Les proc�dures de passation des march�s publics devraient �tre assouplies, notamment en faveur des entreprises du secteur public. Des mesures en ce sens ont �t�, selon le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, examin�es, mardi dernier, en Conseil du gouvernement, et en attente de l�aval du Conseil des ministres. Ch�rif Bennaceur Alger (Le Soir) - Ces facilitations portent notamment sur le visa, l��laboration des cahiers des charges pour les appels d�offres, l�intervention de la commission nationale des march�s publics et des trois commissions r�gionales, l�obligation pour les partenaires �trangers fournisseurs d�investir, ainsi que d�autres dispositions � l��tude au niveau du minist�re des Finances. Ces mesures visent � r�pondre aux pr�occupations des entreprises nationales. Et notamment les bureaux d��tudes et laboratoires du secteur des travaux publics, tels le Laboratoire d��tudes maritimes (LEM), sis � Hydra, et le Laboratoire central des travaux publics (LCTP), implant� � Hussein-Dey, qui ont accueilli, hier, M. Ghoul, en visite d�inspection. Et d�autant que ces �tablissements ont d�j� b�n�fici� de mesures d�assainissement financier, appui � l�investissement pour le d�veloppement, la modernisation des �quipements, ainsi que la mise � niveau et formation, rappelle le ministre des Travaux publics. Cela m�me si certaines exigences bancaires (hypoth�que obligatoire des biens) freinent l�avancement des dossiers d�assainissement financier, malgr� l�engagement commun des banques publiques et de la Soci�t� de gestion des participations du secteur la SGP Sintra. Tout en appelant � �la c�l�rit� dans le r�glement de ces probl�mes, Amar Ghoul a estim�, cependant, que les difficult�s financi�res sont r�gl�es et ne peuvent constituer des justificatifs de l�inaction. Or, un plan de charges �ambitieux� et �extraordinaire � existe dans la plupart des secteurs infrastructurels, rel�ve le ministre en 2011 et � l�horizon 2015. Certes, une baisse d�activit� a �t� enregistr�e en 2010 dans le contexte de transition d�un programme quinquennal � un autre et dans la mesure o� nombre de grands projets sont d�j� achev�s. N�anmoins, et l�Etat est dispos�, selon Amar Ghoul, � apporter son concours, il s�agit pour ces laboratoires et bureaux d��tudes de revoir leurs ambitions financi�res et perspectives de d�veloppement � la hausse, � la mesure de l�engagement public. Et Amar Ghoul d�inciter ces �tablissements, qui disposent d�atouts importants, � vocation �conomique, de revoir leur organisation manag�riale, de mani�re �souple, adapt�e et dynamique �, d��tre �offensif�, de d�finir leurs besoins, savoir se hisser au niveau international. Mais aussi de mobiliser, de mani�re incitative, qualitative et optimis�e, les comp�tences universitaires et un encadrement juv�nile, assurer une r�mun�ration selon la productivit�, et ce que permet la loi, recourir au partenariat �intelligent� et �utile�, diversifier leurs champs d�activit� C. B. EN PARTENARIAT AVEC LE FRAN�AIS ACRI Le LEM exporte son expertise au Liban Le Laboratoire d��tudes maritimes (LEM) exporte son expertise au Liban. En partenariat avec le cabinet fran�ais Acri, le LEM participe aux �tudes de r�alisation d�un port de plaisance. Sous tutelle du minist�re des Travaux publics qui lui a confi� une douzaine d��tudes, le LEM s�int�resse �galement au march� de l�Afrique de l�Ouest.