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Algérie-Egypte : Quand l'allégresse algérienne tarit le nil
Focus 2009
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2009

Ce qui ne devait être qu'un match de football, s'est transformé, par la volonté de ceux qui ont nourri la haine envers tout ce qui représente l'Algérie, à leur tête les animateurs télés et le président de la Fédération égyptienne de football, relayés dans leur sale besogne par les fils du président Moubarak, en une crise diplomatique sans précédent. A l'origine, l'attaque dont a fait l'objet l'équipe nationale en Egypte, un pays qui prônait pourtant l'unité des pays arabes, a transposé le débat du stade aux plus hautes autorités. A la grande surprise de tous les observateurs, l'Egypte a déployé tous ses moyens, médiatiques et politiques, susceptibles de permettre à son onze d'aller au mondial. Mais ce n'est pas tant l'objectif recherché, car au pays des pharaons même, on découvre que le match du 14 novembre dernier n'est, en fait, que le chemin qui mènera Moubarak junior au trône. Le lynchage médiatique a pris des proportions telles que les hommes politiques, artistes et autres anciennes gloires du football égyptien rivalisaient d'attaques qui frisaient le ridicule. Mais plus grave encore, un des symboles de l'Algérie, le drapeau en l'occurrence, n'a pas échappé à la furie des avocats qui l'ont brulé au Caire alors que les officiels égyptiens se sont murés dans un silence assourdissant. Un geste condamné en Algérie et par les politiques et par les citoyens qui ont eu la plus belle réponse, être présents au Soudan aux cotés des Fennecs. La grande mobilisation à travers tout le pays à donné des ailles aux protégés de Saâdane qui se sont surpassés à Oumdourmane. Une victoire qui a compliqué davantage la situation du gouvernement égyptien qui, une fois encore, a innové dans la surenchère politicienne en rappelant son ambassadeur en Algérie. Une décision qui envenime davantage les relations entre Alger et le Caire, même si du côté algérien on préfère ne pas appliquer le principe de «réciprocité»… du moins pour le moment.
Ce qui ne devait être qu'un match de football, s'est transformé, par la volonté de ceux qui ont nourri la haine envers tout ce qui représente l'Algérie, à leur tête les animateurs télés et le président de la Fédération égyptienne de football, relayés dans leur sale besogne par les fils du président Moubarak, en une crise diplomatique sans précédent. A l'origine, l'attaque dont a fait l'objet l'équipe nationale en Egypte, un pays qui prônait pourtant l'unité des pays arabes, a transposé le débat du stade aux plus hautes autorités. A la grande surprise de tous les observateurs, l'Egypte a déployé tous ses moyens, médiatiques et politiques, susceptibles de permettre à son onze d'aller au mondial. Mais ce n'est pas tant l'objectif recherché, car au pays des pharaons même, on découvre que le match du 14 novembre dernier n'est, en fait, que le chemin qui mènera Moubarak junior au trône. Le lynchage médiatique a pris des proportions telles que les hommes politiques, artistes et autres anciennes gloires du football égyptien rivalisaient d'attaques qui frisaient le ridicule. Mais plus grave encore, un des symboles de l'Algérie, le drapeau en l'occurrence, n'a pas échappé à la furie des avocats qui l'ont brulé au Caire alors que les officiels égyptiens se sont murés dans un silence assourdissant. Un geste condamné en Algérie et par les politiques et par les citoyens qui ont eu la plus belle réponse, être présents au Soudan aux cotés des Fennecs. La grande mobilisation à travers tout le pays à donné des ailles aux protégés de Saâdane qui se sont surpassés à Oumdourmane. Une victoire qui a compliqué davantage la situation du gouvernement égyptien qui, une fois encore, a innové dans la surenchère politicienne en rappelant son ambassadeur en Algérie. Une décision qui envenime davantage les relations entre Alger et le Caire, même si du côté algérien on préfère ne pas appliquer le principe de «réciprocité»… du moins pour le moment.
Qualification des Verts en Coupe du monde
Une odyssée inoubliable !
