La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a eu la dent dure contre Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements. Samedi, en procédant à l'ouverture des travaux de la réunion de la coordination nationale de l'Organisation des jeunes pour la révolution (OJR), la patronne du PT s'est insurgée contre ce qu'elle a qualifié "de manœuvres" du premier responsable du secteur de l'Industrie. Les causes : l'article 62 de la loi de Finances complémentaire 2009 qui stipule que l'actionnariat national (et résident) majoritaire pour les investissements étrangers et actionnariat national à hauteur de 30% pour les activités d'importation et de revente en l'état. L'objet de l'ire de louisa Hanoune, le terme "résident" pour l'actionnariat à 30% que veut contourner Abdelhamid Temmar au profit des étrangers. Selon elle, ce ministre "n'a pas changé de vision" et procède toujours à des fermetures d'entreprises; et à Louisa Hanoune de clamer que "celui qui n'est pas d'accord avec la nouvelle orientation économique, démissionne". Et il n'en faut pas plus pour la dame de fer du PT pour "relever des contradictions" au sommet concernant l'application des dispositions de la LFC 2009. Cependant elle se réjouit de ce que le gouvernement "n'a pas reculé", malgré dit-elle "les fortes pressions" venant de divers horizons, expliquant son approbation de ce texte de loi par le fait qu'elle a préféré "le fond à la forme". Se disant convaincue que "la continuité avec la Révolution algérienne n'a pas été rompue", Louisa Hanoune tente de persuader les membres de l'OJR qu'à travers les LFC 2009 et la LF 2010 "l'enjeu, c'est votre avenir" estimant qu' "aujourd'hui les conditions ont changé par rapport à la période de mai à juillet où la situation était floue et où se posaient beaucoup de questionnement" et promettant aussi " de proposer des amendements pour la LF 2010 pour le développpement humain". Revenant sur les années de braise où de nombreuses lois qu'elle a qualifié d" anti-nationales" ont été adoptées par le Parlement suite aux pressions de l'UE, du FMI et de la Banque mondiale, et à la création de l'OJR, un socle sur lequel, selon elle, "repose le PT", elle affirme caresser l'espoir "de renouer avec notre prestigieux passé" et exprime son septicisme quant "à la commission ad hoc" annoncée par le président de la République de lutter efficacement contre la corruption. "Est-ce la solution", s'est-elle interrogée, attribuant l'origine de ce phénomène au règne du parti unique où des fortunes colossales se sont amassées à l'ombre de ce parti. Proposant une autre piste, elle estime plus simple de poser la question aux fortunes mal acquises "d'où tiens-tu cela". Pessismiste, elle pense que l'objectif a atteindre est loin en l'absence "d'une véritable démocratie, d'une Assemblée constituante qui exerce un contrôle sur l'action du gouvernement et s'interroge sur ceux qui ont intérêt à détruire le pays à travers la production de faux rapports, citant les problèmes vécus par les secteur de l"Education, de l'Université, de la Santé et les problèmes sociaux. Elle souligne que "le PT n'a pas cessé de tirer la sonnette d'alarme" et plaide pour "un débat" auquel participeraient les hautes autorités, le gouvernement et des syndicats non partisans pour défendre les ouvriers et les étudiants et trouver des solutions, prônant le retour "à la souveraineté du peuple" le meilleur hommage qu'on puisse rendre aux martyrs de la Révolution en ce 55e anniversaire du déclenchement de la lutte armée, a-telle souligné, et "le rajeunissement des Institutions". Et Louisa Hanoune d'enchainer sur les jeunes de l'équipe nationale de football critiquant les attaques de la presse qui ont "politisé" la rencontre entre les deux équipes. Selon elle, cette manière de faire des médias egyptiens répond au souci de masquer "la situation difficile" que vit le peuple égyptien, tandis que pour nous, avec la victoire de l'EN, il s'agit de "renouer avec l'espoir". Cette dernière phrase soulève des applaudissements nourris des participants aux travaux de l'OJR du PT. