La deuxième conférence de révision du Traité d'Ottawa interdisant les mines antipersonnel se tient depuis hier dimanche à Carthagène en Colombie. Depuis l'entrée en vigueur du traité, en mars 1999, les mines, qui ont encore tué plus de 5.000 personnes à travers le monde en 2008, ont été bannies dans 156 Etats parties à la convention. Toutefois, trois grandes puissances, les Etats-Unis, la Chine et la Russie, n'ont toujours pas accepté d'y adhérer et le gouvernement américain a refusé de s'engager sur ce dossier, à moins d'une semaine de l'ouverture de la Conférence de Carthagène sous le thème "Pour un monde libre de mines antipersonnel". Selon l'ICBL, réseau d'ONG luttant contre les mines antipersonnel et lauréat du prix Nobel de la paix en 1997, les progrès ont toutefois été notables depuis l'entrée en vigueur du traité. La deuxième conférence de révision du Traité d'Ottawa interdisant les mines antipersonnel se tient depuis hier dimanche à Carthagène en Colombie. Depuis l'entrée en vigueur du traité, en mars 1999, les mines, qui ont encore tué plus de 5.000 personnes à travers le monde en 2008, ont été bannies dans 156 Etats parties à la convention. Toutefois, trois grandes puissances, les Etats-Unis, la Chine et la Russie, n'ont toujours pas accepté d'y adhérer et le gouvernement américain a refusé de s'engager sur ce dossier, à moins d'une semaine de l'ouverture de la Conférence de Carthagène sous le thème "Pour un monde libre de mines antipersonnel". Selon l'ICBL, réseau d'ONG luttant contre les mines antipersonnel et lauréat du prix Nobel de la paix en 1997, les progrès ont toutefois été notables depuis l'entrée en vigueur du traité.