PAR YOUNES DJAMA
Que dire de l‘année qui s‘achève si ce n‘est que la qualification de l‘EN aux phases finales de la coupe d‘Afrique des Nations et en Coupe du monde a totalement éclipsé les autres évènements qui auront marqué une année dont on se souviendra pendant longtemps. Le bonheur et l‘allégresse que nous ont procurés les Karim Ziani, Antar Yahia et compagnie nous marqueront à jamais. Jamais de mémoire d‘habitant de ce pays, l‘Algérie n‘a connu autant de ferveur populaire et d‘engouement pour l‘emblème national. Hormis, peut-être, le jour de l‘Indépendance. Cette belle odyssée à laquelle nous ont conviés les camarades du courageux Madjid Bouguerra et de l‘artiste Mourad Meghni, nous a finalement permis de nous débarrasser de cette image caricaturale que nous avions de nous-mêmes et nous a enfin fait réconcilier avec notre identité. Celle-là même que nous avons méprisée au point d‘en avoir honte. Rien que pour ça, nous disons merci à Rabah Saâdane et à ses poulains. Merci de nous avoir fait réapproprier notre mémoire. Grâce à vous, le mot «défaitisme» est à jamais, du moins pour très longtemps, banni de notre lexique. Pourtant, au tout début de l‘aventure, personne ne donnait cher à payer à cette équipe. Pour Rabah Saâdane qui venait d‘hériter des Ecuries d‘Augias, le pari était difficile mais il en valait la chandelle. Tout comme aujourd‘hui alors que le Cheikh national fait preuve de beaucoup e pragmatisme quant à ses ambitions pour la CAN en Angola préférant gérer la situation match par match, les objectifs que s‘étaient tracés le sélectionneur national sous les conseils avisés du patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, étaient, disons-le, très mesurés, à savoir se qualifier à la CAN que l‘Algérie a désertée pendant deux éditions. Tout au long de l‘aventure, les masses populaires de tout le pays étaient accrochées aux souliers de onze guerriers, vibrant au moindre de leurs succès ou faux pas. A chacune des sorties des poulains de Saâdane, femmes, enfants, vieux et moins jeunes battent le pavé dans une ambiance unique. On passerait volontiers les scènes inoubliables qui « agrémentent » chacun des succès des Verts. De Tébessa à Tlemcen, d‘Adrar à Alger, et même Outre-mer, ils étaient des milliers à sortir dans la rue fêter les victoires des Verts les unes après les autres et, notamment, la qualification en Coupe du monde. Ultime sacre. Tous les Algériens y croyaient de toutes leurs forces. Même dans les moments les plus difficiles où le doute pouvait logiquement l‘emporter sur l‘optimisme, ils étaient là aux côtés des joueurs surtout après la lâche agression dont ils ont fait l‘objet à leur arrivée au Caire. Le séjour allait tout simplement tourner au cauchemar et pour les joueurs et pour les supporters. La communion populaire qui a accompagné le parcours « féérique » de l‘EN de football demeurera mémorable ; et on se souviendra très longtemps des images mettant en vedette des Algériens, tous âges confondus, drapés des couleurs nationales sillonnant les rues et criant à l‘unisson : «One, two, three viva l‘Algérie !», devenu entre-temps un hymne à la communion !
Détérioration des relations algéro-égyptiennes
Un match de football, une crise diplomatique
Par Sadek Belhocine
Les rapports historiques très forts et excellents qui liaient les deux pays «frères», ont été balayés par un match de football, en deux épisodes, qualificatif pour la phase finale de la Coupe du Monde qui aura lieu en juin 2010 en terre africaine. Le premier, qui s‘est déroulé à Blida a vu l‘équipe nationale algérienne l‘emporter sur un score de 3 à 1, sans le moindre incident. Le match retour au Caire a pris une autre tournure après l‘agression des joueurs du onze national, deux jours avant le déroulement de la rencontre. L‘ambiance était électrique au Caire. Les officiels se sont faits forts de rappeler leurs homologues égyptiens à garantir la sécurité et de l‘équipe nationale et des supporteurs algériens. Et, il est heureux que l‘équipe nationale ait perdu ce jour là. Dans le cas contraire, ça aurait été le drame, de l‘avis de nombreuses personnalités nationales et des