Les personnalités politiques et représentants de partis politiques de l'opposition qui ont appelé, avant-hier, à la déclaration de l'état d'incapacité du président de la République, devront se retrouver de nouveau, demain jeudi. Ce sera au siège du parti des Avant-gardes des libertés, à Hydra, que les Ali Benflis, Abdallah Djaballah, Abdelaziz Rahabi, Ahmed Benbitour, Abderrezak Makri (Mouvement de la société pour la paix), Abdelkader Bengrina (mouvement El-Binaa), des représentants du Parti des travailleurs (PT), Tahar Benbaïbèche, Noureddine Bahbouh, Samir Larabi et autres personnalités se retrouveront pour approfondir les débats et éventuellement arrêter une feuille de route à la lumière du mouvement populaire citoyen sans précédent qui semble avoir positivement influé sur l'attitude, jusqu'ici, disparate des acteurs de l'opposition. Le président de l'UFDS (Union des forces démocratiques et sociales) n'exclut pas la présence de représentants d'autres partis et d'autres personnalités, lui-même ayant été chargé, en compagnie de Abdelaziz Rahabi et de Lakhdar Benkhellaf, de prendre attache avec eux. Il est fort probable que le RCD, le FFS et Jil Jadid ou encore des figures du mouvement Mouatana, soient présents à la rencontre de cet après-midi. Concernant les candidats à la candidature, il est attendu d'eux, comme décidé lors de la rencontre d'avant-hier, de se déterminer en les invitant au retrait de la course présidentielle. Une réunion à l'issue de laquelle les présents avaient rejeté la lettre de candidature imputée au Président candidat. Ils ont également mis en garde contre toutes «provocations et manœuvres pouvant aggraver la situation, mettant, dans la foulée, le pouvoir «face à ses responsabilités historiques». Ils saluent le retrait de candidats de la course et invitent les autres à en faire de même, rejetant la lettre de candidature imputée au Président-candidat, dont le contenu «n'est que manœuvres pour faire échouer la contestation populaire anti-5e mandat en cours depuis quelques jours, report de l'élection présidentielle, la prise en charge des revendications populaires en les matérialisant par des propositions politiques et, enfin, le maintien de la dynamique populaire et son caractère pacifique. M. K.