Des Equatoriens de petite taille ne d�velopperaient pas de cancer et de diab�te selon une �tude publi�e dans Science translational medicine. Des chercheurs ont �tudi� l��tat de sant� d�une petite communaut� de 1 700 personnes en Equateur pendant 23 ans. Parmi eux, une centaine souffre du syndrome de Laron, une mutation g�n�tique au niveau du r�cepteur de l�hormone de croissance, caract�ris� par une petite taille. �En collectant des donn�es sur la sant� de cette communaut�, deux m�decins ont relev� trois faits particuli�rement int�ressants concernant les patients atteints du syndrome de Laron : aucun n�a d�velopp� de diab�te, m�me si certains pr�sentent des facteurs de risque comme l�ob�sit� ; l�incidence des accidents vasculaires c�r�braux (AVC) est tellement faible qu�elle est n�gligeable ; un seul a d�clar� un cancer, au demeurant non mortel�, r�v�le le site �Futura-sciences�. Parmi les autres membres de la communaut�, l�incidence du diab�te et des cancers est relativement normale. Pour les auteurs de l��tude, le biologiste Valter Longo (Los Angeles) et l�endocrinologue Jaime Guevara-Aguirre (Quito, Equateur), ces r�sultats signifient que �l�inhibition du r�cepteur de l'hormone de croissance chez des personnes ayant atteint leur taille adulte pourrait pr�venir l�apparition de nombreuses maladies, les cancers et le diab�te notamment �. Cela ouvre la voie � de futurs traitements qui cibleraient l�activit� de ce r�cepteur afin de pr�venir les cancers et le diab�te.