fans qui ont assisté au match de tous les dangers. De gros dérapages ont eu lieu après la rencontre dont il est superflu d‘en faire état, car connus de tout le monde. A égalité parfaite, les deux équipes avaient rendez-vous à Khartoum pour un match d‘appui. Les fennecs ont pris le meilleur sur les Pharaons grâce à Antar Yahia. Après le match du 18 novembre dernier, la tension est montée d‘un cran, sur le plan diplomatique, entre les deux pays. Mais la surenchère verbale n‘a pas eu lieu ou du moins du côté des officiels algériens. De l‘autre côté, c‘est l‘hystérie. Au Caire, une levée de boucliers a été décrétée par les hautes instances dès la fin de la rencontre d‘appui, C‘est d‘abord Gamal Moubarak, le fils du président Hosni Moubarak, présent à Omdurman, qui a ouvert les hostilités en traitant carrément les Algériens de «terroristes». Face aux propos outranciers des fils du président égyptien Hosni Moubarak et à la campagne médiatique haineuse qu‘ils ont lancée contre l‘Algérie, en ignorant toute l‘ampleur politique, voire diplomatique que de telles déclarations pourraient couver. A Alger, c‘est le no comment. Les appels au boycott de personnalités, artistiques pour leur plupart, s‘enchaînent, mais une certaine réserve était de mise, dès lors qu‘aucune voix officielle ne s‘est prononcée jusque-là. «L‘Egypte n‘acceptera jamais que l‘un de ses citoyens se fasse humilier en terre étrangère», avertissait le président égyptien Hosni Moubarek, lors de l‘ouverture de la session parlementaire de l‘Assemblée nationale égyptienne. Il n‘est pas besoin d‘être grand sorcier pour deviner tout le sens de cette phrase aux sous-entendus purement politiques. C‘est toujours le calme plat dans les milieux officiels algériens, ce dont l‘opinion publique algérienne, outrée par les attaques égyptiennes touchant les symboles de la Nation, refuse d‘admettre. La réponse, vient du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, quelques jours plus tard. Une réponse empreinte de sagesse et saluée à juste titre par le peuple algérien. Ahmed Ouyahia a affirmé que « ni les insultes ni les attaques ne diminuent la grandeur du peuple et de l‘Etat», soulignant que l‘Algérie tenait à privilégier «l‘essentiel à l‘accessoire ». Il semble que cette retenue du gouvernement algérien est mal appréciée par celui du Caire qui renchérit,en annoncant que «l‘Egypte ne renverra son ambassadeur à Alger (rappelé au Caire le 19 novembre) qu‘après des excuses officielles et le dédommagement des dégâts subis par les entreprises et le peuple égyptiens». Une exigence non sérieuse et farfelue qui fera dire au président du Sénat, Abdelkader Bensalah, «un jour viendra où ceux-ci, (responsables égyptiens) mesureront la gravité de leur erreur et combien leur acharnement contre l‘Algérie leur sera préjudiciable». Il semble aussi que les tentatives de «réconciliation» entre les deux pays, entreprises par le guide El Gueddafi, appelé par Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue Arabe, à intervenir et mettre fin à la crise entre les deux pays qui a suivi la qualification de l‘Algérie au Mondial 2010, n‘a pas eu d‘échos à Alger. Entre temps, l‘ambassadeur d‘Egypte à Alger n‘est pas revenu à son poste. Pour sa part, Abdelkader Hadjar, ambassadeur d‘Algérie au Caire qui a vécu bien d‘évènements douloureux dans la capitale égyptienne est à Alger pour, du moins officiellement, des vacances. Autant dire qu‘actuellement, les canaux diplomatiques sont rompus entre les deux pays. Sans doute pour laisser le temps au temps de faire son œuvre et apaiser la situation.
Cela s‘est passé le 1er avril
Dénouement de l‘affaire «Belloumi»
Par Amel Benhocine
Au delà du chamboulement qui a suivi la qualification de l‘équipe nationale au mondial d‘Afrique du Sud, les relations algéro-égyptiennes, souvent tendues, ont été marquées cette année 2009 par un événement heureux, même s‘il contenait peut-être des desseins inavoués pour le côté égyptien, à savoir, le dénouement de l‘affaire Belloumi. Après 20 ans de tensions, la légende algérienne des années 80, Lakhdar Belloumi, a étét indemnisée d‘une faute qu‘il n‘a jamais commise.
