Pas de répit en ce 37e vendredi consécutif. Les Guelmois sont encore bien là, ils «tiennent» toujours le boulevard Souidani-Boudjemaâ, la place du 19-Mars et la rue Azeddine-Zaïmia. A l'occasion du 65e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre, ils espèrent rassembler davantage. Des femmes, des hommes, jeunes et moins jeunes drapés dans l'emblème national, étaient dans la rue, munis de pancartes. «Acte décisif», le 37e vendredi de mobilisation inspiré par cette date historique. Pour les manifestants, l'objectif affiché, c'est de maintenir les mêmes revendications avec l'esprit des débuts du Hirak pour « le changement radical du système et le départ de tous ses symboles ». Penser que ce mouvement n'allait pas durer jusque-là, c'était l'enterrer un peu trop vite. Le Hirak, né le 22 février dernier, a donc pris de court les « prédiseurs » politiques par son endurance. N. Guergour