Une vaste opération de démolition des constructions illicites vient d'être entamée au niveau des cités urbaines, par les nouveaux élus de la commune d'El-Bayadh. Ces derniers veulent ainsi à tout prix récupérer de nouvelles assiettes foncières, pour la réalisation d'infrastructures socio-éducatives qui font cruellement défaut dans ces zones. Ces sites qui devront abriter des nouveaux lotissements dans les normes ont été détournés illicitement par certains citoyens qui ont squatté dans la médiocrité des urbanisations nouvelles anarchiques en construisant des «bidonvilles». À l'effet, donc, de donner à la ville d'El-Bayadh son vrai visage, il a été décidé par ces élus d'interpeller les citoyens à la préservation de l'environnement, les espaces verts, et éviter la disparition de l'aspect esthétique du chef-lieu de la wilaya. On apprend qu'un premier «coup de pioche» a touché 12 constructions illicites, alors que 300 autres sont sur le point d'être démolies. Le nouveau staff compte également se mettre au diapason pour une éventuelle planification dans les centres à extension urbaine, du fait qu'il y va du respect de l'organisation et du fonctionnement de la ville, car les bavures urbanistiques sont légion. Ces constructions illicites, indique-t-on encore, ont été relevées au centre-ville, au hameau Larguermi, au quartier Ouled-Yahia, mais aussi à la sortie de la ville (RN47). Pour rappel, le prix du mètre carré de ces habitations illicites est cédé à plus de 30 000 DA/m2, une transaction qui se faisait sur une déclaration sur l'honneur. Dans le même sillage, plusieurs promoteurs immobiliers, AADL, OPGI, Agence foncière, avait du mal à trouver une assiette foncière pour implanter des habitats, allant jusqu'à la payer à plus de 50 000 DA/m2, nous dit-on encore. B. Henine