L‘affaire «Belloumi» remonte à novembre 1989. Lors d‘un match capital, l‘Egypte bat l‘Algérie au Caire par un but à zéro et se qualifie pour la coupe du monde de 1990 en Italie, privant les coéquipiers de Belloumi de disputer une troisième compétition mondiale consécutive. Fidèles à leurs habitudes, la qualification n‘a pas empêché les Egyptiens d‘aller provoquer l‘équipe algérienne dans son propre hôtel d‘hébergement. Bon nombre de supporters cairotes provocateurs, dont un médecin, se sont attaqués aux joueurs de l‘EN. Lors de l‘incident, ce médecin, dénommé Ahmed Abdelmouneim Ahmed Abdelhadi, a reçu des débris de verre en plein visage et a perdu l‘usage d‘un œil. Le blessé a ensuite déposé plainte contre Lakhdar Belloumi, l‘accusant d‘en être l‘auteur sans aucune preuve concrète. Le verdict était sévère envers le joueur algérien : prison ferme et lourde amende à titre de dédommagement. Peu de temps après, la justice égyptienne émis, via Interpol, un mandat d‘arrêt international. Depuis, Belloumi est consigné en Algérie sans échos favorables à ses nombreux appels de détresse, criant son innocence. Ce mandat d‘arrêt l‘a privé, durant une vingtaine d‘années, de bon nombre de cérémonies footballistiques internationales et autre invitations d‘honneur. En 2008, cette affaire refait surface suite à l‘initiative de nos confrères du Buteur et d‘El Heddaf. Lors de la cérémonie de remise du Ballon d‘Or, Belloumi et l‘ambassadeur d‘Egypte à Alger brandissent les drapeaux algérien et égyptien «noués» en signe de fraternité. «Je suis innocent» clama la star algérienne. Pour sa part, l‘actuel président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, fait le forcing pour régler cette affaire profitant de son statut de membre exécutif au sein de la CAF. Plus loin encore, l‘ex-président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, proposa une somme de 500.000 dollars de dédommagement à la victime égyptienne pour qu‘elle retire sa plainte. Mais rien à faire, le médecin égyptien persiste en réclamant 1 million de dollars. Par contre, le destin avait son mot à dire dans cette histoire. Des incidents «honteux» ont marqué un match de Coupe de l‘UNAF, fin de l‘année 2008, opposant le JSM Béjaia et Al Masry. Deux frères égyptiens (entraineurs d‘Al Masry), Ibrahim et Hossam Hassan, ont scandalisé l‘opinion égyptienne par leur provocation et actes dégradants, diffusés sur le direct. Du coup, les choses se sont soudainement accélérées pour Belloumi. Lors d‘une rencontre de réconciliation, tenue le 31 mars 2009 au Caire, la victime égyptienne s‘est désistée des poursuites prononcées à l‘encontre du joueur algérien, afin de protéger la réputation des Egyptiens souvent sombrée et entachées. 20 ans après, la légende du football algérien, Lakhdar Belloumi, retrouve sa liberté et son innocence, en cette année 2009. Il s‘est offert comme premier voyage une visite aux Lieux Saints de l‘Islam.
ILS ONT DIT :
Abdelaziz Belkhadem : Ministre d'Etat et représentant personnel du Président
«Félicitation pour toute l'Algérie pour cette admirable consécration. Félicitation aux joueurs pour ce triomphe et cette joie qu'ils offrent au peuple algérien. En arrachant la qualification au Soudan pour la coupe du monde 2010, le onze algérien a démontré, par son professionnalisme, qu'il était le plus fort et le plus fair-play».
Azzeddine Mihoubi : Secrétaire d'Etat chargé de la Communication :
«Bravo aux joueurs pour ce bonheur. L'Algérie s'est qualifiée en coupe du monde et sera le représentant de tout le Monde arabe en Afrique du Sud. J'espère qu'on va réussir à le représenter de la meilleure manière».
Mohamed Raouraoua : Président de la FAF :
«L'Algérie a gagné avec beaucoup de mérite sur un terrain neutre. Les joueurs ont été à la hauteur des attentes et des espoirs de tout un pays. Cette jeune sélection a su se surpasser et réagir dans les moments de vérité. Grand merci aux joueurs et au staff technique qui ont hissé très haut le drapeau de l'Algérie».
Mohamed Mechrara : Président de la LNF :
«Notre équipe nationale a joué un football séduisant lors de ces éliminatoires avec la volonté et le courage qu'il fallait. Les joueurs ont promis de ne rien lâcher et ils l'ont fait. Nous sommes en coupe du monde 2010, grand bravo à tous».
