Le calme semble s'installer d'une manière graduelle à l'université de Boumerdès, après une quinzaine de jours de contestation contre la mesure prise «unilatéralement» par la DOUB de supprimer la mixité au niveau des cités universitaires Ziani Lounès (ex-INIM) et INH. Mais la situation reste toutefois tendue, car des regroupements d'étudiants se tiennent régulièrement ça et là pour discuter de l'évolution de la situation. Devant le portail de la faculté des sciences, un étudiant contestataire nous dira que «le mouvement se poursuivra notamment après les affrontements de dimanche dernier avec les agents de sécurité de la cité U de l'INIM». Il est à rappeler que ces affrontements ont causé des blessures à une quarantaine d'étudiants qui essayaient de pénétrer dans l'enceinte de la cité ex-INIM. Pour contrer la manœuvre des étudiants contestataires, l'administration de la résidence universitaire a fait appel à un renfort d'agents de sécurité. Le même climat prévaut au niveau de la résidence ex-INH. Laquelle a connu un blocage total ces derniers jours par les étudiants qui ont fermé les blocs de restauration et d'hébergement. «Nous n'allons pas nous taire. Au contraire, beaucoup d'étudiants sont contre cette décision et ils sont nombreux à exiger son annulation», nous déclare un étudiant. Et un autre d'ajouter : «Nous sommes contre la politisation de l'université algérienne, nous sommes avec l'épanouissement et le développement de la science». Tahar Ounas Le calme semble s'installer d'une manière graduelle à l'université de Boumerdès, après une quinzaine de jours de contestation contre la mesure prise «unilatéralement» par la DOUB de supprimer la mixité au niveau des cités universitaires Ziani Lounès (ex-INIM) et INH. Mais la situation reste toutefois tendue, car des regroupements d'étudiants se tiennent régulièrement ça et là pour discuter de l'évolution de la situation. Devant le portail de la faculté des sciences, un étudiant contestataire nous dira que «le mouvement se poursuivra notamment après les affrontements de dimanche dernier avec les agents de sécurité de la cité U de l'INIM». Il est à rappeler que ces affrontements ont causé des blessures à une quarantaine d'étudiants qui essayaient de pénétrer dans l'enceinte de la cité ex-INIM. Pour contrer la manœuvre des étudiants contestataires, l'administration de la résidence universitaire a fait appel à un renfort d'agents de sécurité. Le même climat prévaut au niveau de la résidence ex-INH. Laquelle a connu un blocage total ces derniers jours par les étudiants qui ont fermé les blocs de restauration et d'hébergement. «Nous n'allons pas nous taire. Au contraire, beaucoup d'étudiants sont contre cette décision et ils sont nombreux à exiger son annulation», nous déclare un étudiant. Et un autre d'ajouter : «Nous sommes contre la politisation de l'université algérienne, nous sommes avec l'épanouissement et le développement de la science». Tahar Ounas