Une journée d'étude sur le patrimoine culturel algérien a été organisée, lundi à Alger, avec la participation d'experts d'Italie et d'Algérie. Organisée sous le thème «Patrimoine et valorisation», cette journée vise à mettre en exergue les «perspectives» de coopération entre l'Algérie et l'Italie dans le domaine de la restauration et la conservation du patrimoine algérien, notamment les ruines et les sites archéologiques romains. à cette occasion, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a indiqué que cette rencontre est «le fruit d'une coopération continue entre l'Algérie et l'Italie en matière d'échanges d'expériences et d'expertises (..)», ajoutant que «l'Algérie compte sur l'expérience italienne dans le domaine du cadastre des sites archéologiques». Le ministre a appelé les experts italiens à «élargir» avec les Algériens le domaine de recherches et de fouilles archéologiques, d'autant que l'Algérie est «très riche» en ruines romaines. Il a rappelé que la coopération algéro-italienne dans le domaine du patrimoine ne se manifeste pas uniquement dans le cadre bilatéral mais aussi à travers la mission de l'Union européenne en Algérie. Pour sa part, le directeur du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), Toufik Hamoum, a affirmé que cette rencontre est «une halte pour évaluer les travaux communs entre l'Algérie et l'Italie dans le domaine de la restauration du patrimoine culturel et la formation» et constitue «une feuille de route pour les futurs projets» dans le domaine. De son côté, l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Pasqual Ferrara, a estimé que cette journée d'étude «ne vise pas seulement la conservation et la restauration des sites archéologiques algériens mais aussi la préparation d'une génération à même de gérer et de valoriser ces sites à travers des projets et des recherches». Pour rappel, cette rencontre scientifique a été organisée à l'initiative de l'ambassade d'Italie en Algérie et du Centre culturel italien en Algérie en coordination avec le ministère de la Culture et le CNRA. Une rencontre à laquelle a pris part l'ambassadeur de l'UE en Algérie, John O'Rourke.