Une d�l�gation de l�Organisation des Nations unies pour l�alimentation et l�agriculture (FAO) s�est rendue, en fin de cette semaine, dans la commune d�Iboudrar�ne (Tizi-Ouzou) pour une mission de travail avec les �lus locaux de l�APC en vue d�initier et financer des projets de d�veloppement en faveur des populations locales. La mission diplomatique, conduite par Guy De Lannoy, repr�sentant de la FAO en Alg�rie, accompagn� de Mme Ratiba Sengui, assistante de programme � la repr�sentation de la FAO en Alg�rie, a �t� accueillie par le pr�sident de l�APC d�Iboudrar�ne et son adjoint ainsi que par le chef de la da�ra de Ouacifs, repr�sentant celui de Beni Yenni actuellement en cong�. Etaient �galement pr�sents � la rencontre le directeur des services agricoles et son subdivisionnaire aux Ouacifs et le conservateur des for�ts de la wilaya de Tizi-Ouzou, ainsi que les repr�sentants du Parc national du Djurdjura du fait que la commune Iboudrar�ne se trouve � la p�riph�rie de ce parc. La rencontre a port� sur les opportunit�s que peuvent offrir les h�tes d�Iboudrar�ne aux populations locales en finan�ant des projets relatifs � l�agriculture, le petit �levage et toutes les activit�s de transformation des produits agricoles. Selon M. De Lannoy, son organisation vise � apporter �un plus aux populations� par une assistance mat�rielle et �un apport en intrants n�cessaires au lancement des activit�s productives dans le domaine agricole� et leur permettre, ainsi, de subvenir � leurs besoins afin de sortir de la pr�carit� et rester dans leur milieu naturel en d�veloppant leurs propres activit�s. Les repr�sentants de la FAO ont pr�cis� que leurs financements s�adressent exclusivement aux cat�gories d�munies, � des groupes de personnes associ�s pour un projet (communaut�) et pour des activit�s agricoles ou en rapport. Le pr�sident de l�APC a montr� tout son int�r�t pour cette initiative en promettant de faire le n�cessaire pour trouver �les porteurs de projets� et les sensibiliser sur les activit�s � d�velopper. Le m�me int�r�t a �t� affich� par les repr�sentants de l�administration, notamment le conservateur des for�ts qui n�a pas manqu� de faire le parall�le de ces projets de la FAO avec le programme PPDRI, m�me si ce dernier est plus important en mati�re de financement et de diversit� de projets mais aussi plus lent � aboutir par ses lourdeurs bureaucratiques, alors que pour les repr�sentants de la FAO, si le projet est bien ficel�, les fournisseurs choisis, le projet peut �tre financ� �dans les 48 heures�, comme l�a soulign� M. De Lannoy. Les parties se sont entendues � garder le contact et poursuivre le travail pour l��tendre aussi � d�autres communes comme Beni Yenni, Yatafen et Ouacifs, d�autant plus que les repr�sentants de la FAO ont expliqu� qu�ils peuvent financer autant de projets qu�il y aura pour peu qu�ils restent dans les limites des directives et qu�ils se situent entre 500 000 et 700 000 DA. Ces aides consisteront en mat�riel, outillage ou unit�s d��levage de toute nature � l�exception du bovin. Avant de repartir, la d�l�gation s�est rendue au village A�t Ali Ouherzoune, pour rencontrer deux vieilles femmes vivant seules et dans le d�nuement. Elle a �galement invit� les pr�sents � apporter leur soutien � la lutte pour l��radication de la faim chez pr�s d�un milliard de personnes dans le monde et ce, en signant la p�tition mondiale sur le site http:/www.1billionhungry.org/ Sadek A�t-Salem Torpeur estivale � Tizi-Gheniff Cet �t�, l�ambiance est morose � Tizi-Gheniff, un chef-lieu de da�ra au sud-ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou. Si durant l�ann�e scolaire et universitaire le mouvement des �l�ves et �tudiants cr�e une dynamique dans la ville, il en est tout autre durant les grandes vacances. Hormis les p�res de famille qui font leurs courses, durant la matin�e pour la plupart, la ville est d�serte pendant une bonne partie de la journ�e. A l�approche de midi, les quelques villageois coinc�s au chef-lieu de da�ra, faute de transport, s�abritent sous les parasols des terrasses des caf�s ou dans d�autres endroits ombrag�s en attendant la reprise du service de la part des transporteurs clandestins desservant leurs villages. Pour les habitants de la ville, la situation n�est pas meilleure. En l�absence d�animation culturelle et artistique, la jeunesse locale n�a que les rencontres entre amis, autour d�un caf� ou d�une bi�re pour les plus nantis d�entre eux, pour combattre l�ennui. D�autres personnes, toutes cat�gories d��ge confondues, s�adonnent � des parties de dominos � longueur de journ�e. � d�faut de lieux de rencontre et de loisirs qui lui soient destin�s, la gent f�minine se fait rare dans les art�res de la ville en �t�. Except� les nouvelles bacheli�res qui s�affairent � pr�parer leur inscription � l�universit� et certaines autres qui tentent de bousculer les habitudes conservatrices de la r�gion, les filles restent cloitr�es chez elles.S�agissant des vieillards de toute la da�ra, voire d�ailleurs, ils attendent impatiemment le samedi, jours du march�, afin de faire leurs courses hebdomadaires et surtout rencontrer les vieilles connaissances. L�arriv�e du Ramadan qui s�approche � grands pas ne fera qu�aggraver cette torpeur estivale qui caract�rise les localit�s de Tizi- Gheniff cet �t�.