Le secteur hors hydrocarbures hisse la croissance économique du pays. Selon le rapport du Fonds monétaire international (FMI), il devrait enregistrer une croissance de 9% durant l'exercice 2009. Joël Toujas-Benaté, chef de division au département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du FMI a souligné, hier, lors de son passage à l'émission « Invité de la rédaction » de la Chaîne III, que l'Algérie devrait enregistrer une croissance économique hors hydrocarbures de 9% en 2009. Selon les chiffres avancés, la croissance globale du pays se situera, quant à elle, à 2% et ce, en raison d'une mauvaise performance du secteur des hydrocarbures. "La croissance hors hydrocarbures devrait atteindre plus de 9%, grâce à des récoltes céréalières exceptionnelles et une bonne performance des secteurs tirés par le programme d'investissements publics (PIP)", a indiqué Joël Toujas-Bernaté à l'issue d'une mission de deux semaines du FMI en Algérie. Le plan de relance économique et les dernières décisions prises par le gouvernement ont permis à l'Algérie de se prémunir des retombées négatives de la crise mondiale. « Malgré la crise économique mondiale, l'Algérie a continué d'enregistrer de bonnes performances ces dernières années » a indiqué le représentant du FMI. Et d'ajouter plus loin: « l'Algérie a traversé la crise économique mondiale sans encombre et devrait enregistrer une croissance globale de 4 à 5% en 2010". Néanmoins, il notera que le taux de chômage reste élevé. « Le taux de chômage a baissé de 25% en 2003 à 11% en 2008 mais il reste élevé, surtout chez les jeunes diplômés» a-t-il relevé. Il avoisine les 25% chez les jeunes. Pour cela, Joël Toujas-Bernaté a recommandé la diversification de l'économie et le soutien du secteur privé. « En Algérie, le secteur public reste dominant. Les entreprises privées sont de petites ou moyennes tailles qui ne peuvent consentir de gros investissements. C'est pour cela qu'il faut les soutenir car elles pourront réduire le taux de chômage » a-t-il expliqué en substance. Cela en relevant que les autorités ont pris des mesures pour améliorer l'intermédiation bancaire afin de mieux canaliser la très forte épargne nationale vers le développement des investissements hors hydrocarbures, notamment du secteur privé, et cet effort devrait se poursuivre. S'agissant de l'instauration du crédit documentaire (credoc) comme moyen de paiement des opérations d'importation des produits en l'état de vente stipulé dans l'article 69 de la loi de finances complémentaire 2009, le représentant du FMI se contentera d'indiquer que les autorités visent à plus de transparence dans les transactions. Le secteur hors hydrocarbures hisse la croissance économique du pays. Selon le rapport du Fonds monétaire international (FMI), il devrait enregistrer une croissance de 9% durant l'exercice 2009. Joël Toujas-Benaté, chef de division au département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du FMI a souligné, hier, lors de son passage à l'émission « Invité de la rédaction » de la Chaîne III, que l'Algérie devrait enregistrer une croissance économique hors hydrocarbures de 9% en 2009. Selon les chiffres avancés, la croissance globale du pays se situera, quant à elle, à 2% et ce, en raison d'une mauvaise performance du secteur des hydrocarbures. "La croissance hors hydrocarbures devrait atteindre plus de 9%, grâce à des récoltes céréalières exceptionnelles et une bonne performance des secteurs tirés par le programme d'investissements publics (PIP)", a indiqué Joël Toujas-Bernaté à l'issue d'une mission de deux semaines du FMI en Algérie. Le plan de relance économique et les dernières décisions prises par le gouvernement ont permis à l'Algérie de se prémunir des retombées négatives de la crise mondiale. « Malgré la crise économique mondiale, l'Algérie a continué d'enregistrer de bonnes performances ces dernières années » a indiqué le représentant du FMI. Et d'ajouter plus loin: « l'Algérie a traversé la crise économique mondiale sans encombre et devrait enregistrer une croissance globale de 4 à 5% en 2010". Néanmoins, il notera que le taux de chômage reste élevé. « Le taux de chômage a baissé de 25% en 2003 à 11% en 2008 mais il reste élevé, surtout chez les jeunes diplômés» a-t-il relevé. Il avoisine les 25% chez les jeunes. Pour cela, Joël Toujas-Bernaté a recommandé la diversification de l'économie et le soutien du secteur privé. « En Algérie, le secteur public reste dominant. Les entreprises privées sont de petites ou moyennes tailles qui ne peuvent consentir de gros investissements. C'est pour cela qu'il faut les soutenir car elles pourront réduire le taux de chômage » a-t-il expliqué en substance. Cela en relevant que les autorités ont pris des mesures pour améliorer l'intermédiation bancaire afin de mieux canaliser la très forte épargne nationale vers le développement des investissements hors hydrocarbures, notamment du secteur privé, et cet effort devrait se poursuivre. S'agissant de l'instauration du crédit documentaire (credoc) comme moyen de paiement des opérations d'importation des produits en l'état de vente stipulé dans l'article 69 de la loi de finances complémentaire 2009, le représentant du FMI se contentera d'indiquer que les autorités visent à plus de transparence dans les transactions.