Pour Mme Hanoune, le système LMD «est un désastre et ne vise que la dévalorisation des diplômes», rappelant qu'une première tentative d'introduire ce système dans l'enseignement supérieur s'est traduite par un échec. Pour Mme Hanoune, le système LMD «est un désastre et ne vise que la dévalorisation des diplômes», rappelant qu'une première tentative d'introduire ce système dans l'enseignement supérieur s'est traduite par un échec. Après la loi sur les hydrocarbures, votée une première fois par un Parlement «enthousiaste», amendée six mois plus tard, grâce à une dure bataille de certaines personnalités très au fait des questions énergétiques, et, il faut le reconnaître, de l'offensive du Parti des Travailleurs contre cette loi, Louisa Hanoune veut rééditer le coup. Cette fois-ci, la cible est le système LMD entré en vigueur dans le secteur de l'enseignement supérieur en 2005. «C'est un système anglo-saxon imposé par l'Union européenne dans le cadre des programmes MEDA I et II», s'est-elle insurgée au cours d'un point de presse à l'issue de la Conférence de l'Organisation des Jeunes pour la Révolution du PT qui a clôturé, hier, ses travaux à Zéralda (Alger). Et pour qui connaît l'aversion de Louisa Hanoune pour tout ce qui est imposé par les UE, BM et FMI, il n'est pas sorcier de deviner tout le mal qu'elle pense de ce système. Ce système anglo-saxon est fondé sur des normes internationales et à cours depuis longtemps dans les universités nord-américaines (USA, Canada) et britanniques. Il a été progressivement adopté dans la majorité des pays d'Europe, du Maghreb tels que la Tunisie, le Maroc et autres pays du monde arabe. A une question relative au président de la République qui a souligné lors de la réunion d'évaluation du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «la nécessité d'approfondir les réformes pour permettre à l'université algérienne de relever des défis qu'imposent l'avènement de la société de l'information et l'économie du savoir et de la connaissance», la secrétaire générale du PT estime que «le chef de l'Etat a été induit en erreur par des faux rapports». Pour elle, le système LMD «est un désastre et ne vise que la dévalorisation des diplômes», rappelant qu'une première tentative d'introduire ce système dans l'enseignement supérieur s'est traduite par un échec. En ce qui concerne le pluralisme syndical, elle affirme ne pas être contre; cependant, elle estime que ce pluralisme a été autorisé pour «casser l'unité des travailleurs afin de faire passer certaines lois, notamment, celle des privatisations», regrettant la dispersion de ces forces qui brise «l'unité de combat des travailleurs». Au sujet de la tripartite entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat public et privé, la première responsable du PT exprime une certaine réserve sur les résultats qui ont découlé, particulièrement, sur le relèvement du SNMG de 25% qui, selon elle, n'aura aucun impact si l'art 87 bis contenu dans la législation du travail n'est pas abrogé. «Certains travailleurs ne vont bénéficier que de quelques dinars, alors que d'autres en perdront beaucoup», a-t-elle expliqué, assurant par ailleurs que le PT «luttera de toutes ses forces» pour mettre en échec le projet de Tayeb Louh d'instaurer, à travers un texte réglementaire, «la flexibilité du travail». Après la loi sur les hydrocarbures, votée une première fois par un Parlement «enthousiaste», amendée six mois plus tard, grâce à une dure bataille de certaines personnalités très au fait des questions énergétiques, et, il faut le reconnaître, de l'offensive du Parti des Travailleurs contre cette loi, Louisa Hanoune veut rééditer le coup. Cette fois-ci, la cible est le système LMD entré en vigueur dans le secteur de l'enseignement supérieur en 2005. «C'est un système anglo-saxon imposé par l'Union européenne dans le cadre des programmes MEDA I et II», s'est-elle insurgée au cours d'un point de presse à l'issue de la Conférence de l'Organisation des Jeunes pour la Révolution du PT qui a clôturé, hier, ses travaux à Zéralda (Alger). Et pour qui connaît l'aversion de Louisa Hanoune pour tout ce qui est imposé par les UE, BM et FMI, il n'est pas sorcier de deviner tout le mal qu'elle pense de ce système. Ce système anglo-saxon est fondé sur des normes internationales et à cours depuis longtemps dans les universités nord-américaines (USA, Canada) et britanniques. Il a été progressivement adopté dans la majorité des pays d'Europe, du Maghreb tels que la Tunisie, le Maroc et autres pays du monde arabe. A une question relative au président de la République qui a souligné lors de la réunion d'évaluation du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «la nécessité d'approfondir les réformes pour permettre à l'université algérienne de relever des défis qu'imposent l'avènement de la société de l'information et l'économie du savoir et de la connaissance», la secrétaire générale du PT estime que «le chef de l'Etat a été induit en erreur par des faux rapports». Pour elle, le système LMD «est un désastre et ne vise que la dévalorisation des diplômes», rappelant qu'une première tentative d'introduire ce système dans l'enseignement supérieur s'est traduite par un échec. En ce qui concerne le pluralisme syndical, elle affirme ne pas être contre; cependant, elle estime que ce pluralisme a été autorisé pour «casser l'unité des travailleurs afin de faire passer certaines lois, notamment, celle des privatisations», regrettant la dispersion de ces forces qui brise «l'unité de combat des travailleurs». Au sujet de la tripartite entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat public et privé, la première responsable du PT exprime une certaine réserve sur les résultats qui ont découlé, particulièrement, sur le relèvement du SNMG de 25% qui, selon elle, n'aura aucun impact si l'art 87 bis contenu dans la législation du travail n'est pas abrogé. «Certains travailleurs ne vont bénéficier que de quelques dinars, alors que d'autres en perdront beaucoup», a-t-elle expliqué, assurant par ailleurs que le PT «luttera de toutes ses forces» pour mettre en échec le projet de Tayeb Louh d'instaurer, à travers un texte réglementaire, «la flexibilité du travail».