Rabah Madjer : Ancien international :
«Je suis l'homme le plus heureux du monde. L'Algérie ne s'était pas qualifiée pour une coupe du monde depuis 1986, et là, notre équipe est en Afrique du Sud. Grand merci à Saâdane qui a pris cette sélection dans une période de crise et qui a fait un travail extraordinaire. Maintenant, il faut continuer à travailler et à assurer notre place toutes les quatre années au mondial»
Hachemi Djiar : Ministre de la Jeunesse et des Sport
«Le peuple algérien s'est montré uni et très solidaire au dela de toute autre considération. On a gardé une image impressionnante, celle d'un peuple qui est sorti comme un seul homme pour la première fois depuis l'indépendance. Hissant le drapeau national dans toutes les villes et villages de l'Algérie. Malgré ce qu'ont prétendu quelques parties qui voulaient porter préjudice à son image, l'opinion arabe et international a vite constaté la réalité de la conciliation du peuple algérien, imbu de nationalisme. Nos actes parlent de nous. Notre équipe mérite tout le respect et surtout la considération. En cette période, l'on constate un retour positif et progressif du sport national sur la scène internationale.»
Zineddine Zidane : Ex-international français :
«La qualification de l'Algérie pour le mondial 2010 en Afrique du Sud est une très bonne chose. C'est fabuleux de revoir l'Algérie au mondial, 24 ans après. Et c'est extraordinaire de voir la liesse provoquée en Algérie par cette qualification qui fera beaucoup de bien au football algérien. J'irai supporter mon pays avec un drapeau à la main, en juin 2010».
Mahieddine Khalef : Ex-sélectionneur national :
«Félicitations à M. Raouraoua pour les efforts qu'il a fournis depuis son retour aux affaires du football, au coach Saâdane et aux joueurs qui ont réalisé des performances héroïques. Lorsque j'ai vu le premier match de cette jeune équipe, je me suis dit qu'elle ira très loin, et effectivement elle a amplement mérité son ticket pour l'Afrique du Sud».
Qualification des Verts en Coupe du monde
Une odyssée inoubliable !
PAR YOUNES DJAMA
Que dire de l‘année qui s‘achève si ce n‘est que la qualification de l‘EN aux phases finales de la coupe d‘Afrique des Nations et en Coupe du monde a totalement éclipsé les autres évènements qui auront marqué une année dont on se souviendra pendant longtemps. Le bonheur et l‘allégresse que nous ont procurés les Karim Ziani, Antar Yahia et compagnie nous marqueront à jamais. Jamais de mémoire d‘habitant de ce pays, l‘Algérie n‘a connu autant de ferveur populaire et d‘engouement pour l‘emblème national. Hormis, peut-être, le jour de l‘Indépendance. Cette belle odyssée à laquelle nous ont conviés les camarades du courageux Madjid Bouguerra et de l‘artiste Mourad Meghni, nous a finalement permis de nous débarrasser de cette image caricaturale que nous avions de nous-mêmes et nous a enfin fait réconcilier avec notre identité. Celle-là même que nous avons méprisée au point d‘en avoir honte. Rien que pour ça, nous disons merci à Rabah Saâdane et à ses poulains. Merci de nous avoir fait réapproprier notre mémoire. Grâce à vous, le mot «défaitisme» est à jamais, du moins pour très longtemps, banni de notre lexique. Pourtant, au tout début de l‘aventure, personne ne donnait cher à payer à cette équipe. Pour Rabah Saâdane qui venait d‘hériter des Ecuries d‘Augias, le pari était difficile mais il en valait la chandelle. Tout comme aujourd‘hui alors que le Cheikh national fait preuve de beaucoup e pragmatisme quant à ses ambitions pour la CAN en Angola préférant gérer la situation match par match, les objectifs que s‘étaient tracés le sélectionneur national sous les conseils avisés du patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, étaient, disons-le, très mesurés, à savoir se qualifier à la CAN que l‘Algérie a désertée pendant deux éditions. Tout au long de l‘aventure, les masses populaires de tout le pays étaient accrochées aux souliers de onze guerriers, vibrant au moindre de leurs succès ou faux pas. A chacune des sorties des poulains de Saâdane, femmes, enfants, vieux et moins jeunes battent le pavé dans une ambiance unique. On passerait volontiers les scènes inoubliables qui « agrémentent » chacun des succès des Verts. De Tébessa à Tlemcen, d‘Adrar à Alger, et même Outre-mer, ils étaient des milliers à sortir dans la rue fêter les victoires des Verts les unes après les autres et, notamment, la qualification en Coupe du monde. Ultime sacre. Tous les Algériens y croyaient de toutes leurs forces. Même dans les moments les plus difficiles où le doute pouvait logiquement l‘emporter sur l‘optimisme, ils étaient là aux côtés des joueurs surtout après la lâche agression dont ils ont fait l‘objet à leur arrivée au Caire. Le séjour allait tout simplement tourner au cauchemar et pour les joueurs et pour les supporters. La communion populaire qui a accompagné le parcours « féérique » de l‘EN de football demeurera mémorable ; et on se souviendra très longtemps des images mettant en vedette des Algériens, tous âges confondus, drapés des couleurs nationales sillonnant les rues et criant à l‘unisson : «One, two, three viva l‘Algérie !», devenu entre-temps un hymne à la communion !
