Aujourd'hui, s'ouvre, à la résidence d'Etat El-Mithak, la 13e session de la tripartite entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat. Durant deux journées, ces trois partenaires devront discuter de près de 13 points touchant le paysage socioéconomique du pays. Attendue depuis près d'une année, c'est aujourd'hui que s'ouvre la 13e session de la tripartite sur fond de crise économique. Présidée par le Premier ministre, cette édition regroupera, comme à l'accoutumée, outre les ministres des secteurs concernés (Travail, Finances, MIPI...), l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (SEVE), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), l'Union des entrepreneurs publics (UNEP) et une délégation des Sociétés de gestion des participations de l'Etat. Les partenaires économiques se disent confiants quant au résultat de cette édition. A ce titre, Abdelwaheb Ziani, vice-président par intérim de la Cipa (Confédération des industriels et producteurs algériens) et président de la Fédération agro-alimentaire, a, de prime abord, noté que cette édition sera «spéciale» et «différentes des précédentes». Il a estimé, lors de son passage à l'émission Invité de la rédaction de la Chaîne III, que même si l'ordre du jour n'est pas encore précisé pas moins de treize points essentiels seront au menu de cette rencontre. Il s'est exprimé notamment sur trois sujets importants. En plus de la question de l'augmentation du seuil du Salaire national minimum garanti (SNMG) inévitable, il a évoqué la question des allocations familiales. «L'Etat veut se débarrasser des allocations familiales. Le patronat est obligé de les prendre», a-t-il affirmé. Pour lui, le patronat ne devrait pas être le seul à verser ces allocations, du moins dans un premier temps. «Il ne faudrait pas d'un seul coup imposer le paiement à 100% des allocations familiales, mais commener dans un premier temps par 50/50» a-t-il suggéré. L'invité de la rédaction a, par ailleurs, proposé d'augmenter la préférence accordée aux entreprises algériennes lors de l'octroi des marchés publics. «Il y a une volonté des travailleurs de démonter leur savoir-faire. Nous avons évolué», a-t-il expliqué. Et de demander que cet avantage soit de 20% par rapport aux entreprises étrangères. «C'est vrai que les entreprises étrangères se sont installées. Mais, elles sous-traitent avec les entreprises locales, donc pourquoi ne pas accorder ce privilège», a soutenu M. Ziani. L'autre sujet qui devrait être abordé est l'assainissement des entreprises locales. «Les entreprises algériennes ont souffert de la décennie noire, et elles continuent de souffrir, il faudrait les aider pour leur permettre de continuer à vivre», a relevé M. Ziani. Ce dernier estime que les entreprises privées devraient être soutenues au même titre des entreprises publiques qui bénéficient, entre autres, de l'effacement de leurs dettes. Aussi, il a suggéré une plus grande participation du patronat dans le Fonds d'investissement. Aujourd'hui, s'ouvre, à la résidence d'Etat El-Mithak, la 13e session de la tripartite entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat. Durant deux journées, ces trois partenaires devront discuter de près de 13 points touchant le paysage socioéconomique du pays. Attendue depuis près d'une année, c'est aujourd'hui que s'ouvre la 13e session de la tripartite sur fond de crise économique. Présidée par le Premier ministre, cette édition regroupera, comme à l'accoutumée, outre les ministres des secteurs concernés (Travail, Finances, MIPI...), l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (SEVE), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), l'Union des entrepreneurs publics (UNEP) et une délégation des Sociétés de gestion des participations de l'Etat. Les partenaires économiques se disent confiants quant au résultat de cette édition. A ce titre, Abdelwaheb Ziani, vice-président par intérim de la Cipa (Confédération des industriels et producteurs algériens) et président de la Fédération agro-alimentaire, a, de prime abord, noté que cette édition sera «spéciale» et «différentes des précédentes». Il a estimé, lors de son passage à l'émission Invité de la rédaction de la Chaîne III, que même si l'ordre du jour n'est pas encore précisé pas moins de treize points essentiels seront au menu de cette rencontre. Il s'est exprimé notamment sur trois sujets importants. En plus de la question de l'augmentation du seuil du Salaire national minimum garanti (SNMG) inévitable, il a évoqué la question des allocations familiales. «L'Etat veut se débarrasser des allocations familiales. Le patronat est obligé de les prendre», a-t-il affirmé. Pour lui, le patronat ne devrait pas être le seul à verser ces allocations, du moins dans un premier temps. «Il ne faudrait pas d'un seul coup imposer le paiement à 100% des allocations familiales, mais commener dans un premier temps par 50/50» a-t-il suggéré. L'invité de la rédaction a, par ailleurs, proposé d'augmenter la préférence accordée aux entreprises algériennes lors de l'octroi des marchés publics. «Il y a une volonté des travailleurs de démonter leur savoir-faire. Nous avons évolué», a-t-il expliqué. Et de demander que cet avantage soit de 20% par rapport aux entreprises étrangères. «C'est vrai que les entreprises étrangères se sont installées. Mais, elles sous-traitent avec les entreprises locales, donc pourquoi ne pas accorder ce privilège», a soutenu M. Ziani. L'autre sujet qui devrait être abordé est l'assainissement des entreprises locales. «Les entreprises algériennes ont souffert de la décennie noire, et elles continuent de souffrir, il faudrait les aider pour leur permettre de continuer à vivre», a relevé M. Ziani. Ce dernier estime que les entreprises privées devraient être soutenues au même titre des entreprises publiques qui bénéficient, entre autres, de l'effacement de leurs dettes. Aussi, il a suggéré une plus grande participation du patronat dans le Fonds d'investissement.