Une ann�e, jour pour jour, apr�s la houleuse op�ration de recasement des habitants de l�avenue de Roumanie, entrant dans le cadre du programme de r�sorption de l�habitat pr�caire, les exclus de la liste des b�n�ficiaires de logements parmi les anciens r�sidants de ladite cit� reviennent � la charge pour d�noncer �la fuite en avant des responsables locaux�. Femmes, vieillards et enfants ont tenu, d�s les premi�res heures de la matin�e d�hier, un rassemblement devant le cabinet du wali pour attirer son attention sur �leur situation de mis�re� qu�ils vivent depuis la d�molition �arbitraire � de leurs habitations et leur exclusion par la force publique. �Tout ce que nous demandons aujourd�hui, c�est un toit pour nous abriter, nous et nos enfants�, a clam� une femme, en larmes. Et un autre a lanc�, d�pit� : �Seuls les vrais habitants ont �t� exclus de cette op�ration, alors que des gens venus de l�ext�rieur de la ville ont eu droit � des logements.� Le wali de Constantine, qui a re�u durant plus de deux heures les repr�sentants des exclus, aurait promis que leurs revendications seront minutieusement �tudi�es pour trouver une solution � leur calvaire. On apprend ainsi que le premier responsable de la ville a �ordonn� la r�ouverture du dossier des exclus de l�op�ration de relogement�. Il convient de noter que plus de 136 dossiers des exclus de l�op�ration de recasement des r�sidents de l�avenue de Roumanie sont en cours d��tude par une commission ad hoc au niveau des services de la da�ra du chef-lieu de wilaya. Par ailleurs, les habitants des bidonvilles de Djaballah 1 et 2, comptant 435 habitations pr�caires abritant quelque 2 200 �mes, sont revenus � la charge hier en bloquant pendant toute la journ�e de mardi le boulevard de l'Est, � proximit� de la mosqu�e Abdelaziz, pour protester contre leurs conditions de vie et exiger �leur relogement prioritaire et urgent�. Et ceux de la cit� Benchergui les ont suivis, proc�dant � la fermeture de la double voie d�El-Menia, emp�chant de ce fait toute circulation automobile dans les deux sens durant pratiquement toute la matin�e. Les manifestants ont revendiqu� �la prise en charge effective des probl�mes des habitants de cette cit� populaire�, qui conna�t une d�gradation depuis plusieurs ann�es, sans que personne ne s�en inqui�te. Ils ont r�clam� aussi la r�fection des routes devenues, selon eux, impraticables par endroits et le retour de la s�curit� apr�s la multiplication des agressions dans ce quartier.