Dans la wilaya d'El-Tarf, chaque jour qui passe apporte, inéluctablement, son lot de scandales, qui donne froid au dos et ayant trait, en particulier, à la dilapidation des deniers publics. Le dernier en date concerne la Conservation des forêts avec en plus, et en toile de fond, une gestion calamiteuse de ce secteur névralgique. Des sources concordantes ont indiqué que « le projet de réhabilitation des forêts dégradées par les feux qui se sont déclenchés durant l'été de 2017 est un fiasco monumental et pour cause, le taux de mortalité des plants a atteint les 90%». «En effet, en 2017 après les feux de forêt qui ont touché plusieurs régions du pays, la DGF (Direction générale des forêts) a signé une convention de sponsoring avec Sonatrach pour la réhabilitation des forêts au profit de 7 wilayas, à savoir El-Tarf, Annaba, Skikda, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Médéa et Sidi-Bel-Abbès. La wilaya d'El-Tarf a bénéficié d'un financement de plus de 2 milliards de centimes. Le projet a été confié, après soumission, à l'ERGR (Entreprise régionale de génie rural) de l'unité d'El Kala en 2020, avec un cahier des charges bien défini. Ledit projet comporte deux lots distincts de 50 hectares chacun. Le premier lot de réhabilitation des forêts concerne la région de Bouglez, située à cheval entre la commune de Bouteldja et celle de Berrihane, et le deuxième lot touche le site de Tfifiha et Faïd-Ramoul, sis dans la commune de Berrihane. En 2020, soit la première année, quasiment tous les plants ont péri. En 2021, l'entreprise en charge de ce projet de réhabilitation a essayé de regarnir les deux superficies indiquées et bis-repetita, le taux de mortalité reste très élevé. Le projet est un fiasco monumental. Ainsi, le chef du district de Berrihane n'a pas signé, jusqu'à ce jour, le P-V de réception de ce projet», ont affirmé, mordicus, nos sources. Nos mêmes sources ont révélé, avec amertume et désarroi, que «les feux de 2017 n'ont pas touché la commune de Berrihane, mais d'autres communes, à savoir Bougous, El-Tarf, Zitouna et Asfour. De fait, le choix de la commune de Berrihane pose plusieurs questionnements et reste un mystère. Y-a-t-il anguille sous roche ?». Dans le même sillage, nos interlocuteurs ont noté, cependant que «l'ERGR a procédé à la plantation d'arbres de deux essences, à savoir le casuarina et le cyprès qui servent de brise-vent et des haies, qui n'entrent pas, par ailleurs, dans la nomenclature des espèces de la région et qui sont, pour rappel, le chêne-liège, le chêne zéen, le pin maritime et l'eucalyptus. Un anachronisme de plus dans ce projet et qui interpelle les autorités locales sur la gestion de ce secteur important dans une wilaya qui compte 62% de forêts de superficie totale». Dans un autre registre, nos sources ont fait savoir avec dépit que « le logement du FNPOS (Fonds national de péréquation des œuvres sociales) dont a bénéficié la Conservation a été attribué en catimini à un fonctionnaire de la direction de wilaya. «Une décision d'attribution qui n'obéit pas à des critères objectifs et aux lois de la République en la matière», ont soutenu les mêmes sources. Daoud Allam Le criminel «Trento» et sa bande ne séviront plus dans la ville d'El-Kala Les citoyens de plusieurs cités et quartiers de la ville d'El-Kala peuvent, dorénavant, respirer à pleins poumons, et ce, après l'arrestation d'une bande de malfaiteurs, composée de trois personnes, dont l'âge varie entre 25 et 30 ans. Les policiers de la Sûreté de daïra ont procédé à l'arrestation de ladite bande composée de trois personnes qui a, à sa tête, un criminel notoire et très violent, connu sous le sobriquet «Trento». Les trois acolytes connus pour leur extrême violence physique et verbale, agissaient à visage découvert en volant sous la menace des citoyens paisibles. Et c'est suite à des plaintes des habitants que les policiers ont mis en œuvre un plan bien orchestré qui leur a permis l'arrestation des membres de la bande. Lors de la fouille de leurs demeures avec des perquisitions, dument signées par le procureur du tribunal d'El-Kala, les policiers ont saisi plusieurs armes blanches. Présentés devant le procureur général du tribunal d'El-Kala, les trois criminels ont été tous écroués, pour les griefs de détention d'armes blanches interdites afin de commettre des agressions à l'encontre des personnes et des biens dans le cadre de la constitution d'une bande de quartiers et vols sous des menaces avec armes blanches. D. A.