Après deux semaines consécutives de grève des praticiens de la santé publique, le ministre de la santé, Saïd Barkat, réagit au débrayage qui a paralysé les structures de son secteur, en sanctionnant lourdement les grévistes. Il a ordonné, hier, des ponctions sur salaires pour les médecins grévistes. Ainsi, les directeurs des établissements hospitaliers et de soins sanctionneront financièrement tout le personnel médical qui a répondu favorablement au mot d'ordre de protestation, à partir du 23 novembre dernier, c'est-à-dire, depuis le premier jour de la grève cyclique de trois jours par semaine, qui a précédé la grève illimitée actuellement. Joint hier par le Midi Libre, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le docteur Lyes Merabet, a déploré cette discision qu'il a qualifié d'«absurde» au moment où ils s'attendaient à une réunion de conciliations. «La loi est claire sur ce point. Une réunion de conciliation doit se tenir quelques jours après le dépôt du PV de grève. La tutelle a ignoré nos droits tout en préservant son mépris vis-à-vis de la situation socioprofessionnelle des médecins généralistes et spécialités», a-t-il souligné. Il a regretté, en outre, la réaction de la tutelle qui s'est attaqué aux salaires «misérables» des praticiens de la santé. «Que vont-t-ils extraire de nos salaires pitoyables ?» s'est-il interrogé, précisant que les salaires des médecins algériens sont largement très bas, comparativement à ce que touchent leurs homologues marocains et tunisiens. Cependant, le président du Snpsp affirme le maintien de la grève en dépit de ces sanctions financières. «Cette réaction pèsera lourd sur notre mouvement protestataire mais nous restons déterminés à aller jusqu'à satisfaction de nos doléances», a-t-il lancé. A ce propos, le conseil national du Snpsp, poursuit-il, se réunira en session extraordinaire le 14 janvier prochain pour décider de la suite à donner à cette situation. Par ailleurs, il est à signaler que la réaction du ministre intervient avec le coup d'envoi de la campagne de vaccination contre la pandémie de la grippe A. Une opération qui nécessite la mobilisation de tous les effectifs médicaux pour assurer son bon déroulement. Toutefois, les grévistes ont affirmé leur disponibilité pendant la campagne de vaccination en dépit de la protesta tion. La grève ouverte du Snpsp a, rappelons-le, paralysé l'ensemble des établissements publics de santé de proximité (ESPSP) ainsi que les établissements publics hospitaliers (EPH), à travers tout le territoire nationale. Quant au taux de suivi, près de 85% d'adhérents, selon M. Merabet, ont observé la grève à travers bon nombre de wilayas. Pour rappel, les principales revendications du syndicat sont inhérentes au statut particulier du praticien de la santé publique tout en rejetant celui adopté et publié récemment au journal officiel, l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Après deux semaines consécutives de grève des praticiens de la santé publique, le ministre de la santé, Saïd Barkat, réagit au débrayage qui a paralysé les structures de son secteur, en sanctionnant lourdement les grévistes. Il a ordonné, hier, des ponctions sur salaires pour les médecins grévistes. Ainsi, les directeurs des établissements hospitaliers et de soins sanctionneront financièrement tout le personnel médical qui a répondu favorablement au mot d'ordre de protestation, à partir du 23 novembre dernier, c'est-à-dire, depuis le premier jour de la grève cyclique de trois jours par semaine, qui a précédé la grève illimitée actuellement. Joint hier par le Midi Libre, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le docteur Lyes Merabet, a déploré cette discision qu'il a qualifié d'«absurde» au moment où ils s'attendaient à une réunion de conciliations. «La loi est claire sur ce point. Une réunion de conciliation doit se tenir quelques jours après le dépôt du PV de grève. La tutelle a ignoré nos droits tout en préservant son mépris vis-à-vis de la situation socioprofessionnelle des médecins généralistes et spécialités», a-t-il souligné. Il a regretté, en outre, la réaction de la tutelle qui s'est attaqué aux salaires «misérables» des praticiens de la santé. «Que vont-t-ils extraire de nos salaires pitoyables ?» s'est-il interrogé, précisant que les salaires des médecins algériens sont largement très bas, comparativement à ce que touchent leurs homologues marocains et tunisiens. Cependant, le président du Snpsp affirme le maintien de la grève en dépit de ces sanctions financières. «Cette réaction pèsera lourd sur notre mouvement protestataire mais nous restons déterminés à aller jusqu'à satisfaction de nos doléances», a-t-il lancé. A ce propos, le conseil national du Snpsp, poursuit-il, se réunira en session extraordinaire le 14 janvier prochain pour décider de la suite à donner à cette situation. Par ailleurs, il est à signaler que la réaction du ministre intervient avec le coup d'envoi de la campagne de vaccination contre la pandémie de la grippe A. Une opération qui nécessite la mobilisation de tous les effectifs médicaux pour assurer son bon déroulement. Toutefois, les grévistes ont affirmé leur disponibilité pendant la campagne de vaccination en dépit de la protesta tion. La grève ouverte du Snpsp a, rappelons-le, paralysé l'ensemble des établissements publics de santé de proximité (ESPSP) ainsi que les établissements publics hospitaliers (EPH), à travers tout le territoire nationale. Quant au taux de suivi, près de 85% d'adhérents, selon M. Merabet, ont observé la grève à travers bon nombre de wilayas. Pour rappel, les principales revendications du syndicat sont inhérentes au statut particulier du praticien de la santé publique tout en rejetant celui adopté et publié récemment au journal officiel, l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique.