Le Parti des travailleurs estime que le dialogue auquel appelle le Président de l'Etat par intérim tout comme le panel qu'il a installé le jeudi 25 juillet 2019 ont «un seul et unique but, celui d'organiser l'élection présidentielle qui signifie une chose : sauvegarder le régime en place saupoudré de quelques « réformes». M. Kebci - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué sanctionnant une réunion, hier mardi, du secrétariat permanent de son bureau politique, le parti a relevé le rejet «instantané» des manifestants de cette manœuvre, vendredi dernier mais également hier mardi à l'occasion de la traditionnelle marche des étudiants. Et de rappeler que le chef de l'Etat par intérim l'a clairement signifié dans son discours du 3 juillet dernier et lors de la réception du panel dirigé par Karim Younès puisque, selon lui, «le régime ne veut ni de transition démocratique ni d'une Assemblée constituante», considérant que le «dialogue que veut le régime, c'est la confiscation par la police lors du 23e vendredi, de banderoles portées par des militants du PT appelant à la libération des détenus politiques et l'Assemblée constituante souveraine». Le Parti des travailleurs réaffirme que la présidentielle que veut imposer le régime ne constitue pas l'issue réclamée par l'immense majorité du peuple algérien, notant que pour le pouvoir en place, «il n'était pas question d'intégrer dans les mesures dites de détente les cas édifiants de Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT et du Moudjahid Lakhdar Bouregaâ». Il faut remarquer que «pendant que le régime parle de dialogue la justice vient de condamner à nouveau deux manifestants par le tribunal de Chlef, après celle de Jijel, pour deux mois de prison avec sursis confirmant la criminalisation de l'action politique et la libre opinion. Le PT constate avec tout le monde qu'à ce jour, aucun détenu politique ni d'opinion n'a été libéré». M. K.