Détérioration des relations algéro-égyptiennes
Un match de football, une crise diplomatique
Par Sadek Belhocine
Les rapports historiques très forts et excellents qui liaient les deux pays «frères», ont été balayés par un match de football, en deux épisodes, qualificatif pour la phase finale de la Coupe du Monde qui aura lieu en juin 2010 en terre africaine. Le premier, qui s‘est déroulé à Blida a vu l‘équipe nationale algérienne l‘emporter sur un score de 3 à 1, sans le moindre incident. Le match retour au Caire a pris une autre tournure après l‘agression des joueurs du onze national, deux jours avant le déroulement de la rencontre. L‘ambiance était électrique au Caire. Les officiels se sont faits forts de rappeler leurs homologues égyptiens à garantir la sécurité et de l‘équipe nationale et des supporteurs algériens. Et, il est heureux que l‘équipe nationale ait perdu ce jour là. Dans le cas contraire, ça aurait été le drame, de l‘avis de nombreuses personnalités nationales et des fans qui ont assisté au match de tous les dangers. De gros dérapages ont eu lieu après la rencontre dont il est superflu d‘en faire état, car connus de tout le monde. A égalité parfaite, les deux équipes avaient rendez-vous à Khartoum pour un match d‘appui. Les fennecs ont pris le meilleur sur les Pharaons grâce à Antar Yahia. Après le match du 18 novembre dernier, la tension est montée d‘un cran, sur le plan diplomatique, entre les deux pays. Mais la surenchère verbale n‘a pas eu lieu ou du moins du côté des officiels algériens. De l‘autre côté, c‘est l‘hystérie. Au Caire, une levée de boucliers a été décrétée par les hautes instances dès la fin de la rencontre d‘appui, C‘est d‘abord Gamal Moubarak, le fils du président Hosni Moubarak, présent à Omdurman, qui a ouvert les hostilités en traitant carrément les Algériens de «terroristes». Face aux propos outranciers des fils du président égyptien Hosni Moubarak et à la campagne médiatique haineuse qu‘ils ont lancée contre l‘Algérie, en ignorant toute l‘ampleur politique, voire diplomatique que de telles déclarations pourraient couver. A Alger, c‘est le no comment. Les appels au boycott de personnalités, artistiques pour leur plupart, s‘enchaînent, mais une certaine réserve était de mise, dès lors qu‘aucune voix officielle ne s‘est prononcée jusque-là. «L‘Egypte n‘acceptera jamais que l‘un de ses citoyens se fasse humilier en terre étrangère», avertissait le président égyptien Hosni Moubarek, lors de l‘ouverture de la session parlementaire de l‘Assemblée nationale égyptienne. Il n‘est pas besoin d‘être grand sorcier pour deviner tout le sens de cette phrase aux sous-entendus purement politiques. C‘est toujours le calme plat dans les milieux officiels algériens, ce dont l‘opinion publique algérienne, outrée par les attaques égyptiennes touchant les symboles de la Nation, refuse d‘admettre. La réponse, vient du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, quelques jours plus tard. Une réponse empreinte de sagesse et saluée à juste titre par le peuple algérien. Ahmed Ouyahia a affirmé que « ni les insultes ni les attaques ne diminuent la grandeur du peuple et de l‘Etat», soulignant que l‘Algérie tenait à privilégier «l‘essentiel à l‘accessoire ». Il semble que cette retenue du gouvernement algérien est mal appréciée par celui du Caire qui renchérit,en annoncant que «l‘Egypte ne renverra son ambassadeur à Alger (rappelé au Caire le 19 novembre) qu‘après des excuses officielles et le dédommagement des dégâts subis par les entreprises et le peuple égyptiens». Une exigence non sérieuse et farfelue qui fera dire au président du Sénat, Abdelkader Bensalah, «un jour viendra où ceux-ci, (responsables égyptiens) mesureront la gravité de leur erreur et combien leur acharnement contre l‘Algérie leur sera préjudiciable». Il semble aussi que les tentatives de «réconciliation» entre les deux pays, entreprises par le guide El Gueddafi, appelé par Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue Arabe, à intervenir et mettre fin à la crise entre les deux pays qui a suivi la qualification de l‘Algérie au Mondial 2010, n‘a pas eu d‘échos à Alger. Entre temps, l‘ambassadeur d‘Egypte à Alger n‘est pas revenu à son poste. Pour sa part, Abdelkader Hadjar, ambassadeur d‘Algérie au Caire qui a vécu bien d‘évènements douloureux dans la capitale égyptienne est à Alger pour, du moins officiellement, des vacances. Autant dire qu‘actuellement, les canaux diplomatiques sont rompus entre les deux pays. Sans doute pour laisser le temps au temps de faire son œuvre et apaiser la situation.
