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EN ALGERIE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 09 - 2010

Du haut d�bit pour 5 wilayas et bient�t la TV sans antenne, ni parabole
L'op�ration de commercialisation des prestations du r�seau Internet de nouvelle g�n�ration �MSAN� a �t� officiellement lanc�e dimanche � Oran. Le coup d'envoi commercial de cette nouvelle technologie a �t� donn� jeudi par le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, en pr�sence du ministre de la Communication, Nacer Mehal. M. Benhamadi a qualifi� d'��v�nement capital� l'introduction de cette nouvelle technologie en Alg�rie qu'il a appel� � valoriser.
Le lancement du r�seau MSAN est �le d�part r�el vers la g�n�ralisation et la disponibilit� pour le citoyen du haut et du tr�s haut d�bit�, a-til affirm�, relevant que son introduction vise � concr�tiser la derni�re �tape du processus de modernisation du r�seau de t�l�communications d'Alg�rie T�l�com. Rappelons que la wilaya d'Oran figure parmi 5 wilayas-pilotes pour la r�alisation de ce projet. Si cette technologie permet d�acc�der � des d�bits qui d�passent la ridicule limite de 1 m�ga (allant jusqu�� 8 m�gas pour les abonnements particuliers), on ne sait pas encore quand sera lanc�e la TV par ADSL, ni son contenu. La particularit� du r�seau est de permettre l'acc�s simultan� � Internet, au t�l�phone et � la t�l�vision. Dans de nombreux pays, l'ADSL a ouvert l'acc�s � des dizaines de programmes t�l�, sans parabole, ni antenne raccord�e ni c�ble sp�cial. Utilisant la ligne t�l�phonique sans surco�t au niveau de l�abonnement, l�ADSL peut constituer une alternative de choix � la parabole, � condition toutefois que l�Etat permette la reprise des cha�nes �trang�res par des op�rateurs publics et priv�s. L'ADSL est l'une des technologies utilis�es actuellement pour se connecter � Internet que les cha�nes de t�l�vision peuvent techniquement utiliser pour �mettre leur programme. Cela n�a rien � voir avec le streaming qui permet d�j� � de nombreux programmes de diffuser via le web, comme le fait par exemple Canal Alg�rie. Ce syst�me est �galement connu sous le nom de TV on line. Fonctionnant sous Windows Media ou Real video, cette diffusion se fait � travers l��cran de l�ordinateur. Mais l�image n�est toujours pas parfaite. Elle enregistre souvent des arr�ts fort g�nants et ces images fig�es peuvent durer de longues p�riodes, m�me dans le cas d�une connexion � haut d�bit. Par contre, la t�l�vision via ADSL est d�une toute autre qualit�, elle n�a rien � envier � celle de la transmission num�rique par sat, avec un son st�r�o et m�me Dolby quand l�utilisateur le diffuse. L�image utilise simplement le c�ble de l�ADSL et vous n��tes pas oblig�s de vous abonner � Internet pour la recevoir. Bien s�r, il est possible d�avoir aussi Internet en m�me temps, tout d�pend en fait de la formule d�abonnement qui peut �galement s��tendre aux communications t�l�phoniques illimit�es, comme c�est le cas actuellement en France. Une bande passante sup�rieure � tout ce que nous avons connu ! La qualit� de la t�l� par ADSL n'est pas tributaire des al�as de la transmission, cela ne signifie par pour autant que la qualit� de l'image est irr�prochable. Elle ne d�pend pas en effet de la transmission du signal, mais du soin apport� � l'encodage vid�o, au format MPEG 2, toujours conform�ment � ce qui se fait par satellite et sur le c�ble, suivant une norme de diffusion europ�enne. Concr�tement, les fournisseurs de contenu livrent leurs programmes en direct aux prestataires techniques. Ces derniers encodent en direct ces flux audio-vid�o en MPEG2. C'est la partie d�licate de l'op�ration, celle qui peut g�n�rer des probl�mes de nettet�, de pixellisation ou d'artefacts visuels d�sagr�ables lorsque la compression est excessive. Ceux qui ont pu voir un divx mal encod� comprendront tout de suite de quoi il retourne, le format de compression n'est pas le m�me, mais les d�sagr�ments sont similaires. Or, la compression en MPEG 2 est imp�rative pour ramener le flux num�rique � des dimensions tol�rables pour une transmission par ADSL. Dans le cas d'un DVD, l'encodage se fait � taux variable de 1 � 10 Mbits/s. Autrement dit, une seconde de DVD n�cessite en g�n�ral 5 � 6 Mbits de donn�es, avec des variations continuelles en fonction du type de contenu : un film intimiste ou un talk shaw, parce qu'ils comportent peu d'action consomment relativement peu de bande passante (2 MBits/s suffisent) un film de Honk-Kong ou une course automobile sont au contraire tr�s exigeants (8 Mbits/s). Dans le cas de Freebox TV en France, la bande passante allou�e peut aller jusqu'� 15 Mbits/s. Ses concurrents sont moins diserts sur cette information, mais d'apr�s la documentation technique disponible sur le site de France T�l�com, Maligne TV semble pouvoir occuper jusqu'� 6 Mbits/s de bande passante. Autrement dit, si Freebox TV et consorts peuvent offrir une excellente qualit� d'image, on reste assez nettement en de�� de la qualit� DVD. Cela n'est pas g�nant dans l'absolu, mais ponctuellement, cela peut encore rendre des retransmissions sportives un peu p�nibles. Il est toutefois utile de rappeler que nous sommes encore loin de ces vitesses dans l�ADSL alg�rien grand public.
