En 1997 est sorti la Colline oubli�e, adapt�e du roman �ponyme de Mouloud Mammeri et consid�r�e comme son �uvre majeure. Ce film a ouvert la voie � d�autres productions cin�matographiques en langue berb�re, comme Machaho de Belkacem Hadjadj et la Montagne de Baya de Azzedine Meddour. �Je suis en train de me faire oublier sur ma colline �, avait d�clar�, avec philosophie, Abderrahmane Bouguermouh, il y a quelques ann�es. Cette montagne, c�est Ighzer Amokrane, son village natal, situ� dans la wilaya de B�ja�a et sa r�ponse est une r�f�rence au roman de Mouloud Mammeri et � la Colline oubli�e, le premier film en tamazight du cin�ma alg�rien. L�association Horizons d�Ouzellaguen a organis� du 29 au 31 juillet 2010 un hommage au cin�aste sous le slogan �Hommage � un homme�. Le programme de la manifestation plac�e sous le haut patronage de l�APC d�Ouzellaguen comportait plusieurs activit�s, dont une exposition, une table ronde, des projections de films et une conf�rence sur le cin�ma d�expression amazighe et sur la vie de Abderrahmane Bouguermouh. N� en 1936, Bouguermouh est dipl�m� (dans les ann�es 1960) de l��cole de cin�ma IDHEC de Paris. Il a r�alis� pour la t�l�vision et le cin�ma alg�riens plusieurs courts et longs m�trages dont l�Enfer � dix ans, Cri de pierres et Kahla we beidha (noir et blanc, les couleurs de l�Entente de S�tif). En 1997 est sorti la Colline oubli�e, adapt�e du roman �ponyme de Mouloud Mammeri et consid�r�e comme son �uvre majeure. Ce film a ouvert la voie � d�autres productions cin�matographiques en langue berb�re, comme Machaho de Belkacem Hadjadj et la Montagne de Baya de Azzedine Meddour. L�appel de la montagne est plus fort. Abderrahmane Bouguermouh retourne � son premier amour pour �se faire oublier� et surtout pour se consacrer � l��criture de son roman historique Anza. Le livre publi� chez Casbah Editions se penche sur un pan de l�histoire de l�Alg�rie et s��tale sur une p�riode allant de 1900 � 1947, avec un zoom sur les �v�nements du 08 mai 1945. ��Et pourtant que la montagne est belle !� chante Jean Ferrat. Aussi, on comprend mieux la �retraite� de Abderrahmane Bouguermouh sur sa montagne natale.