Le Conseil national des lycées d'Alger, (Cla) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, (Cnapest) et la Coordination nationale des adjoints de l'éducation appellent les enseignants de l'ensemble du territoire national à observer une grève générale, le 5 octobre prochain, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enseignant. Mais également un arrêt de travail à l'occasion de la tenue de la tripartite, en octobre prochain. «Il est vrai que nous avons choisi une date symbolique, pour l'enseignant, pour annoncer la grève. Le Cla organisera par ailleurs une réunion extraordinaire interne juste après l'Aïd pour décider de la durée d'un éventuel arrêt de travail que nous voulons pour marquer notre désapprobation du silence des pouvoirs publics quant à nos revendications légitimes», a confié au Midi Libre le représentant du Cla, Achour Idir. Ce dernier insiste pour dire que l'Etat devrait, dans l'urgence, prendre en considération la promulgation du texte du régime indemnitaire, le statut particulier et celui de la retraite après 25 ans de service. M. Achour a tenu à attirer, encore une fois, l'attention des parents sur le fait que les élèves ont eu d'énormes lacunes durant le cursus 2008-2009 en raison de l'instabilité. Le taux de réussite au baccalauréat a été d'ailleurs, selon lui, «catastrophique» : 36%. Notre interlocuteur a mis en exergue le fait que le Cla soit très motivé quant à la solidarité des enseignants pour l'organisation de nouveaux mouvements de protestation, du fait que l'appel au boycott de la rentrée scolaire a été réussi à 50% puisque 60 des 120 lycées du pays ont répondu favorablement. Déterminé à poursuivre la grève, le coordinateur du Cnapest, Larbi Nouar, quant à lui, a indiqué que les enseignants sont appelés à tenir des assemblées générales pour suggérer au Conseil national, qui se réunira le 9 octobre prochain, des actions de protestation à même de faire aboutir leurs revendications. Il s'agit, évidemment des dossiers du régime indemnitaire, des œuvres sociales et de la médecine du travail. «L'écroulement du pouvoir d'achat et ses retombées sur l'enseignant nous incite à agir plus radicalement, cette fois-ci. Nous restons par ailleurs étonnés du fait que les décisions contenues dans le P-V de réunion, tenue avec le ministre et prises en notre faveur, n'ont pas été concrétisées à ce jour», a-t-il dit. Les adjoints de l'éducation qui observent une grève depuis dimanche dernier et ce jusqu'au 20 septembre prochain, estiment que ces arrêts de travail demeurent l'ultime recours pour faire pression sur les pouvoirs publics. Ils précisent, à cet effet, qu'ils visent dans leurs prochaines actions à organiser plusieurs journées de grève. Le Conseil national des lycées d'Alger, (Cla) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, (Cnapest) et la Coordination nationale des adjoints de l'éducation appellent les enseignants de l'ensemble du territoire national à observer une grève générale, le 5 octobre prochain, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enseignant. Mais également un arrêt de travail à l'occasion de la tenue de la tripartite, en octobre prochain. «Il est vrai que nous avons choisi une date symbolique, pour l'enseignant, pour annoncer la grève. Le Cla organisera par ailleurs une réunion extraordinaire interne juste après l'Aïd pour décider de la durée d'un éventuel arrêt de travail que nous voulons pour marquer notre désapprobation du silence des pouvoirs publics quant à nos revendications légitimes», a confié au Midi Libre le représentant du Cla, Achour Idir. Ce dernier insiste pour dire que l'Etat devrait, dans l'urgence, prendre en considération la promulgation du texte du régime indemnitaire, le statut particulier et celui de la retraite après 25 ans de service. M. Achour a tenu à attirer, encore une fois, l'attention des parents sur le fait que les élèves ont eu d'énormes lacunes durant le cursus 2008-2009 en raison de l'instabilité. Le taux de réussite au baccalauréat a été d'ailleurs, selon lui, «catastrophique» : 36%. Notre interlocuteur a mis en exergue le fait que le Cla soit très motivé quant à la solidarité des enseignants pour l'organisation de nouveaux mouvements de protestation, du fait que l'appel au boycott de la rentrée scolaire a été réussi à 50% puisque 60 des 120 lycées du pays ont répondu favorablement. Déterminé à poursuivre la grève, le coordinateur du Cnapest, Larbi Nouar, quant à lui, a indiqué que les enseignants sont appelés à tenir des assemblées générales pour suggérer au Conseil national, qui se réunira le 9 octobre prochain, des actions de protestation à même de faire aboutir leurs revendications. Il s'agit, évidemment des dossiers du régime indemnitaire, des œuvres sociales et de la médecine du travail. «L'écroulement du pouvoir d'achat et ses retombées sur l'enseignant nous incite à agir plus radicalement, cette fois-ci. Nous restons par ailleurs étonnés du fait que les décisions contenues dans le P-V de réunion, tenue avec le ministre et prises en notre faveur, n'ont pas été concrétisées à ce jour», a-t-il dit. Les adjoints de l'éducation qui observent une grève depuis dimanche dernier et ce jusqu'au 20 septembre prochain, estiment que ces arrêts de travail demeurent l'ultime recours pour faire pression sur les pouvoirs publics. Ils précisent, à cet effet, qu'ils visent dans leurs prochaines actions à organiser plusieurs journées de grève.