La Commission nationale sahraouie des droits de l'Homme (CONASDH) a salué, à l'occasion du 8 Mars, la lutte et le combat de la femme sahraouie et fait part, à l'occasion, de «sa solidarité absolue et de son soutien aux mères sahraouies qui militent pour la libération de tous leurs enfants détenus dans les geôles marocaines de façon inique, en raison de leur défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. La CONASDH a averti les instances et les organisations en charge des droits de l'Homme et des peuples contre leur passivité et les conséquences de leur inaction, les appelant toutefois à intervenir afin de faire cesser la politique d'agression et les violations systématiques à l'encontre des Sahraouis sous occupation». Elle réaffirme « l'unité du peuple sahraoui combatif, l'intensification de la lutte nationale et la diversification des moyens de résistance, à l'effet de concrétiser l'objectif escompté de liberté et d'indépendance, sous la conduite du Front populaire pour la libération de Sakia al-Hamra et Oued Eddahab (Polisario), pour le parachèvement de la souveraineté de la République sahraouie démocratique populaire (RASD)». Dans ce contexte de lutte, il y a lieu de noter la sortie de nouvelles promotions de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) à l'école du chahid Ouali-Askria, a rapporté l'agence de presse sahraouie SPS. Sur le front, les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie ont poursuivi, hier, pour le 117e jour consécutif, leurs attaques contre les forces d'occupation marocaine dans les régions de Hawza, Al Mahbas et Al-Bakari, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. R. I.