C'est aujourd'hui lundi que les forces du Pacte pour l'alternative démocratique tiennent la réunion préliminaire du Comité de défense des libertés. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Cette réunion, prévue en début d'après-midi, verra la participation de nombre d'acteurs associatifs, de syndicats de divers secteurs, d‘organisations de défense des droits de l'Homme, d'activistes du mouvement populaire et de personnalités. Du beau monde qui devra, donc, s'entendre pour la mise sur pied du Comité de défense des libertés, idée née dans la foulée de la rencontre du 10 octobre dernier organisée au siège national du Mouvement démocratique et social (MDS). Il est attendu que les participants à ce conclave s'entendent sur une déclaration de création de cette nouvelle entité qui sera une sorte d'appendice du PAD, devenu une «nécessité» eu égard à «l'arbitraire qui caractérise la scène nationale» pour pouvoir assurer le minimum vital, à savoir les droits de l'Homme à travers un pacte et un consensus minimal concernant les droits et les libertés autour desquels s'opérera la mobilisation la plus large à l'effet de contraindre le pouvoir en place au respect de ces dispositions constitutionnelles et également consacrées dans les conventions et autres traités internationaux ratifiés par notre pays», soutient une source proche du PAD. Cet outil de défense des libertés devra arrêter un plan d'action à l'effet de «contrarier» la «violation des libertés et le déni des droits sur fond de répression massive à l'encontre d'activistes, de journalistes, d'animateurs de partis, de syndicats et d'espaces citoyens». Ceci en libérant les détenus pour délit d'opinion, en arrêtant les poursuites judiciaires et les intimidations ainsi que les arrestations arbitraires et de tout entreprendre pour la réhabilitation pleine des personnes injustement poursuivies, condamnées et emprisonnées» et «le respect de toutes les libertés citoyennes et le multipartisme». M. K.