Cela s‘est passé le 1er avril
Dénouement de l‘affaire «Belloumi»
Par Amel Benhocine
Au delà du chamboulement qui a suivi la qualification de l‘équipe nationale au mondial d‘Afrique du Sud, les relations algéro-égyptiennes, souvent tendues, ont été marquées cette année 2009 par un événement heureux, même s‘il contenait peut-être des desseins inavoués pour le côté égyptien, à savoir, le dénouement de l‘affaire Belloumi. Après 20 ans de tensions, la légende algérienne des années 80, Lakhdar Belloumi, a étét indemnisée d‘une faute qu‘il n‘a jamais commise.
L‘affaire «Belloumi» remonte à novembre 1989. Lors d‘un match capital, l‘Egypte bat l‘Algérie au Caire par un but à zéro et se qualifie pour la coupe du monde de 1990 en Italie, privant les coéquipiers de Belloumi de disputer une troisième compétition mondiale consécutive. Fidèles à leurs habitudes, la qualification n‘a pas empêché les Egyptiens d‘aller provoquer l‘équipe algérienne dans son propre hôtel d‘hébergement. Bon nombre de supporters cairotes provocateurs, dont un médecin, se sont attaqués aux joueurs de l‘EN. Lors de l‘incident, ce médecin, dénommé Ahmed Abdelmouneim Ahmed Abdelhadi, a reçu des débris de verre en plein visage et a perdu l‘usage d‘un œil. Le blessé a ensuite déposé plainte contre Lakhdar Belloumi, l‘accusant d‘en être l‘auteur sans aucune preuve concrète. Le verdict était sévère envers le joueur algérien : prison ferme et lourde amende à titre de dédommagement. Peu de temps après, la justice égyptienne émis, via Interpol, un mandat d‘arrêt international. Depuis, Belloumi est consigné en Algérie sans échos favorables à ses nombreux appels de détresse, criant son innocence. Ce mandat d‘arrêt l‘a privé, durant une vingtaine d‘années, de bon nombre de cérémonies footballistiques internationales et autre invitations d‘honneur. En 2008, cette affaire refait surface suite à l‘initiative de nos confrères du Buteur et d‘El Heddaf. Lors de la cérémonie de remise du Ballon d‘Or, Belloumi et l‘ambassadeur d‘Egypte à Alger brandissent les drapeaux algérien et égyptien «noués» en signe de fraternité. «Je suis innocent» clama la star algérienne. Pour sa part, l‘actuel président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, fait le forcing pour régler cette affaire profitant de son statut de membre exécutif au sein de la CAF. Plus loin encore, l‘ex-président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, proposa une somme de 500.000 dollars de dédommagement à la victime égyptienne pour qu‘elle retire sa plainte. Mais rien à faire, le médecin égyptien persiste en réclamant 1 million de dollars. Par contre, le destin avait son mot à dire dans cette histoire. Des incidents «honteux» ont marqué un match de Coupe de l‘UNAF, fin de l‘année 2008, opposant le JSM Béjaia et Al Masry. Deux frères égyptiens (entraineurs d‘Al Masry), Ibrahim et Hossam Hassan, ont scandalisé l‘opinion égyptienne par leur provocation et actes dégradants, diffusés sur le direct. Du coup, les choses se sont soudainement accélérées pour Belloumi. Lors d‘une rencontre de réconciliation, tenue le 31 mars 2009 au Caire, la victime égyptienne s‘est désistée des poursuites prononcées à l‘encontre du joueur algérien, afin de protéger la réputation des Egyptiens souvent sombrée et entachées. 20 ans après, la légende du football algérien, Lakhdar Belloumi, retrouve sa liberté et son innocence, en cette année 2009. Il s‘est offert comme premier voyage une visite aux Lieux Saints de l‘Islam.
