Le ministre de la formation et de l'enseignement professionnels a affirmé que la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle était en phase de révision et d'enrichissement, avec comme objectif l'introduction de spécialités adaptées aux exigences actuelles de l'économie nationale et à l'évolution du marché de l'emploi. S'exprimant jeudi dernier au conseil de la nation dans le cadre d'une séance de questions orales, Mohamed Mébarki a estimé que la nomenclature actuelle qui compte 442 spécialités, «traduit la volonté des pouvoirs publics d'accompagner le programme de l'économie nationale», notamment en matière des énergies renouvelables, des télécommunications, de l'industrie pétrolière, des mines, de l'agriculture et du tourisme». Un élargissement de spécialités qui répond, selon le ministre de la formation et de l'enseignement professionnels, au souci de «répondre aux besoins du marché du travail dans les zones industrielles», avec la prise en compte des «spécificités locales» et de «l'assiette industrielle disponible». Une feuille de route basée également sur «l'élargissement et la consolidation» du partenariat avec les entreprises économiques, à travers le Conseil de partenariat et les comités de partenariat au niveau national, en vue, selon lui, de «renforcer la relation entre la formation et l'emploi». M. K.