Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a confirmé l'exécution du planning pour une reprise du travail au complexe sidérurgique El Hadjar à partir du 15 septembre comme annoncé récemment par son P-dg lors d'une conférence de presse animée au siège de cette importante unité économique. Il a indiqué que sa visite lui permettra d'avoir une idée plus précise des problèmes du complexe afin d'apporter des solutions objectives permettant sa relance sur des bases solides. «Dans un passé récent, certains considéraient le complexe comme un problème et non une solution économique. Pour eux, il n'est plus ce symbole de la souveraineté nationale du pays. Il est devenu un fardeau pour le Trésor public. Alors qu'avec ses capacités, ses moyens et équipements actuels et futurs, après la relance du nouveau plan, on mise beaucoup sur cette entité industrielle», a-t-il souligné. Le planing de reprise dont il est question concerne le Haut Fourneau n°2, cœur de la zone chaude, à l'arrêt depuis le mois de mars 2020 par mesure de prévention contre la propagation de la pandémie. Il sera fonctionnel à partir de la date sus-indiquée, ce qui se répercutera sur l'ensemble des installations de production dont le laminage des produits plats et des produits longs en plus des tôles d'acier aux multiples usages industriels. Le ministre a précisé que les responsables de Sider El Hadjar prévoient une production de 600 000 tonnes pour l'année en cours. Le ministre a, par ailleurs, promis de revenir au complexe le 12 ou 13 septembre courant pour la consolidation de cette reprise. À une question sur les nouvelles mesures incitatives prévues dans la loi de finances 2021, le ministre précisera que celles-ci auront des répercussions positives sur les filières industrielles notamment pour plus d'indépendance et de fiabilité. Le premier responsable du secteur industriel national a entamé, hier lundi, une visite de travail de deux jours à Annaba. Visite durant laquelle, il était accompagné du wali de Annaba, Djamel Eddine Berrimi et d'une délégation de son département ministériel, ainsi que du P-dg du Groupe Imetal Bouslama Tarik. Après avoir visité les unités de production du complexe sidérurgique, le représentant du gouvernement a tenu une réunion de travail avec les cadres dirigeants de cette unité économique. Lors de cette rencontre, Il devait avoir un aperçu sur le plan de développement, lancé en 2015 dans sa 1re phase. Achevée en 2017, celle-ci a été suivie en mars 2018 par la 2e phase. Ce plan de développement qu'il a qualifié de stratégique, une fois réalisé, vise, selon ses initiateurs, la réhabilitation des laminoirs à chaud et à froid ; des machines des aciéries à brames (ACO1)et à billettes (ACO2), la sécurisation des installations ; assurer un niveau de vente d'un million de tonnes/an à l'horizon 2023 ; prioriser en terme d'investissements les lignes de production des produits plats et amélioration de leur qualité ; réduire les coûts de production, entre autres perspectives projetées par les responsables du complexe. Le deuxième jour de son périple, il le consacrera aux deux unités industrielles d'importance : Ferrovial, spécialisée dans la production de matériel ferroviaire et Cital une unité de montage des tramways. A. Bouacha