avec les responsables de l‘APC, avec un suivi permanent de l‘état des lieux», argumente notre interlocuteur. M. Oubahi se glorifiera du fait que sa commune se classe parmi les premières et surtout les rares dans l‘Algérois à avoir fait écho à l‘initiative (Covilles) lancée par le wali d‘Alger, M. Addou, au lendemain de son installation, en 2004, dans ses nouvelles fonctions. «Il est grand temps que l‘Etat et le citoyen restituent leur rôle aux comités des quartiers au sein de toute l‘Algérie, et non uniquement à Alger», nous dira en conclusion linfatigable Hakim. Désintérêt et laisser-aller des résidants Les citoyens doivent s‘impliquer dans la vie de leurs cités et quartiers. Le comité de quartier est le plus à même d‘aider le citoyen à cerner ses problèmes, à proposer des solutions pour l‘amélioration du cadre de vie de sa famille. Toutefois cet avantage certain qui lui est offert est dédaigné par l‘Algérois qui préfère souvent rester les bras croisés alors que son environnement de cesse de se dégrader. Les assemblées communales font tout pour sensibiliser leurs administrés à la création de comités pouvant les aider dans la gestion de leurs quartiers. Jusque-là ces campagnes ne rencontrent pas beaucoup de répondant, à titre d‘exemple, la commune de Draria ne dispose actuellement d‘aucun comité. Le SG de cette commune, Sofiane Rabach, nous affirmera que l‘APC a pourtant interpellé à plusieurs reprises les résidants de la commune à ce sujet les incitant à la création de comités de quartiers, mais aucune réaction positive n‘a encore vu le jour. Définition, rôles et utilités des Covilles Le comité de quartier est une formation socio-politico-culturelle. En prenant connaissance des différents articles de la charte des comités des quartiers à travers le monde entier, on découvre que le comité de quartier est une force de réflexion, de proposition et de collaboration sur tous les sujets concernant les habitants, qui devront d'ailleurs tous y adhérer. En outre, le comté de quartier est un acteur essentiel à l'instauration d'une démocratie locale, il est compétent pour accueillir les préoccupations des habitants, les transmettre à la municipalité, informer et consulter la population sur tout projet utile au quartier. Les comités de quartier sont consultés paar les élus communaux, notamment pour l'élaboration du budget de la commune, ils collaborent pour toutes les questions relatives à l'aménagement, les travaux, l'environnement, le cadre de vie et l'embellissement des quartiers, et enfin, ils favorisent le lien social, notamment par l'intermédiaire de l'organisation de diverses manifestations culturelles ou autres dans leur quartier.