ILS ONT DIT :
Abdelaziz Belkhadem : Ministre d'Etat et représentant personnel du Président
«Félicitation pour toute l'Algérie pour cette admirable consécration. Félicitation aux joueurs pour ce triomphe et cette joie qu'ils offrent au peuple algérien. En arrachant la qualification au Soudan pour la coupe du monde 2010, le onze algérien a démontré, par son professionnalisme, qu'il était le plus fort et le plus fair-play».
Azzeddine Mihoubi : Secrétaire d'Etat chargé de la Communication :
«Bravo aux joueurs pour ce bonheur. L'Algérie s'est qualifiée en coupe du monde et sera le représentant de tout le Monde arabe en Afrique du Sud. J'espère qu'on va réussir à le représenter de la meilleure manière».
Mohamed Raouraoua : Président de la FAF :
«L'Algérie a gagné avec beaucoup de mérite sur un terrain neutre. Les joueurs ont été à la hauteur des attentes et des espoirs de tout un pays. Cette jeune sélection a su se surpasser et réagir dans les moments de vérité. Grand merci aux joueurs et au staff technique qui ont hissé très haut le drapeau de l'Algérie».
Mohamed Mechrara : Président de la LNF :
«Notre équipe nationale a joué un football séduisant lors de ces éliminatoires avec la volonté et le courage qu'il fallait. Les joueurs ont promis de ne rien lâcher et ils l'ont fait. Nous sommes en coupe du monde 2010, grand bravo à tous».
Rabah Madjer : Ancien international :
«Je suis l'homme le plus heureux du monde. L'Algérie ne s'était pas qualifiée pour une coupe du monde depuis 1986, et là, notre équipe est en Afrique du Sud. Grand merci à Saâdane qui a pris cette sélection dans une période de crise et qui a fait un travail extraordinaire. Maintenant, il faut continuer à travailler et à assurer notre place toutes les quatre années au mondial»
Hachemi Djiar : Ministre de la Jeunesse et des Sport
«Le peuple algérien s'est montré uni et très solidaire au dela de toute autre considération. On a gardé une image impressionnante, celle d'un peuple qui est sorti comme un seul homme pour la première fois depuis l'indépendance. Hissant le drapeau national dans toutes les villes et villages de l'Algérie. Malgré ce qu'ont prétendu quelques parties qui voulaient porter préjudice à son image, l'opinion arabe et international a vite constaté la réalité de la conciliation du peuple algérien, imbu de nationalisme. Nos actes parlent de nous. Notre équipe mérite tout le respect et surtout la considération. En cette période, l'on constate un retour positif et progressif du sport national sur la scène internationale.»
Zineddine Zidane : Ex-international français :
«La qualification de l'Algérie pour le mondial 2010 en Afrique du Sud est une très bonne chose. C'est fabuleux de revoir l'Algérie au mondial, 24 ans après. Et c'est extraordinaire de voir la liesse provoquée en Algérie par cette qualification qui fera beaucoup de bien au football algérien. J'irai supporter mon pays avec un drapeau à la main, en juin 2010».
Mahieddine Khalef : Ex-sélectionneur national :
«Félicitations à M. Raouraoua pour les efforts qu'il a fournis depuis son retour aux affaires du football, au coach Saâdane et aux joueurs qui ont réalisé des performances héroïques. Lorsque j'ai vu le premier match de cette jeune équipe, je me suis dit qu'elle ira très loin, et effectivement elle a amplement mérité son ticket pour l'Afrique du Sud».


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