�Le mouvement de redressement � du FLN a r�agi, hier, aux d�cisions et d�clarations de Abdelaziz Belkhadem, via un communiqu� qui se veut, en soi, une fin de non-recevoir � l�appel de ce dernier � la r�conciliation. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Le Sg du FLN appelait, samedi dernier, � venir devant le Comit� central pour exposer leurs id�es. �M�me ces deux fr�res (El-Hadi Khaldi et Mohamed Kara, ndlr), nous sommes pr�ts � reconsid�rer notre d�cision � leur �gard � la seule condition qu�ils viennent devant le comit� central pour reconna�tre qu�ils se sont tromp�s et pr�senter leurs excuses.� Mais la r�ponse des concern�s est tout simplement cinglante. �Cette d�cision prise par Abdelaziz Belkhadem et son ami intime Omar El Ouazzani, pr�sident de la commission de discipline, ne nous �tonne pas. De leur part, nous nous attendons au pire�, lit-on d�embl�e et d�s l�entame du communiqu� sign� par Mohamed-Seghir Kara, le porte-parole du mouvement. �Mais ce qui nous surprend quelque peu, c�est la d�marche du pseudo-comit� central qui a ent�rin� cette d�cision ill�gale, sans m�me respecter les formes en faisant semblant de discuter l�objet ou demander des explications ou juste prendre connaissance des consid�rants de cette d�cision et ses motifs.� Et de hausser davantage le ton : �C�est l� une marque de servilit� et de reddition devant la volont� du secr�taire g�n�ral, l�encourageant � persister � commettre des violations flagrantes afin d�exclure les cadres du parti qui osent s�opposer � lui. Remettant ensuite largement en cause la proc�dure suivie par le comit� central dans l�adoption du bilan financier, les redresseurs �mettent de lourds doutes quant � la conformit� et de la sinc�rit� des op�rations li�es aux d�penses d�une part (...) et le sort r�serv� aux dons financiers prodigu�s par les ��bienfaiteurs�� comme les d�signe M. Belkhadem. Telles sont, entre autres, les causes qui justifient la justesse et la pertinence de notre position vis-�-vis du SG et de l'ill�gitimit� du comit� central. Ce qui n�cessite, par ailleurs, une r�action des institutions publiques comp�tentes en la mati�re pour enqu�ter sur les finances et les d�penses du parti conform�ment � la loi.� Il s�agit, l�, d�une grave accusation mais qui ne sera pas la seule. Comme celle qui vise le pr�sident de la commission de discipline, Omar El-Ouazzani. �Pour ceux qui ne le connaissent pas, ils n�ont qu�� s�adresser aux moudjahidine et militants des wilayas de M�d�a et de Blida.� Affirmant n�avoir jamais �t� destinataires d�une quelconque correspondance officielle, leur signifiant quelque d�cision que ce soit, les redresseurs chargent encore Belkhadem : �Autoritaire, despotique, individualiste et revanchard� ! C�est dire � quel point, en tout cas, les redresseurs sont d�termin�s...