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La santé, un secteur malade
JIJEL
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 10 - 2018

Les trois hôpitaux de la wilaya souffrent d'un important déficit en médecins spécialistes. Merabate Ferhat, chef de service à la Direction de la santé et de la population, a affirmé jeudi dernier que le secteur compte 137 médecins spécialistes exerçant dans le secteur public et 155 autres qui travaillent dans le privé. Le même responsable a , lors d'une déclaration à la radio locale de Jijel, soulevé le déficit dont souffrent les hôpitaux de Jijel, de Taher, El Milia en praticiens spécialistes en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics concernant l'octroi de logements et l'amélioration des conditions de travail au niveau des infrastructures hospitalières. Merabate a souligné que les trois hôpitaux sont dépourvus de spécialiste en radiologie depuis le départ de l'ancien médecin spécialiste qui exerçait à l'hôpital Mohamed Seddik- Benyahia de Jijel et de médecins spécialistes. Ce déficit pénalise lourdement les malades dont l'état nécessite des radios pour avoir un diagnostic de la maladie dont ils sont atteints. Le même responsable a soulevé également le manque des cardiologues, de chirurgiens, de gynécologues dont deux ont été recrutés ces derniers jours au niveau de l'hôpital de Jijel. Il convient de souligner que l'accouchement au niveau des trois hôpitaux est un véritable cauchemar notamment pour les cas compliqués qui nécessitent des césariennes faute de gynécologues. «Il faut avoir des tuyaux pour ne pas dire autres choses pour que tu puisses avoir un rendez-vous pour ta femme afin qu'elle accouche», a pesté un homme la quarantaine entamée, enseignant de son état, originaire de la région de Chahna. «J'ai été contraint de payer la somme de 80 000 DA chez le privé à Taher pour l'accouchement de ma femme». Un commerce juteux face à un système de santé publique qui a du mal à sortir de sa léthargie. Un auditeur a soulevé le problème de l'énigmatique scanner de l'hôpital Mohamed- Seddik-Benyahia de Jijel acquis il y a quelques années et dont les malades ne bénéficient pas, soit pour une histoire de panne, soit pour manque de radiologue. Un vrai mystère qui doit interpeller le wali Far Bachir pour déclencher une enquête en vue de connaître les tenants et les aboutissants de ces blocs opératoires dont les responsables ne respectent pas le programme sous des prétextes fallacieux. Pour preuve, selon un ancien paramédical de l'hôpital Saïd- Mejdoub de Taher, durant les années 1990 et avec un seul chirurgien en l'occurrence Kissemoune et sans un réanimateur, le bloc opératoire de cet établissement hospitalier assurait une moyenne de 4 interventions chirurgicales par jour sans compter les urgences. Actuellement, avec trois chirurgiens, un malade qui a effectué ses bilans nous a affirmé qu'il attend désespérément son rendez-vous pour subir son intervention depuis le mois de février dernier. Un vrai calvaire pour de nombreux malades issus des couches moyennes. Cette situation doit inciter le chef de l'exécutif de dépêcher des inspections en vue de faire la lumière sur les agissements controversés de certains chirurgiens véreux qui agissent en maîtres des lieux face à de faibles gestionnaires dont l'unique souci demeure la gestion de leur carrière en cherchant la paix avec «ces praticiens savants» fortement demandés chez le privé en cette conjoncture où nous constatons que le concept de patient a cédé la place au terme de client avec sa logique économique au détriment du sacré principe de santé publique.
B. M. C.

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