Suite aux d�clarations du directeur de l�Office alg�rien interprofessionnel des c�r�ales (OAIC) qui affirmait que certains minotiers, attir�s par le gain facile, d�tournaient des quantit�s de bl� tendre vers le march� informel notamment pour r�pondre � la demande des �leveurs d�ovins, la disponibilit� du fourrage �tant en baisse, les professionnels du secteur r�cusent totalement ces all�gations. Dans un point de presse pr�sid� ce mercredi par le repr�sentant des minotiers d�Oran et ce, en pr�sence du porte-parole des boulangers, le ton �tait � la pr�cision. �Vendre du bl� tendre subventionn� par l�Etat dans de telles conditions est pour nous un crime et s�il y a des preuves contre certains de ces minotiers, il n�y a qu�� les sanctionner�, d�clarera M. Cherradi, repr�sentant des 35 moulins d�Oran. Tout en soulignant le r�le que doit tenir la DCP dans ces cas-l�, l�intervenant dira : �Nous avons fourni � la DCP et � l�OAIC la m�thode par laquelle ils peuvent mener � bien ce contr�le, notamment en analysant le taux d�extraction de la farine, en v�rifiant la consommation d��lectricit�, les factures d�achat des sacs, qui sont un moyen s�r de contr�le�. S�agissant de la tension autour de la distribution de la farine, les professionnels des moulins l�expliquent par la succession de jours f�ri�s et de week-ends prolong�s. Les minoteries n��tant livr�es que les jours ouvrables, soit, 22 jours/mois. L�une des solutions qui pourraient bient�t mettre un terme � ce probl�me serait la signature d�une convention de livraison entre boulangers et minotiers. Tous deux d�plorent que de tels propos interviennent juste apr�s l�accalmie, alors qu�il ne s�agit en fait, selon les intervenants, que de probl�mes d�enl�vement et de livraison qui seront vite ma�tris�s, et ainsi tout devrait rentrer dans l�ordre sans qu�il y ait besoin de cr�er de tension inutile.