Depuis ce lundi, Oran compte un cas de suspicion de choléra en la personne d'une femme âgée, mais qui, il faut le préciser, aurait contracté la maladie durant son séjour à Alger. Des informations, recueillies dans la difficulté, puisque ni le personnel médical ni la partie officielle n'ont voulu communiquer sur le sujet alors que l'information a déjà fait le tour de la ville et où habite la dame en question... et sur les réseaux sociaux. Ce que nous avons pu savoir au niveau du CHUO, c'est que la patiente en question, de retour de son séjour, a présenté des symptômes similaires à ceux du choléra et s'est vite rendue à l'hôpital (CHUO) où elle a été prise en charge et placée en isolement au niveau du service infectieux, en attendant les résultats de ses analyses. La patiente répond bien au traitement, a-t-on pu savoir. D'autres mesures ont été prises cette fois-ci auprès de sa famille avec laquelle elle habite au quartier Akid-Lotfi à Oran, où tous ont été soumis à des examens médicaux. Pour l'heure, seule cette femme est hospitalisée pour un cas de suspicion de choléra, et même si son entourage ne semble pas être atteint, il leur a été vivement conseillé d'éviter tout contact avec l'extérieur en attendant une confirmation de non-infection. En attendant qu'un jour les autorités officielles comprennent et acceptent l'utilité d'une bonne communication dans des cas pareils, les Oranais, eux, savaient bien avant la parution de ces lignes qu'une dame au quartier Akid-Lotfi est hospitalisée et présente des symptômes de choléra et que ses proches ont tous été soumis à des tests. Tous espèrent plus d'informations sur le sujet pour les rassurer mais aussi les prémunir. De son côté, la commission d'alerte mise en place par la Wilaya d'Oran et qui se réunit tous les trois jours a instruit les chefs de daïra et des APC d'éradiquer tous les points noirs, le contrôle des puits et des réservoirs au niveau des écoles en vue de la rentrée scolaire, et de mettre en place au niveau de chaque établissement du savon désinfectant pour prévenir toute contamination. Amel Bentolba