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THEORISER LE MOUVEMENT POPULAIRE OU L'ARCHITECTURE DE CONTESTATION
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 29 - 03 - 2019

Université de Blida
Selon la théorie des cycles historiques et des lectures philosophiques d'Ibn Khaldoun, d'Edward Saïd et de Fernand Braudel, la période 1962 à 2019 constitue l'ère post colonialisme.
En un demi-siècle, la société n'a cessé de changer d'une génération à l'autre.
Le post colonialisme a deux sens, l'un positif signifiant le dépassement du colonialisme, et l'autre négatif, exprimant sa durabilité.
Parfois, paradoxalement, le post colonialisme avec ses deux sens coexistent dans une même société.
En principe toute révolution pour le recouvrement de l'indépendance devrait constituer un arrêt marquant l'histoire, et un point de d'inflexion dans l'élan sociétale entrainant sa libération sur tous les plans. L'indépendance ne se limite donc pas au refus du modèle colonial et à la récupération des richesses nationales mais à une substitution graduelle ou radicale du système colonial et à son dépassement.
La France coloniale, battue, s'est attelée à maintenir ses liens et assurer un certain contrôle et une présence patente ou subtile avec son ancienne colonie.
Elle possède d'ailleurs toutes les cartes et données politiques, économiques, culturelles et même génétiques de l'Algérie et de son peuple.
Il suffit de savoir que toute nomination politique d'importance, passe par l'Elysée ou se fait avec son consentement.
Les faits politiques, économiques et culturels sont là, pour témoigner de la pertinence de cet état de fait et les derniers remaniements au lendemain des protestations en sont une nouvelle confirmation.
Au plan géopolitique, ou le post-colonialisme est représenté par des colorations de territoires selon l'histoire coloniale, et le poids de la présence des grandes puissances mondiales sur un territoire donné, l'Algérie est incontestablement colorée en drapeau français.
Malgré la présence économique des Etats Unis dans le sud Algérien Sahara, le grand Maghreb et une partie de l'Afrique Noire sont toujours considérés par l'Occident comme faisant partie de la sphère d'influence ou même la zone de servitude de la Grande France.
Le mouvement de contestation ne peut donc pas être analysé en faisant abstraction du post-colonialisme et de ses retombées.
Ce sont les politiques de subsidiarité à travers des systèmes l'éducation imposés et des conventions unilatérales et accords accablants entre l'ex-colonisant et l'ex-colonisé qui ont conduit à cet état de crise multidimensionnelle.
Apparemment l'essentiel de la contestation vise l'oppression, le détournement de fonds et le mode archaïque de gestion.
Les richesses matérielles d'un grand pays comme l'Algérie, dont la superficie dépasse six fois celle la France, et ses ressources humaines se voient être pillées et gaspillées d'une façon alarmante.
Les bateaux de la mort reflètent fidèlement cet état.
Les dernières contestations spontanées, indiquent bien que le seuil de tolérance a bien été franchi, cependant les contestataires doivent être conscients qu'ils auront à surmonter un autre grand défi ; celui de la construction d'un état post postcolonial, juste, fort et authentique.
Le projet de décomposition de la société algérienne, les tentatives de sa recomposition selon le moule colonial, les contradictions idéologiques semées en usant des dernières nouveautés du social engineering, les diversités amplifiées considérablement au dépend de l'unité, sont autant de challenges qui se posent aux nouvelles générations.
Quelle serait donc l'équation juste qui conduira à une Algérie forte et unie, assurera l'équilibre dynamique entre ses forces sociales, et réunira l'ensemble des constituants incontournables de la société algérienne contemporaine.
Ces constituants fondamentaux sont selon une première ambivalence : l'« Islamisme » renaissant, se présentant en tant qu'alternative au mode de vie occidental matérialiste, et le « modernisme dynamique » portant les aspirations de démocratie, de liberté et des droits de l'homme.
L'autre ambivalence : Un « berbérisme authentique » qui milite pour retrouver ses origines effacées dans un contexte globalisant, et un « Arabisme » qui tire sa légitimité des liens géographique et historique de l'Algérie avec l'Orient et le berceau de l'Islam.
la connaissance, la tolérance et le dialogue doivent être la seule et unique monnaie d'échange entre ces quatre composantes essentielles et dynamiques de notre nation .C'est la théorie du « CARRE ALGERIEN ».


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