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Les fins de mois, une obsession pour les fonctionnaires
Tunisie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 01 - 2022

De Tunis, Mohamed Kettou
Dans la grisaille qui assombrit la vie quotidienne, les Tunisiens ont eu droit à quelques moments de joie grâce à l'équipe nationale de football qui a démenti tous les pronostics pour se qualifier aux quarts de finale de la Coupe d'Afrique.
La victoire inattendue face au Nigeria a poussé la population à braver le couvre-feu pour la fêter et en même temps respirer, le temps d'une soirée, avant de se replonger le lendemain dans les problèmes récurrents de la vie quotidienne. Cela ne leur laisse aucun répit, sachant que le blocage politique impacte le secteur économique et social.
Le citoyen lambda ne sait plus à quel saint se vouer face à l'augmentation continue des prix des produits de première nécessité. Après un tour au marché, la ménagère rentre bredouille avec un couffin quasi-vide. Les fins de mois sont devenues une obsession pour les fonctionnaires. En touchant leurs salaires, ces derniers se demandent si l'Etat a les capacités de leur servir ceux du mois suivant. Et pour cause, tous, sans exception, savent que les caisses sont vides comme déclaré par les autorités elles-mêmes. Face à cette situation alarmante, l'Etat n'a pas l'air de bouger. Le président de la République, dont on attend beaucoup, se concentre beaucoup plus sur la lutte contre la corruption et accorde peu d'intérêt à la vie quotidienne des citoyens.
Appauvrissement des ménages
Ses multiples interventions à la télévision n'apportent pas la sérénité dont a besoin un peuple réduit à la pauvreté sans voir le bout du tunnel. Le gouvernement, qui a concocté une loi de finances sans prévoir son financement, attend toujours un soutien international qui ne vient pas. Comment sortir de cette situation ? Kaïs Saïed n'en souffle mot et continue de se focaliser sur l'aspect politique et la restructuration des institutions, au point d'imaginer un système qui fait peur aux Tunisiens quant à l'avenir de la démocratie dans le pays. Dans ce contexte, il a lancé une consultation populaire digitale qui prendra fin le 20 mars prochain. A ce propos, il semble intéressé par l'avis des jeunes sans fermer la porte aux autres catégories pour arrêter la future configuration du système politique tunisien. Celui-ci, estime-t-on, se fonderait sur une pyramide qui offrirait la parole, plutôt, à la base appelée à définir les priorités dans les divers secteurs. Selon les observateurs, Kaïs Saïed serait enclin à mettre en place un système qui s'apparenterait à celui érigé en Libye par feu Kadhafi. Cette option, disent-ils, ne sera pas la bienvenue dans une Tunisie qui, dès l'indépendance, a suivi le modèle occidental. Autant d'attitudes qui inquiètent, de plus en plus, une population qui attend que le gouvernement prenne le taureau par les cornes afin de lui permettre de souffler, en attendant la sortie de la crise qui menace les bases de l'Etat.
M. K.


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