Les étudiants de l'université M'Hamed-Bouguerra de Boumerdès se sont rassemblés devant l'administration pour exprimer leur opposition à la décision de suppression de la mixité dans les campus universitaires, émanant de la direction des œuvres universitaires. Selon les étudiants rencontrés sur les lieux, cette décision concerne les deux campus du chef-lieu de wilaya, à savoir la cité universitaire Ziani Lounès qui jouxte la faculté des sciences et la cité dite ex-INH. «Cette décision est prise unilatéralement, c'est pour cela que nous sommes contre son application», fulmine un étudiant de la faculté des sciences. En effet, les étudiants, pour faire entendre leurs voix, ont signé une pétition dans laquelle ils réitèrent leur opposition tout en précisant que le malaise de l'université algérienne ne réside pas dans de telles décisions. Samedi dernier, des escarmouches ont éclaté à l'entrée de la cité universitaire Ziani-Lounès entre les étudiants et les agents de sécurité, lorsque quelques étudiants essayaient d'ouvrir la porte à leurs camarades. L'on déplore des blessures dans les rangs des étudiants. Ces derniers avaient organisé, avant la fin de l'année écoulée, des rencontres et des rassemblements au cœur même de la cité Ziani-Lounès pour exprimer leur mécontentement et leur opposition à cette décision, mais ces tentatives sont demeurées vaines devant «la sourde oreille des responsables de la Dou» indique-t-on. Les étudiants de l'université M'Hamed-Bouguerra de Boumerdès se sont rassemblés devant l'administration pour exprimer leur opposition à la décision de suppression de la mixité dans les campus universitaires, émanant de la direction des œuvres universitaires. Selon les étudiants rencontrés sur les lieux, cette décision concerne les deux campus du chef-lieu de wilaya, à savoir la cité universitaire Ziani Lounès qui jouxte la faculté des sciences et la cité dite ex-INH. «Cette décision est prise unilatéralement, c'est pour cela que nous sommes contre son application», fulmine un étudiant de la faculté des sciences. En effet, les étudiants, pour faire entendre leurs voix, ont signé une pétition dans laquelle ils réitèrent leur opposition tout en précisant que le malaise de l'université algérienne ne réside pas dans de telles décisions. Samedi dernier, des escarmouches ont éclaté à l'entrée de la cité universitaire Ziani-Lounès entre les étudiants et les agents de sécurité, lorsque quelques étudiants essayaient d'ouvrir la porte à leurs camarades. L'on déplore des blessures dans les rangs des étudiants. Ces derniers avaient organisé, avant la fin de l'année écoulée, des rencontres et des rassemblements au cœur même de la cité Ziani-Lounès pour exprimer leur mécontentement et leur opposition à cette décision, mais ces tentatives sont demeurées vaines devant «la sourde oreille des responsables de la Dou» indique-t-on.