Le Groupe Divindus-ZI a organisé, ce mardi à Mascara, une rencontre avec les opérateurs économiques installés au niveau des zones industrielles de Mascara, Sig et Mohammadia. Avant le début des travaux, ceux-ci au nombre de 296 pour leur quasi-totalité et activant sur les sites où le taux d'occupation est d'une moyenne de 70%, étaient quelque peu désappointés. Certains nous diront qu'ils auraient souhaité la présence du nouveau wali afin qu'il découvre les difficultés dans lesquelles se débattent les opérateurs. Les intervenants ne mâcheront pas leurs mots en imputant leurs déboires à la SGI (Société de gestion immobilière). Un investisseur dira d'emblée qu'il n'est pas question de payer quoi que ce soit en l'absence des prestations fournies en contrepartie. Un second abondera dans le même sens en déclarant que pour Mascara, c'est plutôt une zone agricole qu'industrielle et d'énumérer les problèmes tels que la viabilisation des accès signalée aussi dans les autres zones. Il finira en signalant, un fait accompli, celui d'une centrale bétonnière dans le voisinage d'une fromagerie. C'est pratiquement le même diagnostic établi par les opérateurs de Mohammadia et Sig avec en sus, une insécurité régnante. Mieux encore à Oggaz, un opérateur fera savoir que l'état d'avancement de deux projets était de 70%. Mais qu'aucune réalisation des réseaux ne semble être envisagée. Intervenant à son tour, le P-dg du Groupe Divindus-ZI ayant pris acte de toutes ces préoccupations déclarera que les revendications était légitimes et qu'il était insensé de gérer un site comme celui de la zone industrielle de Mascara dans ces conditions, ajoutant qu'il avait pris connaissance de certains problèmes comme par exemple celui des eaux usées. Cette situation est inquiétante et inadmissible, car nous ne pouvons aller de l'avant ainsi, et de poursuivre, nous sommes condamnés de travailler la main dans la main car le problème de communication est récurrent, il s'engagera aussi à faire participer les opérateurs à l'avenir quand il s'agira de fixer les quote-parts. Pour conclure, il notera en exergue les résultats obtenus après ce genre de rencontre dans les villes de Sétif et Sidi-Bel-Abbès. Ce cycle se poursuivra afin de toucher les 56 zones industrielles existantes au niveau national. M. Meddeber