Les Forces de l'alternative démocratique préparent activement la convention nationale qu'elles comptent organiser le 31 août prochain, reprenant fidèlement les revendications du mouvement populaire du 22 février écoulé. Les Forces de l'alternative démocratique qui appellent à la signature d'une convention nationale le 31 août qui réponde aux aspirations du peuple et qui concrétise les revendications légitimes du soulèvement du 22 février s'y préparent activement et multiplient les rencontres. Hier vendredi, quelques heures seulement avant la 24e marche hebdomadaire, les représentants du FFS, du RCD, de l'UCP, du PT, du PST, du MDS, du PLD et celui de la LADDH (aile que dirige Me Noureddine Benissad), se sont retrouvés au siège du doyen des partis de l'opposition. Un conclave à l'issue duquel deux commissions (logistique et thématique) ont été ainsi installées. Si la première se doit de s'atteler à la préparation matérielle du rendez-vous de la toute fin du mois en cours, la seconde devra définir et cerner les diverses thématiques qui seront débattues lors de ce conclave auquel sont attendues nombre de personnalités et d'acteurs de la société civile dans tous ses compartiments. Du beau monde, donc, annoncé pour le 31 août prochain qui partage le refus d'une élection présidentielle dont le seul but est, selon l'un des initiateurs de la convention, «de sauver le système et qui se dit convaincu que l'élection d'une Assemblée constituante est la seule et unique voie qui empêche la régénération de l'ancien système», et qui permet une vraie transition démocratique pour la mise en place d'un environnement institutionnel permettant aux Algériens de débattre des modèles politiques et des institutions qu'ils veulent bâtir. Et d'estimer qu'une période de transition offre le «temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système usurpateur sera vaine», soutient-on parmi les Forces de l'alternative démocratique. Des forces qui mettent également en avant des conditions qui sont incontournables pour l'amorce de tout dialogue ou autre démarche politique visant à trouver une solution à la crise. Il s'agit de la libération des détenus politiques et des détenus d'opinion, l'ouverture des champs médiatiques et politiques, l'arrêt immédiat du dispositif répressif et l'instrumentalisation de la justice et le départ de tous les symboles du régime. M. K.