Les habitants de la ville des Thermes en l'occurrence Hammam-Bou-Hadjar, ne savent plus à quel saint se vouer du fait que ces jours-ci, ils vivent un vrai calvaire, et pour cause, la distribution de l'eau potable qui est perturbée, personne ne sait quand l'eau coulera dans leurs robinets, parfois la nuit au-delà de minuit, et parfois tôt le matin. Les plus avertis ne savent pas quand les services de l'Algérienne des eaux daigneront leur servir ce précieux liquide. Les coupures de l'eau potable sont très fréquentes pour plusieurs jours, mais le plus drôle, c'est que les responsables concernés ne préviennent pas les citoyens des coupures pour qu'ils prennent leurs dispositions. La coupure peut durer une journée, des fois deux journées et parfois plus comme cela était le cas au mois d'octobre où, pour cause de travaux sur la conduite d'eau qui alimente les wilayas de Aïn-Témouchent et Oran, la coupure a duré quatre longs et pénibles jours. Les citoyens ont beau stocker des quantités d'eau mais ceci ne suffit guère du fait que pour ceux habitant les immeubles, ils n'ont pas de bâches à eau ou de citernes pour préserver une quantité d'eau pouvant tenir au-delà de deux jours. Les citoyens souhaitent vivement que les responsables de l'unité de l'Algérienne des eaux les informe des dates et horaires de la distribution de l'eau potable. Ils ne doivent pas rester à la merci de l'unité qui coupe quand elle veut et alimente quand elle veut. Devant le manque d'eau potable, certains citoyens non avertis jettent leur dévolu sur les camions-citernes qui sillonnent les quartiers de la ville des Thermes pour acheter de l'eau potable, un phénomène qui n'existait pas dans la ville et on ne le voyait que dans les grandes villes, mais ces derniers jours, ceci est devenu habituel avec cette pénurie d'eau qui persiste. Les Bouhajariens souhaitent simplement qu'ils soient informés des horaires de distribution et de coupure de l'eau potable pour qu'ils prennent leurs dispositions. S. B.