Il n�y a pas de crise v�ritable au FLN, selon Abderrahmane Belayat, membre du bureau politique de ce parti, en charge de la formation. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Jeudi dernier, sur les ondes de la Cha�ne II de la Radio nationale, l�ancien ministre de l�Equipement s�est voulu rassurant sur la stabilit� de sa formation politique. Selon M. Belayat, le FLN fonctionne �normalement� et de mani�re active, ne suscitant nulle inqui�tude de l�opinion publique. Toutefois, les propos de M. Belayat �taient nuanc�s par rapport � ses derni�res d�clarations m�diatiques. En novembre dernier, il expliquait les perturbations de l�op�ration de renouvellement des instances locales par les s�quelles de la situation v�cue en 2004 (dissensions entre les partisans de l�ancien secr�taire g�n�ral, Ali Benflis, et les adeptes d�un alignement sur les ambitions pr�sidentielles de Abdelaziz Bouteflika). Or, Belayat a apport�, jeudi dernier, clairement son soutien au secr�taire g�n�ral du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Voire, il disqualifie les pr�tentions des contestataires de Belkhadem. Des individus, certes, non exclus du parti et libres, selon Belayat, de s�exprimer tout en assumant cependant leurs propos et en se soumettant aux instances et � la discipline interne. Et d�autant que, selon Abderrahmane Belayat, le dernier mot revient � la base et les instances organiques, tel le Comit� central dont les contestataires ne font pas partie, sont homog�nes. Estimant, par ailleurs, que le FLN est en �pr�paration permanente� pour les �ch�ances �lectorales, notamment les �lections l�gislatives de 2012, Abderrahmane Belayat n�a pas �voqu� l�id�e pr�cise d�alliances �lectorales. Si ce n�est, avance-t-il, dans le contexte de l�Alliance pr�sidentielle qui soutient la r�alisation du programme du pr�sident de la R�publique et dont la direction tournante reviendra au FLN le 18 d�cembre prochain, et dans des conditions pr�cises, au niveau local. D�autre part, le dirigeant du FLN a affirm� que le maintien de l��tat d�urgence se justifie par la poursuite des actes terroristes, ainsi que la situation dans la r�gion du Sahel, r�it�ratif � ce propos. Tout en arguant, cependant, que l�activit� partisane et publique, organis�e et conforme � la r�glementation, n�est nullement brid�e. En outre, Abderrahmane Belayat a estim� que la d�marche de r�conciliation rel�ve du bon sens, m�me si les repentis et les b�n�ficiaires ne doivent pas �se prendre pour des h�ros�, mais �sont des criminels, sans avenir politique�. Par ailleurs, M. Belayat a affirm� que le projet de loi criminalisant le colonialisme n�a pas �t� rejet� mais sera pr�sent� en temps opportun.