En vue de faire fléchir la décision algérienne, le gouvernement français use de tous les moyens et frappe à toutes les portes pour se faire entendre : Union européenne et même l'Union pour la Méditerranée (UPM). M. Novelli fait savoir que la France va rassembler les pays européens en vue de parler d'une seule et même voix. En vue de faire fléchir la décision algérienne, le gouvernement français use de tous les moyens et frappe à toutes les portes pour se faire entendre : Union européenne et même l'Union pour la Méditerranée (UPM). M. Novelli fait savoir que la France va rassembler les pays européens en vue de parler d'une seule et même voix. La pression sur le gouvernement algérien s'accentue à l'aune de l'inquiétude française à propos des conséquences de la loi de finances complémentaire sur l'économie française. Ainsi, côté français l'on est passé des simples doléances aux sévères critiques frisant même les lignes rouges de la souveraineté. Après les élus de Marseille, la secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur, Anne-Marie Idrac et le Medef (patronat français), cette fois, c'est au tour du secrétaire d'Etat chargé du commerce, Hervé Novelli de monter au créneau en usant d'un ton plus direct, il n'a pas hésité à déclarer mercredi dernier que les autorités algériennes faisaient «fausse route» car, selon lui, les conséquences de la LFC sont aussi catastrophiques pour les économies françaises et européennes que sur l'économie algérienne. En réponse à une question d'un député des Bouches du Rhône (région de Marseille) à l'Assemblée nationale, M. Novelli a déclaré que « le gouvernement algérien a adopté plusieurs mesures restrictives à l'importation mais aussi d'autres mesures relatives aux sorties de devises, ce qui est très pénalisant pour les entreprises françaises installées en Algérie», a indiqué M. Novelli. Mettant en garde les autorités algériennes sur le retour du boomerang. Il prévient dans ce sillage que «les conséquences sont autant négatives pour l'économie algérienne», a-t-il soutenu tout en se défendant de dicter la stratégie à un pays souverain. Mais, c'est sur ce point là justement où le bat blesse. L'inquiétude des Français justifie-t-elle de critiquer un choix économique souverain ? La France et l'Union européenne n'ont-elles pas adopté par le passé des lois économiques très pénalisantes pour les pays de la Rive sud sans que ceux-là trouvent à redire ? Profitant de la tribune de l'Assemblée nationale, M. Novelli s'est dit inquiet et partager les préoccupations des représentants de la région de Marseille, dont le port est d'autant touché par ce problème qu'il est le poumon économique de la France. Ainsi, les chiffres parlent d'eux-mêmes, le port de Marseille a enregistré une perte de 45% de parts de marché du fait des nouvelles lois encadrant les importations. Pour rappel, une délégation du Medef se déplacera à Alger le 22 novembre prochain alors que les élus de Marseille, soutenus par Anne-Marie Idrac, ont demandé audience au Président Bouteflika en vue de plaider leur cause. Aucune date n'a été arrêtée pour le moment. Mais, entre temps, côté français l'on a décidé d'exercer vraisemblablement une pression sur le gouvernement algérien eEn vue de le faire fléchir, le gouvernement français use de tous les moyens et frappe à toutes les portes pour se faire entendre : Union européenne et même l'Union pour la Méditerranée (UPM). M. Novelli fait savoir que la France va rassembler les pays européens en vue de parler d'une seule et même voix. Dans ce cadre, le secrétaire d'Etat français chargé du commerce rappelle aux autorités algériennes les conséquences de la LFC 2009 sur les entreprises françaises mais aussi européennes installées en Algérie. "Au-delà de la France, nos amis espagnols et italiens sont également concernés par la loi de finances complémentaire, et de ce fait nous allons agir ensemble pour convaincre nos amis algériens qu'ils font fausse route». Il indique dans ce sillage que «le 9 décembre prochain aura lieu, à l'initiative française, une réunion des ministres du Commerce des pays de l'UPM qui traitera ce problème», fait savoir le ministre français chargé du commerce. La pression sur le gouvernement algérien s'accentue à l'aune de l'inquiétude française à propos des conséquences de la loi de finances complémentaire sur l'économie française. Ainsi, côté français l'on est passé des simples doléances aux sévères critiques frisant même les lignes rouges de la souveraineté. Après les élus de Marseille, la secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur, Anne-Marie Idrac et le Medef (patronat français), cette fois, c'est au tour du secrétaire d'Etat chargé du commerce, Hervé Novelli de monter au créneau en usant d'un ton plus direct, il n'a pas hésité à déclarer mercredi dernier que les autorités algériennes faisaient «fausse route» car, selon lui, les conséquences de la LFC sont aussi catastrophiques pour les économies françaises et européennes que sur l'économie algérienne. En réponse à une question d'un député des Bouches du Rhône (région de Marseille) à l'Assemblée nationale, M. Novelli a déclaré que « le gouvernement algérien a adopté plusieurs mesures restrictives à l'importation mais aussi d'autres mesures relatives aux sorties de devises, ce qui est très pénalisant pour les entreprises françaises installées en Algérie», a indiqué M. Novelli. Mettant en garde les autorités algériennes sur le retour du boomerang. Il prévient dans ce sillage que «les conséquences sont autant négatives pour l'économie algérienne», a-t-il soutenu tout en se défendant de dicter la stratégie à un pays souverain. Mais, c'est sur ce point là justement où le bat blesse. L'inquiétude des Français justifie-t-elle de critiquer un choix économique souverain ? La France et l'Union européenne n'ont-elles pas adopté par le passé des lois économiques très pénalisantes pour les pays de la Rive sud sans que ceux-là trouvent à redire ? Profitant de la tribune de l'Assemblée nationale, M. Novelli s'est dit inquiet et partager les préoccupations des représentants de la région de Marseille, dont le port est d'autant touché par ce problème qu'il est le poumon économique de la France. Ainsi, les chiffres parlent d'eux-mêmes, le port de Marseille a enregistré une perte de 45% de parts de marché du fait des nouvelles lois encadrant les importations. Pour rappel, une délégation du Medef se déplacera à Alger le 22 novembre prochain alors que les élus de Marseille, soutenus par Anne-Marie Idrac, ont demandé audience au Président Bouteflika en vue de plaider leur cause. Aucune date n'a été arrêtée pour le moment. Mais, entre temps, côté français l'on a décidé d'exercer vraisemblablement une pression sur le gouvernement algérien eEn vue de le faire fléchir, le gouvernement français use de tous les moyens et frappe à toutes les portes pour se faire entendre : Union européenne et même l'Union pour la Méditerranée (UPM). M. Novelli fait savoir que la France va rassembler les pays européens en vue de parler d'une seule et même voix. Dans ce cadre, le secrétaire d'Etat français chargé du commerce rappelle aux autorités algériennes les conséquences de la LFC 2009 sur les entreprises françaises mais aussi européennes installées en Algérie. "Au-delà de la France, nos amis espagnols et italiens sont également concernés par la loi de finances complémentaire, et de ce fait nous allons agir ensemble pour convaincre nos amis algériens qu'ils font fausse route». Il indique dans ce sillage que «le 9 décembre prochain aura lieu, à l'initiative française, une réunion des ministres du Commerce des pays de l'UPM qui traitera ce problème», fait savoir le ministre français chargé du commerce.