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a eu la dent dure contre Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements. Samedi, en procédant à l'ouverture des travaux de la réunion de la coordination nationale de l'Organisation des jeunes pour la révolution (OJR), la patronne du PT s'est insurgée contre ce qu'elle a qualifié "de manœuvres" du premier responsable du secteur de l'Industrie. Les causes : l'article 62 de la loi de Finances complémentaire 2009 qui stipule que l'actionnariat national (et résident) majoritaire pour les investissements étrangers et actionnariat national à hauteur de 30% pour les activités d'importation et de revente en l'état. L'objet de l'ire de louisa Hanoune, le terme "résident" pour l'actionnariat à 30% que veut contourner Abdelhamid Temmar au profit des étrangers. Selon elle, ce ministre "n'a pas changé de vision" et procède toujours à des fermetures d'entreprises; et à Louisa Hanoune de clamer que "celui qui n'est pas d'accord avec la nouvelle orientation économique, démissionne". Et il n'en faut pas plus pour la dame de fer du PT pour "relever des contradictions" au sommet concernant l'application des dispositions de la LFC 2009. Cependant elle se réjouit de ce que le gouvernement "n'a pas reculé", malgré dit-elle "les fortes pressions" venant de divers horizons, expliquant son approbation de ce texte de loi par le fait qu'elle a préféré "le fond à la forme". Se disant convaincue que "la continuité avec la Révolution algérienne n'a pas été rompue", Louisa Hanoune tente de persuader les membres de l'OJR qu'à travers les LFC 2009 et la LF 2010 "l'enjeu, c'est votre avenir" estimant qu' "aujourd'hui les conditions ont changé par rapport à la période de mai à juillet où la situation était floue et où se posaient beaucoup de questionnement" et promettant aussi " de proposer des amendements pour la LF 2010 pour le développpement humain". Revenant sur les années de braise où de nombreuses lois qu'elle a qualifié d" anti-nationales" ont été adoptées par le Parlement suite aux pressions de l'UE, du FMI et de la Banque mondiale, et à la création de l'OJR, un socle sur lequel, selon elle, "repose le PT", elle affirme caresser l'espoir "de renouer avec notre prestigieux passé" et exprime son septicisme quant "à la commission ad hoc" annoncée par le président de la République de lutter efficacement contre la corruption. "Est-ce la solution", s'est-elle interrogée, attribuant l'origine de ce phénomène au règne du parti unique où des fortunes colossales se sont amassées à l'ombre de ce parti. Proposant une autre piste, elle estime plus simple de poser la question aux fortunes mal acquises "d'où tiens-tu cela". Pessismiste, elle pense que l'objectif a atteindre est loin en l'absence "d'une véritable démocratie, d'une Assemblée constituante qui exerce un contrôle sur l'action du gouvernement et s'interroge sur ceux qui ont intérêt à détruire le pays à travers la production de faux rapports, citant les problèmes vécus par les secteur de l"Education, de l'Université, de la Santé et les problèmes sociaux. Elle souligne que "le PT n'a pas cessé de tirer la sonnette d'alarme" et plaide pour "un débat" auquel participeraient les hautes autorités, le gouvernement et des syndicats non partisans pour défendre les ouvriers et les étudiants et trouver des solutions, prônant le retour "à la souveraineté du peuple" le meilleur hommage qu'on puisse rendre aux martyrs de la Révolution en ce 55e anniversaire du déclenchement de la lutte armée, a-telle souligné, et "le rajeunissement des Institutions". Et Louisa Hanoune d'enchainer sur les jeunes de l'équipe nationale de football critiquant les attaques de la presse qui ont "politisé" la rencontre entre les deux équipes. Selon elle, cette manière de faire des médias egyptiens répond au souci de masquer "la situation difficile" que vit le peuple égyptien, tandis que pour nous, avec la victoire de l'EN, il s'agit de "renouer avec l'espoir". Cette dernière phrase soulève des applaudissements nourris des participants aux travaux de l'OJR du PT.