Le Président Tebboune a procédé, hier lundi, à un important mouvement dans le corps des walis et des walis délégués avec, notamment, le limogeage de pas moins de 8 walis et la nomination de 17 autres à la tête de nouvelles wilayas. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué de la présidence rendu public dans la soirée d'hier lundi, il a tété précisé d'emblée en effet que, d'abord, « il a été mis fin aux fonctions », c'est-à-dire écartés définitivement, des walis respectifs des wilayas de Béchar, Djelfa, Skikda, Mostaganem, M'sila, Tissemsilt, Tipasa et Relizane. Au titre des nouvelles nominations, 17 wilayas changent de mains, à la faveur de ce mouvement. Il s'agit, outre les huit wilayas précitées donc, de Chlef, Tamanrasset, Tébessa, Sétif, Guelma, Médéa, Oran, El-Oued, et Aïn-Témouchent. Par ailleurs, sept walis délégués ont également été mis définitivement à l'écart, selon la même source. Il s'agit des walis délégués de Timimoun, Dar-el-Beïda, Chéraga, Bir-Mourad-Raïs, Bouzaréah et Rouiba. Ce mouvement, qui intervient à la veille de la rentrée sociale et, surtout, quelques jours seulement après la rencontre gouvernement-walis, constitue une surprise pour ainsi dire car il aurait été plus « logique » qu'il intervienne avant cette importante rencontre, présidée par Tebboune lui-même et qui se voulait une étape importante dans la mise en application du programme présidentiel. Or, voilà que c'est plus du tiers de ces mêmes walis qui sont écartés ou mutés. D'autres considérations ont, sans doute, motivé cette décision présidentielle. Il pourrait s'agir ainsi d'une « réplique » au constat fait par le chef de l'Etat lui-même, qui se plaignait, à plusieurs reprises, de lourdeurs bureaucratiques, voire même parfois de blocages sciemment dressés par des cadres de l'administration, pour enrayer volontairement son train de réformes. Tebboune était même allé plus loin lorsqu'il a évoqué l'existence d'un véritable complot, aux ramifications internes et externes qui ciblerait le pays. Aussi, et à la veille d'un autre crucial rendez-vous pour le pays, à savoir le référendum du 1er novembre prochain, l'on ne peut ne pas faire le lien avec ce mouvement dans un corps qui, en réalité, fait et défait les élections, en Algérie comme ailleurs d'ailleurs. Ecarter des éléments «suspects» ou peu fiables pourrait alors également expliquer ce changement opéré par un Président qui va jouer sa crédibilité lors de cette première consultation électorale qu'il affrontera en réalité après son élection, le 12 décembre, à la tête du pays. K. A.
Le conseiller du Président se réunit avec les représentants des retraités de l'ANP Le conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, Abdelhafidh Allahoum, a tenu, lundi, une réunion avec les représentants des retraités de l'Armée nationale populaire (ANP) en présence de représentants du ministère de la Défense nationale (MDN), a indiqué lundi un communiqué de la présidence de la République. «Le conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, Abdelhafidh Allahoum, a tenu cet après-midi une réunion avec les représentants des retraités de l'Armée nationale populaire (ANP) en présence de représentants du ministère de la Défense nationale (MDN)», lit-on dans le communiqué. «Lors de cette réunion, il a été convenu de l'impératif de recueillir les dossiers des retraités de l'ANP ayant accompli leur service pendant l'état d'urgence et de les soumettre, dans les meilleurs délais possibles, aux autorités concernées en vue de bénéficier de la prime d'invalidité dans un délai ne dépassant pas la fin de janvier 2021», précise la même source. APS