Originaires de l�Afrique subsaharienne, les travailleurs �trangers clandestins exercent essentiellement dans le secteur informel, un ph�nom�ne qui pris de l�ampleur � Oran, notamment dans les chantiers de construction. Toutefois, aucune statistique n�est disponible indiquant avec pr�cision leur nombre. Ces derniers temps, une pratique a vu le jour : ils font la manche et passent leur temps � qu�mander de quoi se nourrir. Les diff�rents projets qui se d�veloppent localement attirent de plus en plus de main-d��uvre �trang�re � Oran. Selon les derni�res estimations, il y aurait pr�s de 9 500 �trangers employ�s � Oran, contre 9 211 en 2009, ceux-ci exercent l�galement. Dans ce m�me contexte et selon les derniers chiffres officiels, 32 000 �trangers travaillent l�galement en Alg�rie, repr�sentant quelque 105 nationalit�s. Les Chinois constituent la communaut� �trang�re la plus importante avec 45% des effectifs, suivis des �gyptiens (11%), puis des Italiens (3,5%), des Philippins, des Am�ricains, des Fran�ais et des Canadiens, dans une proportion de pr�s de 3% pour chacune de ces nationalit�s. Sur le plan de la r�partition g�ographique, quatre villes concentrent � elles seules 67% de la main-d��uvre �trang�re, � savoir Alger, Ouargla, Oran et Adrar. Pour revenir aux travailleurs originaires de l�Afrique subsaharienne, qui exercent ill�galement � Oran, au d�but ils �taient quelques centaines � avoir pris d�assaut la place commerciale dite �Tahtaha� de la ville nouvelle (M�dina J�dida), � Oran. Ils viennent du Niger, du Nigeria, du Mali, du Cameroun ou d�autres pays d�Afrique noire. Initialement, tous ces �migr�s clandestins devaient transiter par la ville d�Oran pour rejoindre l�Europe via les c�tes marocaines. Les fronti�res ouest du pays �tant ferm�es par des fils barbel�s sans oublier les barri�res m�talliques (3 m�tres de hauteur) install�es tout au long de la frontali�re, le transit s�av�re impossible. M�me si certains parviennent tant bien que mal � atteindre l�Europe, souvent � partir des c�tes alg�riennes, moins risqu�es d�apr�s eux, leur nombre reste tr�s minime. D�s lors au vu de cette r�alit�, ils ont fini par s�adapter et �aimer� la vie oranaise, puisque plusieurs d�bouch�s dans le secteur de l�informel leur ont permis de mieux vivre leur clandestinit� et une bonne majorit� ne compte pas partir de sit�t. Du c�t� des Oranais, au d�but, la pr�sence de ces immigr�s clandestins ne les d�rangeait pas, songeant souvent � leurs propre harraga qui pourraient vivre la m�me situation, d�s lors, leur pr�sence �tait plus ou moins tol�r�e, car consid�r�e comme provisoire. Constatant qu�ils s��ternisent et commencent � faire partie peu � peu de la vie sociale, les Oranais, m�me s�ils les acceptent, ne leur font pas confiance. Car trop souvent ils sont d�sign�s comme �tant des malfrats, trafiquants, sp�cialistes en faux billets. Ils sont �galement connus par leur activit� dans le change parall�le. On les retrouve dans les m�tiers dangereux, difficiles et d�gradants. Clandestinit�, drogue et faux billets sont les termes qui caract�risent cette communaut�. Les femmes africaines clandestines sont, elles, tax�es de prostitu�es, ou exer�ant la magie noire. D�s lors une sorte de sentiment raciste semble s�accro�tre au fil du temps m�me si aucune animosit� n�est perceptible. Heureusement, et c�est tant mieux d�ailleurs, les Oranais ne g�n�ralisent pas et estiment que si ces immigr�s sont en Alg�rie et vivent dans la clandestinit�, c�est que dans leurs pays d�origine ils sont mis�rables et esp�rent une vie d�cente et meilleure. D�s lors, beaucoup n�h�sitent pas � donner de l�argent et de la nourriture lorsqu�ils sont interpell�s dans la rue, particuli�rement au march� de la Bastille, par de jeunes Africains, souvent � l�allure mis�rable et d�sesp�r�e, en leur souhaitant de s�en sortir dignement et sans avoir recours aux pratiques ill�gales qui leur valent la m�fiance des Oranais. Amel B. Homicide volontaire � A�n-Turck Une patrouille de police, en mission le 29 mai dernier, a permis l�arrestation d�un homme de 33 ans, demeurant � Tizi-Ouzou, recherch� pour homicide volontaire commis dans la m�me wilaya. Les faits remontent au 28 mai dernier lorsqu�une sexag�naire, habitant � Boghni, a �t� trouv�e morte dans son domicile. C�est le neveu de la d�funte qui a fait cette d�couverte macabre. La victime a �t� �gorg�e et lac�r�e de coups de couteau. L�auteur pr�sum� du crime a �t� mis � la disposition de la brigade de gendarmerie de Mechtras charg�e territorialement de l�enqu�te.