Maintenant que la Juventus est championne, la bagarre pour la deuxième place se poursuit en Italie où l'Inter Milan a répliqué mardi à l'Atalanta Bergame, qui a de son côté montré qu'elle avait encore des ressources à deux semaines de son duel face au Paris SG en Ligue des champions. La fin de saison est désormais essentiellement une préparation à la C1 et à la C3 pour l'Atalanta et l'Inter, mais il y a aussi une belle place d'honneur à aller chercher, la 2e du Championnat italien. A une journée de la fin et après son succès (2-0) contre Naples, mardi soir, c'est l'Inter qui tient la corde avec une longueur d'avance sur la «Dea». Mais tout se jouera samedi, lors de la 38e et dernière journée avec un choc... Atalanta-Inter. La Lazio Rome (4e), qui jouait hier soir face à Brescia, a elle aussi encore ses chances. En cas de succès hier face à un relégué (Brescia occupait la 19e loge à l'issue de la 36e journée), les hommes de Simone Inzaghi reviendront, en effet, à la hauteur de l'Atalanta. En attendant, l'Inter a donc pris mardi le meilleur sur Naples (7e), un peu démobilisé désormais et qui a le regard tourné vers Barcelone et son 8e de finale «retour» de la Ligue des Champions. Mais s'ils veulent atteindre le Final 8 de Lisbonne, les joueurs de Gennaro Gattuso devront faire mieux que mardi à San Siro, où l'Inter s'est imposée logiquement grâce à D'Ambrosio (11e) et Lautaro (74e). Un peu plus tôt, l'Atalanta avait pour sa part bien réagi après un début de match difficile sur la pelouse de Parme et s'était imposée 2-1. L'équipe de Gian Piero Gasperini a pourtant longtemps semblé à bout de souffle. Les matchs s'enchaînent dans la chaleur et les réserves physiques de l'équipe lombarde commencent à s'épuiser. La première période a ainsi été nettement dominée par Parme qui a logiquement ouvert le score par le jeune Kulusevski. Il rejoindra la Juventus la saison prochaine et finit la saison en boulet de canon (1-0, 43e). Secouée, l'Atalanta a également perdu en route son défenseur central Palomino, blessé et dont l'absence face au PSG serait un coup dur. Et de fait, après la pause, la «Dea» a trouvé un second souffle et repris le contrôle du match. Elle a ensuite été récompensée de sa hargne par l'égalisation sur coup franc de Malinovskyi (70e), redoutable frappeur. En fin de match, le capitaine Papu Gomez a marqué un beau but (84e) pour renverser la partie et offrir trois points à son équipe. A défaut d'un réservoir plein, le futur adversaire du PSG est donc solide mentalement. Il a aussi porté à 25 sa série de matchs consécutifs en marquant au moins un bu. Une statistique en forme d'avertissement.