Plusieurs détenus du mouvement populaire ont été déférés, hier, devant les tribunaux de plusieurs wilayas du pays. Le militant des droits de l'Homme Kaddour Chouicha et l'activiste Abdelkrim Zeghilèche ont été remis en liberté provisoire respectivement par les tribunaux d'Oran et Constantine. Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Dès les premières heures de la matinée d'hier, des dizaines de militants se sont présentés devant le tribunal d'Oran où était attendu le militant des droits de l'Homme, Kaddour Chouicha détenu pour son implication dans le mouvement populaire. Le militant dont l'état de santé s'est dégradé en prison a été remis en liberté provisoire et son procès est programmé pour le 28 janvier, selon le Comité national pour la libération des détenus. Presque simultanément, Abdelkrim Zeghilèche, activiste à Constantine, a bénéficié de la liberté provisoire décidée par le tribunal de la ville qui lui a infligé, en outre, une amende de 50 000 DA dans l'affaire de diffamation contre le wali de la wilaya. A M'sila où s'est déroulé le procès des porteurs du drapeau amazigh, le tribunal a relaxé Ferrah Aghilès, Mokrani Rabah et Elaïfa Assyl Abdelhafid, selon toujours le Comité national pour la libération des détenus. Au niveau du tribunal de Bordj-Bou-Arréridj, l'activiste Brahim Laâlami, a été auditionné par le juge d'instruction et la défense a présenté une demande de liberté provisoire pour le détenu. K. A.