Bien que huit mois se soient d�j� �coul�s depuis son d�part de la t�te du minist�re de l�Energie et des Mines, la premi�re dame du PT semble ne pas avoir totalement vid� sa col�re envers Chakib Khelil. Mehdi Mehenni � Alger (Le Soir) � Il y a certains souvenirs qui sont difficiles � oublier pour la SG du Parti des travailleurs. A l�occasion d�une rencontre avec ses cadres, Louisa Hanoune est, encore une fois, revenue sur le fameux projet de loi sur les hydrocarbures. Mais cette fois-ci, la SG du PT a point� du doigt l�ex-ministre de l�Energie et des Mines tout en adoptant un ton agressif : �Pendant que le regard des gens �tait tourn� vers le sang qui coulait en Kabylie, certains ont voulu privatiser le secteur des hydrocarbures. Je parle du projet de loi qu�a ramen� Chakib Khelil et qui a �t� adopt� � l�APN, avant qu�il ne soit rectifi� plus tard.� Visiblement en col�re, Louisa Hanoune encha�ne sur la loi 01-04 relative � la privatisation avec les investisseurs �trangers adopt�e en 2004 : �Il s�agit d�une loi l�che et contre l�int�r�t du pays. Le gouvernement a pris des initiatives salutaires par la suite, concernant la privatisation et les investisseurs �trangers, � travers la LFC 2009 et 2010, mais il faut dire que ce n�est pas assez suffisant et beaucoup de choses restent � faire dans ce sens.� Pour Louisa Hanoune, les demi-mesures ou ce qu�elle a qualifi� de mesures �incompl�tes� ne sont pas les bienvenues. �Un processus peut �tre progressif et c�est acceptable dans la limite du possible, mais il ne faut pas qu�il soit contrari� ou incomplet �, a-t-elle ajout�. A cet effet, la premi�re dame du PT se veut cat�gorique : �Il faut carr�ment �liminer cette loi.�. Concernant l�accord d�association avec l�Union europ�enne et le report de la date du d�mant�lement total des barri�res tarifaires � 2020 sur demande de l�Alg�rie, Louisa Hanoune applaudit l�initiative sans, toutefois, omettre d�apporter sa touche : �Il ne faut plus que l�Alg�rie montre des r�ticences. Il faut carr�ment avoir le courage de se retirer et dire non � une ouverture qui d�truira notre �conomie.� Pour Louisa Hanoune, l�exemple de la Tunisie et du Maroc n�est pas du tout � suivre, et la crise qui s�vit actuellement la Tunisie en est l�illustration parfaite. �Il ne faut pas oublier que ces pays voisins n�ont pas subi ce qu�a connu l�Alg�rie durant la d�cennie noire. D�autant plus que nous avons une �conomie qui se construit�, a-t-elle, enfin, soulign�. M. M.