L'Algérie aura bientôt son fichier national de la publicité et de la communication. C'est la mission dont est chargé un atelier mis en place en coordination entre le département de la communication et le ministère du Commerce. L'Algérie aura bientôt son fichier national de la publicité et de la communication. C'est la mission dont est chargé un atelier mis en place en coordination entre le département de la communication et le ministère du Commerce. Répondant, avant-hier, aux questions des membres du Conseil de la nation lors d'une session plénière, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi a déclaré : «nous ambitionnons de mettre en place des textes à même de régir le secteur de la publicité en Algérie et à placer les entreprises activant dans ce domaine sur les rails du professionnalisme ». M.Adelkader Bensalah qui a présidé cette session se rapportant aux dispositions de la loi organique sur la publicité a fait savoir que cet atelier intersectoriel «sera ouvert pour mettre en place un fichier national des agences activant dans le domaine de la communication et de la publicité». M.Mihoubi estime que ce fichier va permettre d'éclaircir les critères professionnels et juridiques des établissements et agences de publicité et de communication. Il explique que le secteur de la publicité en Algérie est à l'heure actuelle régi via des textes réglementaires en attendant la promulgation d'une loi adaptée aux nouveaux changements et développements en la matière. Il s'agit «de l'adaptation de ces textes qui devraient répondre aux besoins du secteur et à même d'apporter des solutions aux questions liées à l'évolution de la société algérienne», a expliqué le ministre. S'agissant de la répartition et du monopole du produit publicitaire, M.Mihoub, a précisé que le secteur public n'a pas le monopole dans ce cadre. Il rappelle à titre d'exemple, tel qu'écrit par l'APS qui a rapporté l'information, que sur les 80 quotidiens existant «74 vivent de la publicité ». Il a également fait savoir que le chiffre d'affaires de la presse et de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) est estimé à 5,183 milliards DA. Sur cette somme, la presse privée décroche la plus grande part avec 3,982 milliards alors que le secteur public s'est suffi de 1,200 milliard DA. Le chiffre d'affaires de l'ANEP est estimé, quant à lui, selon la même source à 4,329 milliards DA dont 159 millions pour la presse publique contre 4,170 milliards pour le secteur privé. Toujours en matière de chiffre d'affaires, M.Mihoubi, a fait savoir que le secteur concernant l'ANEP, au cours de l'année écoulée, a atteint 6,530 milliards DA dont 1,746 milliards pour le secteur public et 4,783 milliards pour le secteur privé. Le chiffre d'affaires global hors ANEP avait atteint lors de la même année 221 millions DA profitant aux entreprises publiques alors que les revenus publicitaires du secteur privé avaient atteint 4,933 milliards DA. Ajoutant que la part du marché national publicitaire est estimée à 11,682 milliards DA dont 56% sont détenus par l'ANEP, M. Mihoubi affirme que ces chiffres sont la preuve même de «l'ouverture et la libération» du marché publicitaire en Algérie. Répondant, avant-hier, aux questions des membres du Conseil de la nation lors d'une session plénière, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi a déclaré : «nous ambitionnons de mettre en place des textes à même de régir le secteur de la publicité en Algérie et à placer les entreprises activant dans ce domaine sur les rails du professionnalisme ». M.Adelkader Bensalah qui a présidé cette session se rapportant aux dispositions de la loi organique sur la publicité a fait savoir que cet atelier intersectoriel «sera ouvert pour mettre en place un fichier national des agences activant dans le domaine de la communication et de la publicité». M.Mihoubi estime que ce fichier va permettre d'éclaircir les critères professionnels et juridiques des établissements et agences de publicité et de communication. Il explique que le secteur de la publicité en Algérie est à l'heure actuelle régi via des textes réglementaires en attendant la promulgation d'une loi adaptée aux nouveaux changements et développements en la matière. Il s'agit «de l'adaptation de ces textes qui devraient répondre aux besoins du secteur et à même d'apporter des solutions aux questions liées à l'évolution de la société algérienne», a expliqué le ministre. S'agissant de la répartition et du monopole du produit publicitaire, M.Mihoub, a précisé que le secteur public n'a pas le monopole dans ce cadre. Il rappelle à titre d'exemple, tel qu'écrit par l'APS qui a rapporté l'information, que sur les 80 quotidiens existant «74 vivent de la publicité ». Il a également fait savoir que le chiffre d'affaires de la presse et de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) est estimé à 5,183 milliards DA. Sur cette somme, la presse privée décroche la plus grande part avec 3,982 milliards alors que le secteur public s'est suffi de 1,200 milliard DA. Le chiffre d'affaires de l'ANEP est estimé, quant à lui, selon la même source à 4,329 milliards DA dont 159 millions pour la presse publique contre 4,170 milliards pour le secteur privé. Toujours en matière de chiffre d'affaires, M.Mihoubi, a fait savoir que le secteur concernant l'ANEP, au cours de l'année écoulée, a atteint 6,530 milliards DA dont 1,746 milliards pour le secteur public et 4,783 milliards pour le secteur privé. Le chiffre d'affaires global hors ANEP avait atteint lors de la même année 221 millions DA profitant aux entreprises publiques alors que les revenus publicitaires du secteur privé avaient atteint 4,933 milliards DA. Ajoutant que la part du marché national publicitaire est estimée à 11,682 milliards DA dont 56% sont détenus par l'ANEP, M. Mihoubi affirme que ces chiffres sont la preuve même de «l'ouverture et la libération» du marché publicitaire en Algérie.