L�exp�rience de l�Eepad
Reprenons le cheminement de notre flux num�rique. C'est au niveau des centraux t�l�phoniques, o� aboutissent toutes les lignes, que s'effectue le triage des donn�es. Toutes les cha�nes arrivent en effet � ce centre n�vralgique, mais une seule est transmise jusqu'� l'abonn�. Lorsque l'on compose le num�ro de canal d'une cha�ne sur la t�l�commande de son terminal num�rique, l'ordre remonte jusqu'au centre de distribution, qui dans la seconde (moiti� moins en fait...) retourne le programme voulu. Le terminal ADSL, ou plus commun�ment le d�codeur num�rique traduit le signal � la vol�e. Il est reli� � un t�l�viseur par une prise p�ritel ou RCA, �ventuellement � un magn�toscope ou � un syst�me audio. Pr�cisons aussi au passage que rien n'emp�che d'enregistrer les programmes sur magn�toscope ou �ventuellement sur platine DVD enregistrable. Bref, il s'agit d'un �quipement vid�o standard qui devrait s'int�grer sans probl�me � votre installation. Parfois le d�codeur de la TV par ADSL est en m�me temps un modem ADSL dot� de plusieurs fonctions (terminal t�l�phonique et d�codeur MPEG2). Dans le cas d�autres op�rateurs, il faut disposer, en plus du d�codeur TV, d�un modem ADSL. Citons, par exemple, les �quipements de l�Eepad qui a �t� le pionnier de la TV ADSL et m�me de la video. Les routeurs de l�Eepad ne pouvaient pas recevoir seuls les programmes TV. L�Eepad avait commercialis� un d�codeur suppl�mentaire qui fonctionnait comme un d�modulateur, avec sa t�l�commande sp�cifique. L�op�rateur priv� avait �galement introduit dans son service des infos d�actualit� et la m�t�o. Mais m�me avec des d�bits de 5 m�gas, nous n�avions pas vraiment vu correctement cette t�l�vision ADSL qui avait de nombreux arr�ts. Quant aux cha�nes cod�es (que l�on pouvait voir en tapant un code sur une ligne fixe, code que l�on trouvait sur une carte � puce remise par les agents de l�Eepad contre 700 DA) ainsi qu�aux films command�s sur le catalogue de la VOD, c��tait tr�s al�atoire. Par ailleurs, le seul gros probl�me d'installation tient au fait que le modem et le d�codeur num�rique doivent se situer � proximit� l'un de l'autre, ce qui revient � placer la t�l� et l'ordinateur connect� au Net dans la m�me pi�ce. Mais nous n�en sommes pas l�, car la TV par ADSL reste tributaire du nombre de canaux � distribuer et avec nos trois cha�nes � en fait un multiplex o� les programmes sont diffus�s � des horaires diff�rents, avec quelques rares productions sp�cifiques �, autant dire que cela ne vaut pas le coup. Avec les nouvelles technologies introduites par Alg�rie T�l�com et les d�bits importants qu�elle permet, la t�l�vision par ADSL est en passe d��tre commercialis�e. Cette nouvelle fa�on de distribuer des programmes de t�l�vision pose bien des questions. Au moment o� le pays va engager ces chantiers prometteurs, le monopole �tatique sur le secteur audiovisuel restera comme une ar�te dans la gorge, car il emp�chera la libre concurrence et sera un frein � la cr�ation de programmes concurrentiels, sans lesquels les nouvelles t�l�visions ne seraient plus que des tuyaux sans �me, juste bonnes pour transporter les �missions et �uvres de fiction supervis�es par les censeurs, ainsi que des contenus �trangers que l�on peut d�j� recevoir par satellite.
SNS (avec APS)
Comment �a marche ?
La transmission des donn�es vid�o s�effectue sur la ligne ADSL, selon un codage diff�rent de celui des donn�es Internet, ce qui �vite toute interf�rence. Les concepteurs de TPSL ont finalement opt� pour un codage classique en MPeg-2, apr�s avoir �cart� le MPeg-4 (base du DivX). Les informations re�ues sont trait�es par un d�codeur (s�par� ou int�gr� au modem ADSL selon les offres) et envoy�es directement au poste de t�l�vision, via une connexion vid�o-audio.l. Parfois le d�codeur de la TV par ADSL est en m�me temps un modem ADSL dot� de plusieurs fonctions (terminal t�l�phonique et d�codeur MPEG2). Dans le cas d�autres op�rateurs, il faut disposer, en plus du d�codeur TV, d�un modem ADSL.


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