L'attitude sceptique, de certains syndicats de l'éducation, face aux récents engagements du ministre de l'Education nationale Boubekeur Benbouzid, a abouti au prolongement de la grève pour la quatrième semaine consécutive, notamment dans l'enseignement secondaire. L'attitude sceptique, de certains syndicats de l'éducation, face aux récents engagements du ministre de l'Education nationale Boubekeur Benbouzid, a abouti au prolongement de la grève pour la quatrième semaine consécutive, notamment dans l'enseignement secondaire. C'est le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) qui a gelé, hier, son mouvement de grève pour ainsi rejoindre la position prise par l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef) au lendemain de sa rencontre avec le ministre de l'Education nationale. Joint hier par téléphone, le coordinateur national du Snapest, Méziane Mériane, a déclaré que ce gel de la grève n'est pour le syndicat qu'il représente qu'un «ultimatum» pour la tutelle afin d'appliquer les points entendus. «Nous allons attendre jusqu'au 31 mars et là on décidera de la position à prendre en rapport avec ce qui aura été effectivement réalisé sur le terrain», a affirmé notre interlocuteur. Un communiqué rapporté par l'APS et signé par le Snapest indique que la décision de geler le mouvement de grève résulte de sa volonté de «favoriser un dialogue sérieux». Le document précise «la nécessité pour la tutelle et les pouvoirs publics de respecter ces décisions et d'honorer leurs engagements précédents convenus dans le procès-verbal de réunion des deux parties fixant la fin des travaux des commissions mixtes au 31décembre 2009 au plus tard» M.Mériane a également affirmé l'engagement des enseignants à recourir aux cours de rattrapage pour rattraper le retard enregistré dans le programme, surtout que «cela reste possible dans la situation actuelle». Le Conseil des lycées d'Alger, quant à lui, explique que la poursuite de la grève est un choix incontournable face à une situation qu'il juge statique. «Après étude des procès-verbaux signés par le ministre, nous n'y avons trouvé rien de concret qui pourrait nous rassurer. C'est pourquoi nous maintenons la grève». Il juge, d'ailleurs, que le taux de suivi pour cette quatrième semaine de grève dépasse les 75% au secondaire. «Il y a un net recul de suivi au primaire et au moyen, mais je crois que nos collègues vont vite se ressaisir et reconnaître que le ministre n'a apporté aucune solution», dira le porte-parole du Cla, Idir Achour. A noter que de l'avis de sa formation, l'Etat est censé être le premier à réfléchir à l'intérêt de l'élève en assurant l'ensemble des commodités de vie à ses enseignants. A l'heure de la mise sous presse de cette information le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest) tenait son conseil national à l'issue duquel il décidera de la suite à donner à la grève. Le chargé de communications de ce syndicat, M.Boudiba, a fait savoir dans une déclaration au Midi Libre que «le débat reste passionné, mais aucune tendance ne prime pour l'instant». C'est le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) qui a gelé, hier, son mouvement de grève pour ainsi rejoindre la position prise par l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef) au lendemain de sa rencontre avec le ministre de l'Education nationale. Joint hier par téléphone, le coordinateur national du Snapest, Méziane Mériane, a déclaré que ce gel de la grève n'est pour le syndicat qu'il représente qu'un «ultimatum» pour la tutelle afin d'appliquer les points entendus. «Nous allons attendre jusqu'au 31 mars et là on décidera de la position à prendre en rapport avec ce qui aura été effectivement réalisé sur le terrain», a affirmé notre interlocuteur. Un communiqué rapporté par l'APS et signé par le Snapest indique que la décision de geler le mouvement de grève résulte de sa volonté de «favoriser un dialogue sérieux». Le document précise «la nécessité pour la tutelle et les pouvoirs publics de respecter ces décisions et d'honorer leurs engagements précédents convenus dans le procès-verbal de réunion des deux parties fixant la fin des travaux des commissions mixtes au 31décembre 2009 au plus tard» M.Mériane a également affirmé l'engagement des enseignants à recourir aux cours de rattrapage pour rattraper le retard enregistré dans le programme, surtout que «cela reste possible dans la situation actuelle». Le Conseil des lycées d'Alger, quant à lui, explique que la poursuite de la grève est un choix incontournable face à une situation qu'il juge statique. «Après étude des procès-verbaux signés par le ministre, nous n'y avons trouvé rien de concret qui pourrait nous rassurer. C'est pourquoi nous maintenons la grève». Il juge, d'ailleurs, que le taux de suivi pour cette quatrième semaine de grève dépasse les 75% au secondaire. «Il y a un net recul de suivi au primaire et au moyen, mais je crois que nos collègues vont vite se ressaisir et reconnaître que le ministre n'a apporté aucune solution», dira le porte-parole du Cla, Idir Achour. A noter que de l'avis de sa formation, l'Etat est censé être le premier à réfléchir à l'intérêt de l'élève en assurant l'ensemble des commodités de vie à ses enseignants. A l'heure de la mise sous presse de cette information le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest) tenait son conseil national à l'issue duquel il décidera de la suite à donner à la grève. Le chargé de communications de ce syndicat, M.Boudiba, a fait savoir dans une déclaration au Midi Libre que «le débat reste passionné, mais aucune tendance ne prime pour l'instant».